ADM1013_TN1_serie11
Dissertation : ADM1013_TN1_serie11. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pejma • 25 Février 2019 • Dissertation • 5 555 Mots (23 Pages) • 614 Vues
[pic 1] | ADM1013 |
Comportement Organisationnel | |
Série 11 |
TRAVAIL NOTÉ
Des frontières à franchir
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Cette étude de cas sera faite en suivant l’approche problème puisqu’elle évoque les difficultés d’adaptation rencontrées par une gestionnaire en ressources humaines Angelica Garza.
Étape 1 : Résumé des faits.
Angelica Garza est américaine d’origine mexicaine qui a travaillée pendant dix ans pour les ressources humaines de la multinationale USMed. Cette entreprise, spécialisée dans la fabrication de produits médicaux, est située à Tijuana au Mexique, juste en face de San Diego en Californie. Angelica travaille dans cette usine mexicaine, détenue et gérer par un capital étranger, communément appelée une «maquiladora». Cette usine profite d’une production à faible coût par le biais de lois favorables et d’une main-d’œuvre à bon marché, puisqu’elle est située tout près de la frontière américaine.
En plus de ses fonctions pour l’USMed, Angelica travaillait également aux ressources humaines d’une petite unité administrative, de l’autre côté de la frontière cette fois, à Chula Vista aux États-Unis. Par ces deux positions, de part et d’autre de la frontière américaine, cela lui permettait de comparer les faits saillants des deux cultures dans le monde professionnel.
Angelica Garza n’entretenait pratiquement pas de rapport professionnel avec ses cadres hiérarchiques, que ce soit aux États-Unis ou même au Mexique. Selon ses dires, l’entreprise ne possédait « aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines, et encore moins en matière de gestion de la diversité ». Angelica avait pour mission principale « d’introduire les styles d’encadrements, les attentes et la formation à l’américaine » tout en servant d’intermédiaire entre les deux cultures. Elle savait que l’organisation « ne s’embarrassait pas des subtilités », qu’au « moindre faux pas, c’était la porte » et que ses collègues américains « ne voyaient pas l’intérêt d’essayer de comprendre la main-d’œuvre mexicaine, ni de s’en approcher ».
Mais malgré ses propres origines, au fur et à mesure qu’elle côtoyait ses collègues mexicains, Angelica Garza admettait se sentir plus américaine que mexicaine, ce qui rendait donc plus grande son manque de connaissance face à son ancienne culture mexicaine. Sa personnalité et ses comportements étaient influencés par ses valeurs culturelles américaines. Ceci avait donc pour effet d’engendrer de la méfiance et du ressentiment de la part des employés mexicains à son égard. L’environnement organisationnel dans lequel Angelica évoluait était fortement conflictuel. Elle se trouvait face à un affrontement entre deux cultures et cela donnait lieu à une ambiance conflictuelle entre les Américains et les Mexicains. En effet, les Mexicains étaient méfiants vis-à-vis d’elle, comme l’exemple qu’elle nous donne de ses deux collègues mexicaines qui lui en voulait personnellement de leur avoir enlevé un peu de leur travail. Ils étaient craintifs et avaient peur de perdre leur emploi. Du côté de ses collègues américains, ceux-ci faisaient preuve d’indifférence et ne désiraient pas connaître les besoins et requêtes de leurs homologues mexicains.
Les dirigeants d’USMed démontrèrent par leur attitude que le stéréotype bien connu qu’une personne ayant des origines mexicaines pouvait comprendre et gérer ses semblables. L’origine mexicaine et la maitrise de l’espagnol d’Angelica Garza étaient des atouts non négligeables pour la direction, mais ceux-ci n’ont pas cherché à approfondir leur jugement avant de la parachuté dans cette culture complètement différente de la sienne finalement. Angelica ne semblait pas posséder les habiletés requises pour gérer ce genre de situation et obtenir la collaboration de ses collègues. Cela lui créa une grande insatisfaction professionnelle compte tenu des relations ambigües qu’elle entretenait avec eux, et dû au manque d’encadrement de la part de ses supérieurs.
Quels que soient les tensions, le manque de personnel bilingue, et l’incompréhension de la culture mexicaine, le travail d’Angelica Garza demeurait très complexe. De plus, Angelica Garza devait faire face à une confrontation homme-femme dans un milieu très masculinisé. Être une femme dans un milieu mexicain n’était pas du tout courant, alors que dans le milieu américain ce n’était pas le cas. En effet, l’entreprise ne semblait pas avoir pris en compte se fait. Angelica n’avait d’ailleurs pas eu non plus cette perception juste de la réalité car elle croyait également que le fait d’être Mexicano-Américaine ferait en sorte que ce serait plus pour elle. « Rien de son expérience américaine ne l’avait préparée à ce qui l’attendait au sud de la frontière ».
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