ADM 1310 TN1 - Des frontières à franchir

Des frontières à franchir

Étape 1 : Résumé des faits

La société multinationale USMed, fabrique des produits médicaux. La société possède six installations à travers les États américains, dont la Floride. L’usine qui est question dans l’étude du cas est une maquiladora (usine) qui se trouve à Tijuana, grande ville mexicaine située en face de San Diego (Californie), près de la frontière américaine.

Mme Angelica Garza, une Américaine d’origine mexicaine, travaille pour la société USMed depuis une dizaine d’années. Bien que Mme Garza passe la plus grande partie de son temps dans cette maquiladora, elle est également responsable des ressources humaines d’une petite unité administrative située à Chula Vista, du côté américain de la frontière. Le personnel comptait au total 34 Américains (12 du côté mexicain et 22 du côté américain et près de 1 100 Mexicains).

La société USMed est en pleine expansion est c’est à Angelica que revient le rôle d’introduire les nouvelles attentes, des styles d’encadrements différents et la formation à l’américain. Angelica croyait qu’elle aurait facilement pu s’adapter à ce milieu mexicain et être en mesure d’établir des liens avec les employés. Mais, la réalité là vite rattrapée, le choc culturel a été assez brutal. Malgré ses origines mexicaines elle n’était pas préparée à ce qui l’attendait au du sud de la frontière. Grâce à son éducation latino-américaine, elle pouvait comprendre la culture et les valeurs des travailleurs mexicains, mais ses connaissances et ses liens ne correspondaient pas à l’image des dirigeants américains. Ses collègues d’origine anglo-saxonne étaient conscients vaguement des différences, mais ne voyaient pas d’intérêt en savoir plus.

Angelica vit de la méfiance de la part des gestionnaires américains qui n’appréciaient pas ses idées de médiation avec les gestionnaires mexicains. De leur côté les gestionnaires mexicains ressentaient plus envers Angelica un mélange d’ambiguïté, d’incompréhension et de ressentiment à cause de son statut d’Américaine.

C’est ce même statut d’Américaine qui l’a sauvé face au stéréotype fondé sur le sexe que ses collègues Américains et Mexicain avaient envers elle. Elle mentionne : « …ce n’était pas facile d’être la seule femme dans un environnement et parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. À cela s’ajoutait le milieu mexicain, et les hommes à qui j’avais affaire me méprisaient à cause de mon sexe. »

Étape 2 : Identification du problème

Le principal problème dans le cas « Des frontières à franchir » est la diversité ethnique et culturelle dans le milieu de travail. Le manque de connaissances des cultures et des valeurs des Mexicains a créé des problèmes d’ordres organisationnels. Bien que Mme Garza soit d’origine mexicaine il en reste qu’elle est élevée à l’Américaine, elle n’a pas su s’adapter à ce nouveau milieu de travail ni d’établir des relations avec les gestionnaires et les employés par manque de connaissances. La diversité des mentalités et des comportements rend la gestion des employés plus complexe, entraînant des conflits, des problèmes de communication et un manque de cohésion au sein de l’équipe. Le manque de soutien de la part de la société UsMed n’a pas aider Angelica dans l’intégration dans ses nouvelles fonctions. Elle s’est sentie « parachuté » dans la situation sans collaboration de ses collègues.  

Étape 3 : Identification des causes du problème

Les causes sous-jacentes de l’absence de connaissance des valeurs et des différences entre les cultures entraînent plusieurs problèmes en matière de comportement humain dans l’organisation.  

Dans un premier temps les plus grandes erreurs dans le cas « Des frontières à franchir » proviennent d’une question de perception.

Les stéréotypes et étroitement lié l’effet de halo

Les stéréotypes s’expriment souvent par des attributions de distinctifs à l’ensemble d’un groupe social. Cette situation est particulièrement flagrante dans le domaine professionnel, ou les femmes sont souvent perçues étant inférieures aux hommes. Dans le cas d’Angelica, cette perception se traduit par le fait que les hommes avec lesquels elle travaille ne prennent pas en compte son opinion et ne lui laissent pas la place qui lui revient au sein de l’entreprise. Par exemple, Angelica relate une expérience ou elle collaborait avec un collègue masculin mexicain, qui, malgré des résultats identiques dans leur travail, remettait systématiquement en question ses compétentes « Je l’entends encore me répéter que je m’étais trompée dans mes chiffres, que je n’avais pas fait ceci ou cela comme il fallait et autres gentillesses. »

Ce n’était pas seulement un constat du côté mexicain, mais également avec ses collègues d’origine anglo-saxonne, Angelica mentionne dans le texte « D’autre part, ce n’était pas facile d’être la seule femme dans un environnement et parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. À cela s’ajoutait le milieu mexicain, et les hommes à qui j’avais affaire me méprisaient à cause de mon sexe ».

Effet de halo.

L’effet de halo est lorsqu’on se fait une impression générale d’une personne ou d’une situation en se basant sur une seule de ses caractéristiques.  Comportement humain et organisation 4e édition, p.104. En outre, les cadres américains ont manifesté un effet halo en formant une impression générale d’Angelica basée sur une seule de ses caractéristiques, à savoir son origine chicano. Ils ont supposé qu’elle serait parfaitement s’adapter à la culture mexicaine, ce qui s’est avéré être une erreur. Dans le texte on peut conclure qu’Angelica est traitée différemment à cause de son statut d’Américaine, qui lui donne un statut supérieur aux Mexicaines. On peut lire dans le texte « J’ai découvert que mes collègues mexicaines, deux femmes qui travaillaient à la comptabilité depuis cinq ans, m’en voulaient. Ce qui m’a sauvée, c’est le fait que je suis Américaine, parce que les femmes mexicaines considéraient les Américains comme supérieurs. »

La perception sélective.

« Est la tendance à privilégier une lecture de la réalité qui correspond à nos propres besoins, attentes, valeurs et attitudes. Elle nous amène à ne voir que certains aspects d’une situation, certaines caractéristiques d’une personne ou certains côtés d’un point de vue. » Comportement humain et organisation, 4e édition, p.104. Dans le contexte d’Angelica, ses collègues anglo-saxons semblent attribuer son succès professionnel uniquement à ses origines mexicaines. Ils estiment qu’elle aura plus facilement de facilité à s’intégrer auprès de ses paries en raison de son héritage culturel. Cette perception Angelica aussi la perçut. Elle mentionne dans le texte « Étant Mexicano-Américaine, je croyais qu’il me serait plus facile de travailler au Mexique parce que j’avais, dans une certaine mesure, baigné dans cette culture, mais le choc culturel a été des plus rudes. » N’ayant pas eu cette perception, elle se sera surement préparée aux différences culturelles.

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