Comment les facteurs économiques déterminent les choix de production ?
Fiche : Comment les facteurs économiques déterminent les choix de production ?. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar donckeyyyyy • 4 Avril 2025 • Fiche • 4 604 Mots (19 Pages) • 305 Vues
CEJM - BTS 1 | THÈME 3 : L’ORGANISATION DE L’ACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE |
Q° 3.3 ° Comment les facteurs économiques déterminent les choix de production ? (Economie) | Les constructeurs automobile |
I – Les choix des facteurs de production et leur combinaison
Doc 1 : Qu’est ce qu’un facteur de production ?
Les facteurs de production sont les ressources indispensables à la réalisation de la production de biens et de services.
Les facteurs de production sont
- Le capital
- Les matières première
- Le travail
- Les connaissances
Document 2 Comment l'industrie automobile a déguerpi de France en 15 ans
Le déficit commercial de l'automobile française continue de battre des records. En 2024, il s'est élevé à 22,5 milliards d'euros, une légère amélioration par rapport à 2023 où il atteignait 23,9 milliards, quand on sait que la France connaissait un un excédent de 12,3 milliards en 2004 sur ce secteur! Une Bérézina due aux délocalisations. Et l'électrification accroît ce déséquilibre abyssal
Le plongeon structurel du commerce extérieur automobile s'explique par une baisse de la production automobile française
L’érosion trouve notamment son origine dans la délocalisation des petits véhicules. La Peugeot 208 II est ainsi assemblée en Slovaquie et au Maroc. La Citroën C3 est produite en Slovaquie, la Clio V de Renault en Turquie (y compris la version hybride) et en Slovénie. Même délocalisation pour les petits SUV. Les derniers Peugeot 2008 II et Captur II sont assemblés en Espagne. Leur concurrent Citroën C3 Aircross est monté également dans la péninsule ibérique. Toutes les Dacia (groupe Renault) à bas coûts proviennent également de l'étranger (Roumanie, Maroc). Les versions électrifiées sont aussi assemblées hors de France. C'est notamment le cas pour la nouvelle version électrique de la Renault Twingo, montée en Slovénie. La Dacia Spring zéro émission est chinoise. Et même des modèles compacts sont assemblés en-dehors de la France, comme la nouvelle C4 de Citroën, fabriquée en Espagne.
Coûts salariaux élevés
Cette délocalisation s’explique par Le coût salarial horaire dans l'industrie française est significativement plus élevé que dans d'autres pays européens. En 2024, il atteignait 38,7 euros en France, contre 23,6 euros en Espagne, 18,4 euros en Slovénie, 14 euros en Slovaquie, et seulement 6,6 euros en Roumanie
Ces coûts salariaux élevés augmentent le prix de revient des véhicules fabriqués en France, rendant la production locale moins compétitive par rapport à celle des pays où les coûts de main-d'œuvre sont plus bas
Des politiques publiques qui pénalisent la production
L'encouragement politique aux modèles électriques ou électrifiés transfère une part significative de la valeur ajoutée d’une voiture vers l’Asie, principalement la Chine, en raison de la faible production de batteries en Europe
Coûts des matières premières
Le coût des matières premières dans l'industrie automobile européenne a explosé. En 2022, le coût moyen des matières premières pour un véhicule thermique en Europe était de 2 827 dollars, contre 1 475 dollars avant 2020. Pour les véhicules électriques, ce coût a atteint 6 533 dollars en mai 2022
. La hausse des prix du cobalt, du nickel et du lithium est la principale explication
Document 3 Modernisation du site de Sochaux pour 200 millions d'euros
L'usine automobile Stellantis de Sochaux (Doubs), qui fabriquera notamment les futurs 3008 et 5008, a entamé sa modernisation. Un investissement de 200 millions d'euros a été engagé afin de réduire la durée du montage des véhicules et de concentrer la production sur une seule ligne.
La première des trois équipes de montage, soit 500 personnes, s'est installée début février sur une seule ligne au lieu de deux, a annoncé lundi matin Christophe Montavon, directeur de l'usine de Sochaux (Doubs). « Ce nouveau montage, nous l'espérons le plus efficace d'Europe », a-t-il souligné. Les deux autres équipes, en journée et de nuit, feront de même en avril et juin prochains, soit 1 500 salariés concernés à terme sur un effectif total de 6 800 permanents en production et recherche-développement, a précisé la direction du site. Cette « bascule » marque l'entrée en vigueur du plan « Sochaux 2022 », qui vise la modernisation du site, a ajouté M. Montavon.
60 véhicules par heure
La cadence de production ne changera pas, soit 60 véhicules par heure (Peugeot 3008 et 5008), « mais nous réduisons d'un tiers les temps de parcours entre les différentes étapes de fabrication, si bien que la durée du montage passera de 3 heures à 2 h 30 », a souligné M. Teixeira. En passant de deux à une ligne d'assemblage, l'usine diminue par ailleurs de moitié sa capacité de production pour la ramener à 400 000 véhicules par an. Mais elle garde un dimensionnement tout à fait adapté, selon sa direction. La ligne modernisée et fortement automatisée est conçue pour produire indifféremment des motorisations, thermiques, hybrides ou électriques, a rappelé Christophe Montavon. Pour les salariés, cette nouvelle ligne signifie « une meilleure ergonomie des postes de travail, avec des hauteurs ajustables », a fait valoir M. Teixeira. Selon Éric Peultier, responsable du syndicat FO du site, elle est « bien accueillie » par le personnel concerné, qui « la trouve plus lumineuse, plus ergonomique et moins bruyante », a-t-il dit à l'AFP. La section CGT, en revanche, a critiqué auprès de l'AFP le « maintien de cadences trop élevées », une « augmentation du nombre de tâches pour certains opérateurs » et « un environnement de travail fait de bâtiments vétustes », selon son secrétaire général Jérôme Boussard.
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