Une accusation non fondée

Une accusation non fondée

Première vue, une accusation non fondée détruit peu à peu la vie de maître Hauchecorne. D’abord, après l’accusation, M. Hauchecorne a un mode de vie qui est tourné vers la détérioration : « Le bonhomme suffoquait d’indignation et de peur. “Si on peut dire ! … Si on peut dire… des menteries comme ça pour dénaturer un honnête homme ! Si on peut dire ! …” » (p. 74) Les trois répétitions soulignées dans l’extrait ci-dessus qui renvoient à l’état d’une personne frustrée permettent au personnage principal de souligner sa douleur et d’accentuer le fait qu’à ses yeux, il est innocent et que les gens sont la cause principale de cette souffrance. Il essaie de se défendre, mais la population le croit de moins en moins. Ensuite, maître Hauchecorne se fait harceler par les habitants jusqu'au point où il s'épuise en effort, se dépérit à vue d'œil : « Les plaisants maintenant lui faisaient conter “la Ficelle” pour s’amuser, comme on fait conter sa bataille au soldat qui a fait compagne. Son esprit, atteint à fond, s’affaiblissait. » (p.76) La comparaison illustrée dans l’extrait ci-dessus révèle une analogie entre la gêne causée par les gens et la répétition d’une même sujet plusieurs fois. En effet, celle-ci met en lumière les comportements néfastes des gens envers l'accusé. Il est tellement affecté par la population que son corps lâche. Ce qui le mène à la mort. Bref, la vie de monsieur Hauchecorne s’enterre à cause des blâmes non justifiés, car, à la suite des accusations, sa santé mentale se détériore vite et il se fait tracasser au point de s'user au maximum. 

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