ADM 1002 TN1

Le principe de la division du travail est le premier principe de management dans l'histoire. Il a

pour but d’accroître le rythme de travail afin d'organiser une production de façon plus efficace

et profitable pour tous. Pour tenter de réduire au maximum les coûts de fabrication ou de

production, il faut travailler en volume et bien diviser les tâches. Dans le cas des Assurances

Sécuriplus, la division du travail est évidente. Premièrement, on apprend qu'il existe trois

divisions différentes soit : une division ''vie'' une division ''industrielle'' et une division

''médicale''. « Chacune de ces divisions fonctionnait dans un environnement administratif et

dans un contexte marketing bien différent de sorte qu'elles étaient gérées comme des entités

virtuellement indépendantes. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente ,

ses services administratifs et son personnel de bureau.» (HEC 1999). Cet extrait, ainsi que les

tableaux présentés dans l'étude de cas, illustrent explicitement la division des tâches de

chacun des départements et la précision avec laquelle les activités se déroulent, par exemple :

« Le courrier arrivait à la division médicale tous les jours à 11:00 (…) le courrier était distribué à

chaque service à 14:00.» (HEC 1999). Les fonctions sont donc très clairement définies pour

chacun des employés, en analysant le cheminement des réclamations, il est possible de

comparer ce cheminement à une chaîne de production (service du courrier, classement,

acheminement, traitement, ect). L'idée de spécialiser chaque employé dans une tâche bien

précise a pour but d'augmenter la productivité et de réduire les coûts. Or, dans le cas des

assurances Sécuriplus, on retrouve plutôt une faible productivité due au grand nombre

d'erreurs et aux dossiers hors normes, des frais d'administration très élevés et au temps alloué

aux déplacement des dossiers. En ce sens, Sécuriplus correspond aux principes de la division

du travail mais l'entreprise doit revoir l'organisation de son travail rigoureusement.

L'organisation scientifique du travail part du principe établi par Taylor (le taylorisme), selon

lequel, «une direction scientifique et la division systématique des tâches seront plus efficaces»1

Taylor ajoute donc une démarche scientifique, qui vise à étudier les tâches une par une, afin

de calculer le temps et les ressources nécessaires à l’accomplissement du travail le plus

profitablement possible afin de demeurer concurrentiel.

1 BÉDARD, EBRAHIMI,SAIVES, (2011) Management à l'ère de la société du savoir, Montréal, Chenelière

Éducation, P. 35

Pour ce faire, Taylor propose cinq grands principes pour organiser le travail :

 Rechercher la méthode la plus efficace pour effectuer le travail (analyse,

décomposition). Ce principe s'illustre bien dans le texte avec l'extrait suivant : « Le

service avait effectué une étude des temps de traitement qui portait sur des dizaines de

milliers de réclamations de chaque catégorie. L'étude répertoriait le temps de traitement

interne de chaque type de réclamation.» (HEC 1999) .

 Placer la bonne ressource à la bonne tâche (assurer le bon rendement). Principe que

l'on retrouve également dans le texte : « Puisque pratiquement tous les contrats avaient

leurs particularités propres, le processus d'approbation des réclamations nécessitait des

employés compétents, attentifs et bien formés.»(HEC 1999) .

 Former, contrôler et suivre les ressources de façon régulière. Dans la déclaration de M.

Blanchette on peut lire : « Nous avons investi des milliers de dollars en formation interne

et j'ai envoyé tous les commis aux réclamations suivre des cours de saisie et de

traitement de données à l'extérieur» (HEC 1999) .

 Instaurer des salaires proportionnels au rendement. Le texte ne nous laisse

malheureusement pas savoir si les salaires sont proportionnels au rendement.

 Séparer le travail entre ceux qui la planifient et ceux qui l’exécutent. La déclaration de

M.Blanchette fait également état de ce principe : « J'ai dit à Le Scelleur que quand je

voudrais l'entendre japper je tirerais sur sa chaîne mais qu'entre temps, je voulais le voir

devant son écran et qu'il avait intérêt à faire du travail qui lui vaudrait le respect de la

direction.» (HEC 1999) . Ce passage est assez explicite sur le fait que les dirigeants sont

payés pour penser et les employés sont payés pour exécuter.

Diverses tâches ont étés décomposées et analysées, de sorte à connaître le temps de

traitement pour chacune des opérations, comme l'indique ce passage : « Le temps de transit

durait environ trois jours même si le temps de traitement actif n'était que de trois minutes.»

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