Comment les facteurs économiques déterminent-ils les choix de production ?

THEME 3 - RÉSUMÉ Économie - Droit - Management.

Comment les facteurs économiques déterminent-ils les choix de production ?

1- Les facteurs de production

Le capital social représente l'argent investi par les propriétaires pour financer l'activité de l'entreprise et acquérir les facteurs de production, y compris le capital technique. Le capital technique représente l'ensemble des biens et services utilisés par l'entreprise pour produire, qui peuvent être soit durables (capital fixe) soit non durables (capital circulant). Cette distinction est essentielle pour comprendre comment fonctionne une entreprise et comment elle utilise ses ressources pour produire des biens ou des services.

Le travail est une capacité physique et/ou intellectuelle qui permet à l'homme d'exercer des activités. Les personnes qui possèdent cette capacité sont appelées travailleurs et sont les offreurs sur le marché du travail.

La population active se compose des offreurs de travail, c'est-à-dire les travailleurs qui ont trouvé un emploi ("population active occupée") ainsi que ceux qui n'en ont pas trouvé ("les chômeurs").

Pour produire des biens ou des services, il est nécessaire de combiner les facteurs de production, à savoir le travail et le capital. Sans travail, il ne peut y avoir de capital, et sans capital, le travail est inefficace. Une entreprise est un lieu où ces facteurs sont associés pour produire des biens ou des services, avec une prédominance du travail ou du capital, ce qui donne lieu à une production à forte densité travaillistique ou capitalistique. Si les facteurs peuvent être remplacés, ils sont substituables, sinon ils sont complémentaires.

2 - Les coûts de l’entreprise et les gains de productivité

• Les charges de l'entreprise sont les dépenses engagées pour produire des biens ou des services. On peut distinguer les charges fixes (qui ne varient pas en fonction du volume de production) et les charges variables (qui augmentent avec le volume de production).

• Le coût de revient est le coût total supporté par l'entreprise pour produire un bien ou un service. Il est calculé en ajoutant les charges fixes et les charges variables.

• Le seuil de rentabilité est le niveau de production à partir duquel l'entreprise commence à réaliser des bénéfices. Il correspond au point où les recettes couvrent les charges totales.

• Les gains de productivité sont des augmentations de la production obtenues sans augmenter les coûts. Ils peuvent être réalisés en améliorant l'organisation du travail, en investissant dans du nouveau matériel ou en utilisant de nouvelles technologies.

• L'amélioration de la productivité peut permettre de réduire les coûts de l'entreprise et d'améliorer sa compétitivité. Cependant, elle peut également avoir des conséquences sociales, comme la suppression de postes de travail ou la précarisation de l'emploi.

3 - L’impartition et la chaîne de valeur

L'impartition (ou outsourcing en anglais) est une stratégie d'externalisation de certaines activités de l'entreprise vers des prestataires spécialisés. Cette pratique peut permettre à l'entreprise de se concentrer sur son cœur de métier et de bénéficier de compétences spécifiques, tout en réduisant les coûts. L'impartition peut concerner différentes activités telles que la production, la logistique, le service client, la comptabilité, etc.

La chaîne de valeur, quant à elle, représente l'ensemble des activités nécessaires pour produire et commercialiser un produit ou un service. Cette chaîne peut être divisée en différentes étapes telles que la recherche et développement, l'approvisionnement en matières premières, la production, la logistique, la commercialisation et la distribution. Chaque étape de la chaîne de valeur peut apporter de la valeur ajoutée au produit final.

L'impartition peut avoir un impact significatif sur la chaîne de valeur de l'entreprise, en particulier sur les coûts et la qualité des produits ou services. En externalisant certaines activités, l'entreprise peut bénéficier d'une meilleure efficacité et d'une réduction des coûts, ce qui peut améliorer la compétitivité de l'entreprise. Cependant, l'impartition peut également entraîner une perte de contrôle sur les activités externalisées et une dépendance envers les prestataires choisis. Il est donc important pour l'entreprise de bien évaluer les avantages et les risques de l'impartition et de mettre en place des mécanismes de suivi et de contrôle pour assurer une bonne gestion de la chaîne de valeur.

Le choix d’une structure juridique pour son entreprise

1 - Les facteurs de choix

Le choix de la structure juridique d'une entreprise dépend des motivations de l'entrepreneur et de la nature du projet économique. Les motivations comprennent la volonté de réaliser le projet seul ou à plusieurs, le but lucratif ou non de l'entreprise, la protection du patrimoine, les besoins de financement, le régime social du dirigeant et le régime fiscal de l'entreprise. Le régime fiscal varie selon le mode d'imposition des bénéfices : impôt sur le revenu pour les associés ou impôt sur les sociétés pour la société elle-même, avec des taux différents et des conséquences sur les dividendes perçus.

2 - L’entreprise individuelle et les structures sociétaires

L'entreprise individuelle est une entreprise en nom personnel dirigée par un entrepreneur qui dispose des pleins pouvoirs pour diriger son entreprise et dont les bénéfices constituent sa rémunération. Le patrimoine de l'entreprise et celui de l'entrepreneur sont indivisibles, ce qui signifie que l'entrepreneur est responsable des dettes professionnelles sur l'ensemble de ses biens. Le choix du régime matrimonial est donc crucial, car selon le régime choisi, les biens du conjoint peuvent être saisis en cas de difficultés économiques et financières de l'entreprise. Depuis 2011, l'entrepreneur peut opter pour

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