En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?
Analyse sectorielle : En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jpgrenier • 22 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 2 821 Mots (12 Pages) • 1 200 Vues
Question 1
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?
Historique.
Le XVIIIe siècle a été le berceau des premières révolutions technologiques. Machines diverses et perfectionement de l’outillage changent les méthodes de fabrication de divers objets. Autrefois conçus de manière artisanale, ils sont maintenant fabriqués en grande quantité dans des usines. Les physiocrates de l’époque réfléchissent sur les premières théories de la productivité.
Adam Smith, professeur de philosophie morale à l’Université de Glasgow, fut l’un de ceux-là. On lui doit encore aujourd’hui « la paternité de l’analyse du premier principe de management : celui de la division et de la spécialisation du travail ».
Ce principe est né de l’idée de fractionner la fabrication d’un objet en plusieurs tâches simples et répétitives (division). Chaque tâche étant confiée à un employé différent, celui-ci deviendra plus rapide et plus précis (spécialisation).
Au début du XXe siècle, Frederick Winslow Taylor, ingénieur américain, va plus loin que Smith. Pour lui, chaque tâche peut être analysée scientifiquement pour trouver la méthode d’exécution optimale. Pour rechercher la meilleure méthode; il observe les ouvriers, décompose leurs gestes et les chronomètre, afin de trouver comment réduire leurs mouvements au minimum. Il propose également que la meilleure personne soit recrutée pour chaque tâche et que le personnel soit formé. Il suggère aussi que le salaire soit proportionnel au rendement et qu’il y ait une séparation entre ceux qui conçoivent les tâches et ceux qui les exécutent. Ce procédé donnera naissance à l’organisation scientifique du travail (OST).
Les Assurances Sécuriplus.
Dans le cas des Assurances Sécuriplus, les héritages de Smith et Taylor sont bien présents. En premier lieu, nous verrons comment cette société a divisé le travail à effectuer selon les principes d’Adam Smith. En second lieu, nous analyserons comment elle a appliqué une organisation scientifique du travail (OST), fidèle au modèle de Frederick Winslow Taylor.
Division du Travail.
Premièrement, la société d’Assurances Sécuriplus se divise en trois : Assurance vie, industrielle et médicale. Chaque division est indépendante des autres; « Chacune de ces divisions fonctionnnait dans un environnement administratif bien différent de sorte qu’elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. » Pour la suite de l’analyse, nous nous concentrerons sur la division médicale seulement. Deuxièmement, la division médicale possède quatre départements : Services administratifs, ventes, réclamations des médicaments et réclamations des soins dentaires. Troisièmement, chaque département possède différents emplois distincts et spécialisés. Nous prendrons comme exemple un préposé au courrier, son emploi se résume à quatre tâches simples et répétitives : Réception du courrier, ouverture du courrier, tri du courrier et classement des réclamations. Le but de cette division du travail est d’obtenir un gain en productivité des différents postes dans la société en les spécialisant. Si le principe de division du travail n’était pas appliqué dans la sociéte, un employé ferait tout : de la vente du produit d’assurance, au réclamation en passant par l’émission des chèques.
L’organisation scientifique du travail (OST).
La société d’Assurance Sécuriplus applique également les théories du taylorisme. Premièrement, en cherchant les meilleurs méthodes de travail. Par exemple, la société a commandé une étude des temps de traitement de chaque type de réclamation pour connaître le temps de traitement total d’une réclamation et la moyenne quotidienne de traitement par employé. Cette étude permet donc de voir les endroits où un gain en productivité serait possible. Deuxièmement, la société a offert une formation de 10 heures à tous ses employés sur le nouveau système informatique et elle a « envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de traitement de données à l’extérieur ». Et finalement, il existe un système hiarchique de direction (prenneur de décision) et d’employé (exécutant) au sein de la société. Par contre, dans le cas de la société, nous ne connaissons pas leurs méthodes de recrutement (le meilleur candidat au meilleur poste), ni le mode de rénumération (si le salaire est proportionnel au rendement des employés).
Question 2
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol?
Historique.
Henri Fayol, ingénieur français, est le principal investigateur de l’administration classique. Il devint en 1866 directeur d’une mine pour la société Commanbault. Il fut un excellent gestionnaire, ce qui lui mérita le titre de directeur de la maison mère en 1888. À l’origine, il eut un mandat de liquidation de l’entreprise qui était en sérieuse difficulté financière. Il en fut tout autrement, il réussit à retrouver la rentabilité de l’entreprise « jusqu’à en faire un fleuron de la métallurgie très utile durant la Première Guerre Mondiale. » Vers le début du XXe siècle, il « décida de réfléchir sur son expérience de direction et d’en dégager des principes de gestion afin d’aider à mieux former les ingénieurs appelés à diriger des personnes et des entreprises. »4 « Fayol propose 14 principes généraux d’administration paternalistes. »
Les Assurances Sécuriplus.
Dans le cas de la société d’Assurances Sécuriplus, on apperçoit certains des principes d’organisation de Fayol. Ces principes ne sont pas des lois, n’y des vérités scientifiques, ils font d’autant plus appel à l’instinct du preneur de décisions ; ils se fondent « à la fois sur l’intelligence, l’expérience et la capacité de décision. »
Les Assurances Sécuriplus ont tout d’abord décentralisé la prise de décisions dans leurs différentes divisions : « Chacune de ces divisions
...