Les principes de la division du travail et de l’organisation

Question 1 :

Pour commencer, les principes de la division du travail et de l’organisation scientifique sont deux conceptions qui sont étroitement liés. Dans un premier temps, selon le manuel Management à l’ère de la société du savoir de Bédard, Ebrahimi et Saives, on «attribue à Adam Smith la paternité de l’analyse du premier principe de management : celui de la division et de la spécification du travail.»

Comme il le préconisait, cette division et spécialisation des tâches ont pour effet d’accroître le rythme de fabrication tout en permettant aux ouvriers de devenir plus habiles à la réalisation d’une tâche spécifique . En lien avec ce précepte, on peut voir que la société les Assurances Sécuriplus est constituée de trois divisions distinctes, toutes gérées comme des entités virtuellement indépendantes, possédant chacune sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau .

De plus, en regardant par exemple l’organigramme de la division médicale des Assurances Sécuriplus à la page 2 de l’étude de cas, on voit très clairement qu’elle est administrée par un directeur, qu’elle a été subdivisée en différentes sections tel les services administratifs, les ventes, le service des réclamations des médicaments et enfin le service des réclamations des soins dentaires. Chacune de ces sections est gérée par un directeur spécifique et est composée de personnel spécialisé en fonction de la tâche à accomplir. Il en va de même pour les deux autres divisions de l’entreprise, soit les divisions vie et industrielle.

Selon l’organisation scientifique du travail tel qu’élaborée par Taylor, la division du travail entre la direction et les ouvriers doit être clairement établie. La structure hiérarchique des Assurances Sécuriplus correspond en tout point à cette structure organisationnelle. Monsieur Blanchette est bel et bien un dirigeant et ses subordonnés, de simples exécutants.

En effet, tout au long du document, on voit clairement que Monsieur Blanchette exerce les fonctions de gestionnaire du service des réclamations des médicaments. Bien que ses méthodes et le ton employé soient discutables, il dirige en faisant preuve d’un contrôle serré auprès de ses employés. On le voit bien quand par exemple, il menace de congédier quelques employés afin de donner un avertissement aux autres , en rencontrant certains employés problématiques tel Marie-Line Briens et en envoyant de nombreuses notes de service et mémos à ses commis aux réclamations .

Lorsqu’on regarde la figure 2 du document, illustrant le cheminement des réclamations sur les médicaments, on se rend vite compte, comme le préconisait Taylor, que le travail a été soumis à une analyse et une décomposition systématique ou chaque individu remplit une tâche spécifique dans un ordre donné .

Tout comme le préconise l’organisation scientifique du travail, un système de formation et de suivi doit être mis en place. À cet effet, monsieur Blanchette mentionne que la compagnie a inverti des milliers de dollars en formation interne et qu’il a envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement de données. De plus, lors de l’implantation du nouveau système, tous ont eu 10 heures de formation intensive . Quant à lui, le suivi est principalement assuré par le biais de vérifications ponctuelles visant à identifier les causes et les types d’erreurs afin d’apporter des mesures correctives .

Question 2 :

Henri Fayol eut une longue et fructueuse carrière dans le domaine minier. Par

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