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TN1 ADM2015: l'électrification des autobus

Étude de cas : TN1 ADM2015: l'électrification des autobus. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2024  •  Étude de cas  •  1 244 Mots (5 Pages)  •  85 Vues

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TN1

ADM2015

Introduction

        Dans l’ère actuelle de notre société, une multitude de défis se dressent, parmi lesquels figure celui du réchauffement climatique. Pour ce faire, la place du marketing vert gagne en popularité permettant aux entreprises qui adoptent cette philosophie à occuper une place concurrentielle dans leurs activités (Solomon, 2013, p.22). Aussi, le gouvernement et les ministres n’ont d’autre choix que prioriser des projets qui sauront répondre aux défis actuels pour protéger l’avenir de demain. Comprendre les besoins de la société est essentiel pour les acteurs de changement en pouvoir et le marketing social peut être un outil crucial pour encourager l’adoption de nouvelles pratiques par les consommateurs. Les articles sélectionnés mettent en avant le projet d’électrification des autobus d’ici 2030 au Québec, une initiative inscrite dans le plan pour une économie verte (PEV) qui dans ce cas, vise à diminuer les émissions des gaz à effet de serre (GES). Cependant, son efficacité est controversée parmi des chercheurs de l’Université Concordia.


Un investissement de 2,1 G$ pour l’électrification du transport au Québec

Cet article met en lumière le projet d’électrification des autobus en Amérique du Nord, un sujet pour lequel il exprime un grand soutien pour ce projet. L’annonce a été faite par le ministre fédéral des Affaires intergouvernementales de l’Infrastructure et des Collectivités, Dominic LeBlanc, et par les ministres québécois Geneviève Guilbault et Benoit Charrette qui s’occupent des finances du Transport et de l’Environnement. Il est question du plus gros projet d’acquisition d’autobus électrique s’inscrivant dans le Plan pour une économie verte (PEV).

        On mentionne que les autobus auront une autonomie de 300 kilomètres et leur fabrication sera faite par l’entreprise de Nova Bus permettant d’encourager l’économie locale dans le processus de fabrication. Le projet est prévu pour entraîner une diminution de 930 000 tonnes de gaz à effet de serre sur la durée de vie des autobus, qui est de 16 ans. Selon la ministre Guilbault, le transport électrique est la solution pour arriver à diminuer les gaz à effet de serre (GES). Le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, a également souligné que 43% des GES de la province étaient attribuables au secteur des transports. Pour cela, les ministres partagent leur objectif d’électrifier 55% des autobus de transport en commun d’ici 2030. Cette transition vers les autobus électriques permettra de promouvoir une mobilité urbaine plus durable, bénéfique pour les citoyens et l’environnement.


Électrifier le transport collectif, mais à quel prix?

Alors que les sociétés de transport du Québec risquent de diminuer leurs services, des experts remettent en cause les échéanciers contraignants fixés par le gouvernement pour électrifier les autobus urbains. Les coûts du projet sont abordés par rapport aux limites des bénéfices sur l’environnement.

        Les gouvernements, dont celui du Québec, ont fixé des objectifs dits « ambitieux » d’électrification de leurs flottes d’autobus. Ce projet soulève plusieurs défis auxquels les réponses manquent. Pour cela, des chercheurs de l’Université Concordia se sont appuyés sur le sujet pour mesurer l’impact de la cible. L’article met de l’avant les coûts importants de la transition, estimant même que les coûts finaux pourraient largement dépasser les prévisions initiales. Malgré ces investissements, l’impact global sur les émissions de gaz à effet de serre pourrait être limité : « l’électrification de 55 % du parc d’autobus urbains du Québec ne permettra de réduire que de 0,3 % l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la province, a constaté Mme Milord au terme d’une recherche que la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal a réalisée pour le compte de l’ATUQ »[1], remettant en question la rentabilité environnemental de l’électrification par rapport à d’autres mesures pouvant être envisagées, telles que l’augmentation de l’offre de services et de la fréquence.

        Enfin, il est suggéré que le financement du transport collectif et son électrification doivent être pris en compte comme des enjeux complémentaires, nécessitant le besoin de trouver un équilibre entre les deux afin de maximiser les avantages environnementaux et économiques. Cette position soulève une opposition contre le lancement de ce projet.


Point de vue personnel

Les deux articles exposent des faits intéressants sur l’électrification du transport en commun au Québec. D’un côté, le premier article expose le lancement du projet de 2,1 milliards de dollars pour l’électrification des autobus ce qui représente une avancée importante vers la réduction de gaz à effet de serre (GES) dans le secteur du transport. Cette initiative supporte une vision à long terme et s’inscrit dans une transition d’économie verte. C’est une mesure positive pour lutter contre les effets du changement climatique.

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