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ADM1018 TN1 le gestionnaire

Dissertation : ADM1018 TN1 le gestionnaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Juillet 2024  •  Dissertation  •  2 466 Mots (10 Pages)  •  76 Vues

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Afin d’identifier clairement les différences et les similitudes entre les followers et les subordonnés d’un gestionnaire, une définition préliminaire est nécessaire afin de bien distinguer et comprendre les composantes de ces concepts.

Un followers est défini comme « une personne qui partage une vision et un sens et pas seulement envers une personne en autorité : c’est un état d’esprit. » (Harvins Jr, 2010, cité dans Marcil, 2012). Selon Kellerman dans l’ouvrage Followership : How followers are creating change and changing leadership, les followers sont des subordonnés qui ont moins de pouvoir, d’autorité et d’influence que leurs supérieurs. Ils soutiennent volontairement et suivent activement les orientations du gestionnaire.

Un subordonné est défini comme « un employé qui se rapporte directement à une personne en position d’autorité supérieure. » (Harvins Jr, 2010 ; Yukl, 2006, cité dans Marcil, 2012).

Graham (1988) propose une distinction entre follower et subordonné. Il se base sur le principe que la vraie différence entre un subordonné et un follower réside dans la liberté de choix des employés : ceux qui agissent par contrainte, récompense ou peur sont considérés comme des subordonnés, tandis que ceux qui agissent de manière délibérée sont qualifiés de followers.

Évidemment, il est simple d’affirmer que les deux concepts abordés démontrent des différences et des similitudes. La différence entre les deux concepts se présente dépendamment du plan d’analyse. Sur le plan hiérarchique, les subordonnés sont considérés comme occupant une position définitive au sein d’une chaine de commande. Ils travaillent sous la supervision directe d’un gestionnaire, au sein d’une organisation formelle. Ils s’acquittent des responsabilités spécifiques et reçoivent des ordres ou des directives de leurs supérieurs hiérarchiques. Leur rôle est bien souvent défini par des tâches et des objectifs précis et fixes. Les followers quant à eux, peuvent être retrouvés à différents niveaux de la chaine hiérarchique. De plus, « les followers peuvent reconnaitre une personne comme étant son leader, et ce, peu importe le niveau hiérarchique de ce dernier » (Dixon, 2003).

Sur le plan motivationnel, le subordonné se plie au rôle et aux exigences du poste et est souvent influencé à le faire par des moyens cohercifs, alors que le follower occupe son poste est ses fonctions de manière volontaire et engagé. De ce fait, le premier est plutôt apathique et ne cherchera pas à s’engager dans les tâches, alors que le deuxième cherchera l’amélioration des pratiques par la remise en question et le partage de commentaires et suggestions.

Sur le plan comportemental, le subordonné agira pour des raisons personnelles et pour son propre gain. Le follower quant à lui, agit bien sûr pour son bénéfice personnel, mais tout en tenant compte des besoins du groupe et des bénéfices pour l’organisation. De plus, les subordonnés et les followers ont une relation différente envers l’autorité. Le premier se positionne dans une relation de contrôle et hiérarchisé alors que le deuxième prend forme dans une relation d’égal à égal.

En considérant les aspects de gestion, de management et de leadership, il existe certaines similitudes entre le follower et le subordonné. Tous deux sont des employés, ainsi ils dépendent souvent de leur gestionnaire et sont influencés par leurs actions et leur direction. Finalement, l’émergence de followers ou de subordonnés dépendra du type de leadership exercé par le gestionnaire et du type de structure organisationnelle, ceux-ci détermineront le genre de relation possible entre gestionnaire et employés.

Afin de bien illustrer les éléments présentés ci-haut, portons maintenant un regard sur le mouvement du Flower Power ainsi que ses membres les hippies. Il s’agissait d’un rassemblement libre en opposition à la guerre et à la violence, qui se déroule en 1965. « Le poète militant Allen Ginsberg invite les activités à distribuer des brassées de fleurs au public et aux policiers (…) » . La fleur était ici une démonstration d’opposition pacifique. Comme mentionné précédemment, les followers possèdent un état d’esprit spécifique ainsi qu’une volonté d’agir pour le bien d’un objectif commun. Les hippies, issus majoritairement de la jeunesse nombreuse du baby-boom de l’après-guerre, rejetaient les valeurs traditionnelles de leurs parents et la société de consommation. Ils souhaitaient vivre librement, dans des rapports humains qu’ils voulaient authentiques. C’est donc avec leur aptitude à la coopération qu’ils ont développé et promu un message basé sur leur désir de changement commun. Cette grande militance démontrée par les hippies est un excellent exemple de followers au sein d’un groupe qui adoptent des croyances et posent des actions afin d’atteindre un objectif commun et mutuellement bénéfique.

Le choix entre suivre un leader influent ou un leader charismatique dépend largement de ce que l’on cherche à accomplir et des valeurs personnelles que l’on considère importantes. Afin d’établir le plus clairement possible le type de leader le plus favorable, commençons tout d’abord par définir les deux concepts.

Comme présenté dans le cadre de ce cours, l’influence est la capacité que possède une personne d’exercer un effet sur une autre personne. « L’influence exige que les gens changent leur façon de penser et leur comportement. » Lorsqu’un leader désire exercer une influence sur son organisation, il vise en fait à obtenir le soutien de ses collègues, de ses subordonnés et de sa direction pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. L’influence est le résultat d’une sollicitation, faite par l’usage de paroles adaptées, de motivations internes et d’émotions ou d’intérêts. Une personne faisant preuve d’une bonne capacité d’influence sait comment rendre les gens réceptifs à son message, il sait quoi dire et comment le dire pour obtenir une adhésion de leur part. L’influence se distingue du pouvoir puisqu’elle favorise la persuasion et que la personne réceptive a le loisir d’accepter ou de refuser d’adhérer au message.

Toujours selon les informations recueillies dans le cadre de ce cours, le charisme est caractérisé par « un attribut que possède une personne et qui lui permet d’exercer un ascendant sur une ou plusieurs autres personnes. » Le charisme crée chez les interlocuteurs un désir d’appartenance. Le charisme est souvent perçu comme l’atout des leaders. « L’individu charismatique influence, séduit, fascine par tous ses faits et gestes. »

Enfin, selon le dictionnaire Larousse,

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