ADM3012 TN1 v.B
Étude de cas : ADM3012 TN1 v.B. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxim Bouvrette • 12 Juillet 2020 • Étude de cas • 1 603 Mots (7 Pages) • 1 075 Vues
ACTIVITÉ NOTÉE 1 (30 points)
Version B
Question 1 (9 points)
Même si l’approche classique de Geert Hofstede démontre des forces et des faiblesses, elle reste une bonne référence concernant les quatre grandes dimensions de la vie en société avec lesquelles on peut comparer les cultures à travers le monde.
- Nommez et expliquez ces quatre dimensions.
- Individualisme : Cette dimension détermine si les relations se font sur une base morale, collective versus sur la base d’un calcul personnel. Un individualisme faible sera prédominé par un collectivisme fort.
- La distance hiérarchique : Détermine l’approche de gestion et l’encadrement donné. Elle présente aussi la forme hiérarchique que prendra l’entreprise, et ainsi le niveau de la base décisionnel pour l’entreprise.
- Le contrôle de l’incertitude : Détermine le type d’entreprise où les employés préfèrent travailler. Un fort contrôle amène les gens à rechercher une entreprise bien établie, où très peu de changement dans la gestion et les tâches ne survient. Un fort contrôle serait l’exemple d’une bureaucratie alors qu’un contrôle plus faible ressemblerait à une adhocratie.
- La masculinité : Cette dimension détermine les relations entre les employés : un indice élevé indique une approche centrée sur l’affrontement, le conflit et la réalisation de soi, alors qu’un indice faible amène une humanisation, la coopération et l’esprit de groupe.
- Dans le cas présenté, Juliette se retrouve au Cameroun. À partir des quatre dimensions énumérées, comment identifieriez-vous le Cameroun et pourquoi.
- Individualisme :
Le Cameroun représente un individualisme faible : la communauté est très importante et les décisions proviennent des chefs de clans, qui ont une grande influence sur les décisions de la communauté. Dans le cas, nous voyons également que les femmes et même les enfants, aident les hommes de la fabrique afin d’être en mesure de livrer la marchandise et de respecter les coûts dictés. C’est un effort collectif pour assurer la pérennité du clan.
- Distance hiérarchique :
La distance hiérarchique y est également faible : nous voyons une décentralisation de la gestion, puisque le chef de clan prévaut sur le gestionnaire de l’usine. Il semble également y avoir très peu d’encadrement au niveau de la production des ouvriers, surtout qu’une partie de celle-ci se fait en dehors de l’usine et ne peut ainsi être contrôlée.
- Contrôle de l’incertitude :
Nous voyons un indice fort au niveau de l’incertitude : les employés préfèrent un chef hiérarchique plus âgé, masculin. Les employés ne semblent pas vouloir avancer dans leur carrière, mais plus assurer la pérennité de la communauté versus le dépassement personnel. Également, le gestionnaire de l’usine semble vouloir éviter toute source de conflit avec Juliette, malgré ses faux pas. Nous voyons également, au niveau des employés, une résistance au changement, puisque ceux-ci ne semblent pas prêt à être dirigé par une femme.
- La masculinité :
Malgré une communauté de style patriarcale, la masculinité au niveau de l’entreprise du Cameroun est faible : les employés travaillent et s’aident afin d’amener une prospérité à leur communauté, toutes les familles s’allient afin d’assurer le bien-être du groupe avant le bien-être personnel.
- Quelles en sont les répercussions sur la gestion?
La gestion doit ainsi être adaptée selon la culture. Nous ne pourrions gérer l’usine au Cameroun comme nous dirigerions une usine au Québec. Il faut ainsi trouver un gestionnaire qui connait les valeurs de sa communauté et ses employés pour s’assurer d’avoir la mobilisation de tous, et ainsi atteindre le but commun. Il faut également adapter ses façons de faire puisque selon la situation présentée, la communauté prévaut sur l’emploi et la gestion du temps et des priorités est très différente de la gestion américaine.
Question 2 (7 points)
Les mots participent à la construction de la relation personnelle lors des premiers contacts. Le directeur de la fabrique des Tissus Cameroun, monsieur Boubacar Ndiaye, utilise le vouvoiement et le « Madame Melançon » lorsqu’il s’adresse à Juliette. Elle voudrait lui permettre de l’appeler Juliette, mais lui répond que cela ne serait pas convenable.
- Définissez les trois sources de malentendus interculturels : les éléments textuels, cotextuels et contextuels.
Textuels :
Lorsqu’un même mot peu avoir différentes définitions ou utilisations selon la culture.
Cotextuels :
Concerne tous les éléments non verbaux : phonétique, intonation, cadence, gestuels etc.
Contextuels :
Basé dans un espace-temps, selon un cadre sociopolitique défini.
- Dans la situation présentée, comme source de malentendus interculturels, pouvons-nous dire que ce soit un élément textuel, cotextuel ou contextuel? Expliquez pourquoi.
La situation présente un malentendu interculturel basé sur un élément textuel. Les formules de politesse semblent plus importantes au Cameroun qu’au Québec : Nous sommes habitués à un usage plus familier. Selon Guigo, « chacun des modes renvoie non seulement à un type de relation que l’on a avec la personne dans le contexte donné mais aussi l’histoire de cette relation ». Dans ce cas, Juliette et Boubacar viennent tout juste de se rencontrer, et le gestionnaire camerounais n’est pas à l’aise d’appeler Juliette par son prénom, disant que cela ne serait pas convenable puisqu’il ne connait pas la gestionnaire et que celle-ci est en position d’autorité par rapport à son poste.
Question 3 (7 points)
Susan Schneider (Schneider, 1989; Schneider et Barsoux, 1997) propose deux grandes visions de l'analyse stratégique. Les deux pôles du contrôle et de l'adaptation permettent de situer un décideur dans une poursuite de préférence culturelle pour un type de collecte et d'interprétation de l'information, ainsi que pour une forme de prise de décision et de planification stratégique. De ces deux pôles, sur lequel situeriez-vous Juliette? Pourquoi?
Juliette se situerait sur le pôle de l’adaptation.
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