Management Givaudan

Givaudan

En appliquant la méthode PESTEL, qui consiste à analyser les composantes politique, économique, socioculturelle, technologique, écologique et légale du macro-environnement de l’entreprise Givaudan, il est possible de repérer celles qui, en évoluant, influencent l’activité de l’entreprise :

– la composante socio-culturelle : de plus en plus, les consommateurs sont à la recherche de produits naturels (ex. : citron, bergamote, orange) qui donnent du goût aux produits. Ils sont aussi de plus en plus attachés à la consommation de produits locaux et ont de nouvelles habitudes de consommation (ex. : consommer de la viande sans viande mais qui a le goût de la viande). Ces évolutions constituent une opportunité que l’entreprise Givaudan saisit pour développer de nouveaux parfums et arômes pour les produits de ses différents clients ;

– la composante technologique : les progrès de la technologie conduisent à l’utilisation croissante d’outils digitaux et au développement de l’intelligence artificielle. Ils constituent une opportunité pour l’entreprise Givaudan, qui peut ainsi disposer de statistiques fiables sur les matières premières, mais aussi d’outils digitaux pour la création de ses formules de parfums et d’arômes ;

– la composante écologique : la prise de conscience écologique conduit la direction de Givaudan à prendre des engagements en matière environnementale et à l’exiger aussi de ses fournisseurs avec le programme « Origination ». Il s’agit là d’une opportunité pour Givaudan, qui peut ainsi mettre en avant sa responsabilité sociétale.

L’analyse de l’environnement proche de l’entreprise Givaudan repose sur l’analyse des forces qui commandent la concurrence dans un secteur d’activité. Cette analyse révèle que :

– Intensité concurrentielle :

la rivalité existe entre les trois entreprises fabriquant des arômes et parfums. Si Givaudan est le numéro un mondial (25 % des parts de marché), il est en effet en concurrence avec des entreprises comme Firmenich et IFF et d’autres lors des appels d’offres lancés par les industriels, mais le marché des arômes et des parfums est un marché porteur dominé par trois firmes de taille assez équivalente ; La menace est faible

– la menace exercée par les entrants potentiels

 peut être considérée comme faible (même s’il n’y a pas d’éléments explicites à ce sujet dans le document) compte tenu des barrières à l’entrée importantes en termes de recherche-développement et de compétences ;

– les clients ont un pouvoir de négociation fort.

 Lorsqu’ils sont à la recherche d’un nouveau parfum ou d’un nouvel arôme, ils lancent un appel d’offres auprès de toutes les entreprises du secteur, les mettant ainsi en concurrence et leur imposant leurs conditions (ex. : formule développée par Givaudan pour chaque client pendant la durée de commercialisation de son produit) ; Il s’agit donc d’une menace.

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