Les hémiptères

Cadrage théorique

Axe blessures sportives :

1. La tendinite rotulienne est l’une de mes blessures au niveau du genou gauche. Très courante chez les sportifs pratiquant en particulier la course à pied, le cyclisme ou encore des sports de saut tels que le basketball. Elle se manifeste principalement par une douleur au niveau du tendon rotulien, juste en dessous de la rotule, lors d’éléments simples de la vie de tous les jours comme la montée ou descente d’escaliers, la course, des sauts et même l’agenouillement. Chez la plupart des personnes atteintes, cette tendinite se développe de manière progressive, due à la surutilisation du genou. Elle incommode le patient dans le moindre geste de la vie quotidienne. Dans mon cas, cette blessure est due en grande partie à une malformation de la rotule ( voir point 2 ), mais a malheureusement été amplifiée à cause de la pratique d’athlétisme. Le temps de rémission peut varier énormément, mais il convient de stopper ses activités sportives et laisser le genou au repos quelques temps, puis de le mobiliser à l’aide d’activités douces.

                   [pic 1]

1. La maladie de Sinding-Larsen-Johansson est une déformation de la pointe inférieure de la rotule survenant chez les enfants et adolescents. Chez l’enfant en croissance, la présence de cartilage à l’extrémité inférieure de la rotule fragilise l’insertion du tendon rotulien sur l’os de la rotule et constitue une zone plus fragile. Lors d’efforts liés au sport, à cause de tractions répétées du tendon rotulien ou lors des chutes avec impact, il y aurait une apparition de microtraumatismes au niveau du pôle inférieur de la rotule. Cette maladie a donc amené à une tendinite rotulienne.

1. La maladie d’Osgood-Schlatter est une inflammation douloureuse de l’os et du cartilage. Les symptômes caractéristiques incluent une forte douleur, un gonflement répété, mais aussi une grand sensibilité au niveau du genou.

[pic 2]

Ces blessures ne sont pas dues à une chute ou à un mouvement en particulier, mais se sont engendrées les unes les autres. Le diagnostic a été fait par le Dr. Büttner de la Rennbahnklinik à Muttenz.

Axe aspect émotionnel :

1. Pour moi, le plus compliqué est l’obligation d’arrêter ce sport qui faisait partie de mon quotidien : l’athlétisme. Cela représentait une grande partie de ma vie en dehors de l’école. Se retrouver freinée par son corps est un sentiment terrible lorsque la bonne volonté ne lâche pas. Au début, je me sentais enfermée, comme bloquée par un corps incapable de faire ce que je lui demandais. Mais peu à peu, je m’y suis faite en remplaçant cette activité par d’autres épargnant mon genou, me disant que c’était le mieux à faire pour une probable rémission. Ce temps à également été remplacé par des séances de physiothérapie, ne comblant malheureusement pas ce besoin constant de bouger et de sortir. Ces séances rappellent plus que nous sommes blessés qu’autre chose. Mais la perspective que la blessure s’améliore et de reprendre le sport me pousse à faire des efforts tous les jours afin d’aller mieux.

1. Le plus important est de s’occuper, de ne pas rester terré au fond de son lit par désespoir. Car cela n’arrangera rien, mais au contraire, pourra éventuellement nous empêcher de reprendre rapidement.

1. Certains prendront la solution de facilité et se forceront à reprendre le plus rapidement possible. Malheureusement, lors d’un traumatisme, ce n’est pas la bonne solution. Il faut y travailler et retrouver ce qui nous plaisait tant dans ce sport. Ne pas se laisser stopper par une peur et arrêter de faire ce qu’on aime. Des blessures peuvent arriver lors de n’importe quelle activité sportive. Lors d’un traumatisme, le sportif devrait consulter un psychologue afin de l’aider mentalement à le surmonter. Si c’est une peur de l’échec, il faudrait plutôt se concentrer sur soi-même et faire abstraction de l’avis des autres. A chaque problème sa propre solution…

Axe ta rééducation :

La rééducation dépend malheureusement de toutes mes blessures. Je devrai donc attendre que toutres soient sur la bonne voie de la rémission pour la commencer. Ce n’est pas un temps défini.

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