ADM1013 Tn1, des frontières à franchir.

« Cette étude de cas : ‘Des frontières à franchir’ s’appuie sur l’expérience vécue par Angelica Garza, une Américaine d’origine mexicaine qui a travaillé pendant 10 ans aux ressources humaines (RH) d’une multinationale fabriquant des produits médicaux ».A la lecture du cas, on aurait conclus une situation ayant une approche problématique à résoudre. Dans notre analyse, on développera 6 étapes qui sont les suivantes : résumé des faits, identification du problème, identification des causes du problème, inventaires des solutions possibles, choix et réalisation de la solution et enfin la justification de la solution.

Étape 1 : Résumé des faits

USmed est une grande entreprise spécialisant dans la fabrication de produits médicaux. Après la maquiladora, Cette entreprise estaussi « propriétaires de six autres installations situées dans divers Étatsaméricains, dont la Floride ». La maquiladora, est une des usines appartenant à USmed, qui est situéeà Tijuana, une grande ville mexicaine en face de San Diego en Californie. C’est « une usine mexicaine à capital étrangerinstallée dans les zones limitrophes des États Unis pour profiter de lois favorables et d’une main-d’œuvre à bon marché ».L’unité administrative de l’entreprise est « situéeà Chula Vista, du côtéaméricain de la frontière. Angelica Garza y travaille principalement dans le département des ressources humaines dont elle est responsable d’une équipe composant « au total 34 Américains (12 du côté mexicain et 22 du côtéaméricain) et près de 1100 Mexicains ».

En étant d’origine mexicaine-américaine, Angelica Garza maitrise bien les deux langues, anglaise et espagnole, et possède« une éducationmatinée de culture latino-américaine ». Elle a été choisie par USmed pour s’occuper de la poste de gérante en ressources humaines en croyant aveuglement qu’elle serait capable de gérer facilement la diversité et la fusion des deux cultures. Bien que Angelica a été embauché grâceà ses expériences professionnelles élargies dans le cadre de gestion du personnel, elle était loin de la réalité en travaillant à la maquiladora, elle y affirmait en disant « je me suis aperçue que les gens croient que les Américains d’origine mexicaine sont les mieux préparés pour travailler avec des Mexicains. Je suppose que tout le monde estimait que, venant d’une famille chicano, j’allais automatiquement savoir comment me fondre dans cette culture complètementdifférente de la mienne ».

On en tire aussi que ce n’est pas étonnant de constater les différents entre Angelica et ses collègues de travail, que ça soit du côté américain ou du côté mexicain. En effet USmed ne donne pas importance sur les relations entre les différents niveaux de l’entreprise ainsi qu’entre les unités de son organisation. Selon Angelica, « USmed n’avait aucune politique générale en matière de gestion des ressources humaines, et encore moins en matière de la diversité ». Cette entreprise ne donne pas intérêt a la main-d’œuvre mexicaine ni à la compréhension de leur réalité. Il n’existe aucun rapprochement entre les employés et les différentesunités.

Par conséquent, en étant celle qui a été parachutée sur la poste par l’entreprise et devoir faire face à ces différents, Angelica a dû subir beaucoup de frustrations et d’incompréhension dans le bon déroulement de son travail. De même que ses tentatives de gestions sur ses rivalités ont été compromises par ces derniers « Ses tentatives de médiation entre les gestionnaires mexicains et américains se traduisaient en méfiance de la part de ses collèguesaméricains, qui n’appréciaient pas ses idées et ses suggestions ». De l’autre côté, chez la maquiladora, elle est comme entre le marteau et l’enclume « Étantdonné son statut d’Américaine, les Mexicains éprouvaient pour elle des sentiments ambigus ou se mêlaientincompréhension et ressentiment, alors que l’organisation américaine ne lui offrait guère de soutien ».

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