Adm 1015 tn1
Étude de cas : Adm 1015 tn1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Denise Tittle • 21 Avril 2017 • Étude de cas • 2 342 Mots (10 Pages) • 1 580 Vues
Question 1
Le processus d’affaires peut être défini en étant l’ensemble des activités et tâches structurées dont le but est de produire des entrants sur le marché. Elle englobe toutes les activités commerciales d’une organisation : la gestion des produits, la gestion des opérations, la structure de l’entreprise, etc. Le dictionnaire de l’Office québécois de la langue française le représente comme une « suite cohérente d’activités et d’opérations commerciales qu’une entreprise ou une organisation entretient avec des tiers, traduisant les besoins de ses clients et les exigences de son environnement, et tenant compte ou non de ses activités internes, de manière à les agencer selon une logique de création de valeur ». De suite, les pratiques d’affaires sont les techniques et stratégies utilisées pour atteindre les objectifs de l’entreprise et pour se placer comparativement à la concurrence. On peut compter les stratégies de marketing, les méthodes de gestion, et les innovations parmi les pratiques d’affaires. Les relations avec les clients, le service offert, ainsi que les efforts de vente peuvent distinguer une compagnie d’une autre. Ces démarches font partie des activités d’affaires : tous les actions et gestes exécutés au quotidien par les employés pour parvenir aux objectifs de l’entreprise.
Le diagramme présenté suivant exprime la corrélation entre les trois concepts présentés ci-dessus. Les activités quotidiennes sont le noyau de toutes bonnes pratiques d’entreprise qui sont, par la suite, le central de toutes les opérations clés. Pour que les employés contribuent au succès de l’organisation en offrant un service exceptionnel aux clients, il importe que ceux-ci soient à leurs tours bien administrés et qu’ils valorisent les stratégies misées par les gestionnaires de l’entreprise. Le processus d’affaires est l’élément clé qui unit toutes les actions et les procédures de manière à agencer les cibles d’affaires.
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Les trois notions d’affaires sont très importantes pour le développement et le succès des entreprises au même titre que la gestion des ressources humaines, les deux vont de pair. Les ressources humaines sont des partenaires fondamentaux en affaires, car « les employés sont réellement perçus comme des leviers essentiels au succès de l’entreprise » (St-Orge, 2013, p. 4). Pour miser sur le succès, les firmes doivent accorder une importance cruciale sur leurs processus, pratiques et activités d’affaires. Ceci veut dire qu’ils doivent faire fond sur la gestion des ressources humaines : « les chances sont minces pour que les organisations acquièrent un avantage concurrentiel à long terme en ne s’appuyant que sur des facteurs traditionnels de succès comme une technologie de pointe, un créneau de marché, un accès privilégié aux matières premières ou de bonnes conditions de financement » (St-Orge, 2013, p.6).
Il y a trois grands concepts bien importants à conceptualiser par les gestionnaires et entrepreneurs de la gestion des ressources humaines. Ce sont trois concepts différents, mais intimement liés : la gestion des ressources humaines, la fonction en ressources humaines et le service des ressources humaines.
La gestion des ressources humaines englobe la fonction de ressources humaines ainsi que le service de celle-ci. Son objectif est de mobiliser les stratégies des firmes. Comme le processus d’affaires, elle « regroupe l’ensemble des pratiques de planification, de direction, d’organisation et de contrôle des employés au sein de l’organisation. » (St-Orge, 2013, p.5). Le service des ressources humaines, pareillement aux pratiques d’affaires, désigne l’unité administrative composée de spécialistes en ressources humaines chargés à conseiller et diriger les stratégies de gestion des ressources humaines. La fonction de ressources humaines désigne les professionnelles responsables à l’encadrement des employés - les cadres et superviseurs. Ceux-ci sont appelés à gouverner les relations ainsi que les activités quotidiennes d’affaires.
Question 2
Miser sur le succès nécessite de bien concevoir l’environnement dans lequel se trouve l’entreprise. Pour figurer le marché, il est fondamental de comprendre les différents composants de l’organisation et faire de bon choix. L’angle microscopique, concept présenté dans le texte « La théorie des affaires par Turgeon (2014) », soit une des notions utilisées par Turgeon pour illustrer aux lecteurs l’importance de scruter les différents angles stratégiques possible pour bien naviguer le marché.
Cet angle de vision incite les gestionnaires de société à envisager les volets plus internes qui leur donneront un avantage sur la concurrence par rapport à l’adaptabilité. Cette stratégie sur la navigation du marché exige que les dirigeants d’entreprise mettent en valeur la place qu’occupent leurs forces et faiblesses, ainsi que leurs habiletés, leurs compétences distinctives et les ressources nécessaires à leur réussite. De plus, selon Turgeon, l’angle microscopique répond aux questions « Qui est cette organisation ? » et « Comment réussir sur ce marché ? ». Ce concept est un aspect crucial de la planification d’affaires. Nous pourrions en dire autant pour l’adaptation des stratégies de gestion des ressources humaines. Miser sur la gestion des ressources humaines n’a pas été une démarche facile dans l’évolution historique de la fonction pour les parties concernées. Le concept de l’angle microscopique, au point de vue de la gestion des ressources humaines, permit de faire la lumière sur l’importance d’optimiser la gestion de la main-d’œuvre avec le plan d’affaires et de voir les avantages d’adopter une perspective contingente.
Pour réussir dans la planification d’affaires et dans l’adaptation d’une stratégie de gestion des ressources humaines, les entreprises ont avantage à accorder une attention particulière à leur environnement. Chaque élément de la stratégie doit être examiné ; c’est-à-dire : en quoi consiste-t-elle, quels sont les avantages qu’une telle stratégie apportera à la société et comment mieux la mettre en œuvre ? À cet effet, pour bien intégrer une stratégie de gestion des ressources humaines dans l’organisation, il faut bien saisir son environnement organisationnel dans l’optique de l’angle microscopique « l’environnement interne ». On parle ici de la culture et des valeurs organisationnelles, des politiques et méthodes de l’organisation ainsi que de sa structure et des talents des employés. L’appréhension des composés de l’environnement interne aide les sociétés à mieux adopter une gestion des ressources humaines. La perspective contingente, une vision répandue de la gestion des ressources humaines, est la force motrice par laquelle il y a une conciliation entre l’environnement organisationnel et la gestion des ressources humaines. Elle prétend qu’il convient « d’adopter une GRH s’alignant sur le contexte d’affaires (la stratégie d’affaires, les valeurs gestion, la taille et le secteur d’activité, etc.) et s’appuyant sur les activités de GRH cohérentes. [..] Les employés constituent un véritable atout dans la mesure où ils sont gérés au moyen de politiques et de pratiques cohérentes entre elles, cohérents avec celles des autres fonctions de gestion et alignées sur la stratégie et les valeurs de gestion » (St-Orge, 2013, p.12). Tel que définis dans la description ci-mentionnée, il est très difficile à voir la nécessité à intégrer une gestion des ressources humaines sans aligner celle-ci sur la conjoncture d’affaires.
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