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APP Toilette au lit

Étude de cas : APP Toilette au lit. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Juin 2024  •  Étude de cas  •  3 034 Mots (13 Pages)  •  120 Vues

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PEREIRA Théa                                                                         UE 6.01 S1

Promotion 2023/2026                                         Ifsi du CH du Sud Seine et Marne

« Analyse de pratique professionnelle »

01/04/2024

Sommaire :

Page de garde……………………………………………………………………………..………Page 1

Sommaire…………………………………………………………………………...……Page 2

Situation…………………………………………………………….……………………Page 3

Situation……………………………………………………………….…………………Page 4

Situation……………………………….…………………………………………………Page 5

Situation…………………………………….……………………………………………Page 6

Questionnement………………………………………...……………………………..…Page 6

Analyse………………………………………………………………………………..…Page 7

Conclusion………………………………………………………...…………………..…Page 7

Bibliographie……………………………………………………….……………………Page 8

Situation :

Étudiante infirmière en semestre 2, je suis en stage dans le service de SMRG du secteur de l’hôpital de Montereau-Fault-Yonne. Le service se trouve au deuxième étage du bâtiment de « La faïencerie ». Le service de SMRG compte 2 couloirs respectivement appelés « couloir 1 » et « couloir 2 », chaque couloir possède 10 chambres simples dont une chambre dite « tampon » où nous n’accueillons pas de patient, ces chambres ne sont pas les mêmes tout le temps, il y a un roulement. Une particularité du service c’est qu’il contient aussi une unité appelée UCC (Unité Cognitivo-Comportementale) où nous accueillons les patients atteints de troubles mentaux tels que la démence ou l’Alzheimer. Cette unité est dite « close », les patients n’en sortent pas et il faut un code pour en entrer et en sortir. L’unité possède 12 chambres simples. Ces deux services prennent en charge les personnes âgées (généralement plus de 75 ans) après une affection médicale aigue ou une opération. Elles permettent aux patients qui ne peuvent pas encore retourner dans leur lieu de vie du fait de leur état de santé et d’autonomie, de profiter de la présence du personnel hospitalier afin d’optimiser les chances de récupération fonctionnelle garantissant leur retour dans leur milieu de vie (Domicile, EHPAD, USLD). Nous accueillons aussi des patients afin d’accorder un répit pour les aidants. Dans ce service on observe la collaboration de professionnels de santé tels que les aides-soignants, infirmiers, médecins, kinésithérapeutes, diététiciens, psychologues et assistantes sociales.

Pendant mon stage j’ai pu observer ainsi qu’aider à/et réaliser des toilettes au lit et au lavabo. La toilette est un soin de confort et de bien être que l’on réalise généralement quotidiennement, elle permet de garantir une bonne hygiène de la personne mais aussi de développer son autonomie. La toilette peut permettre de créer un climat de confiance avec le patient qui a tendance à s’exprimer pendant ce soin. Souvent associé au travail des aides-soignants, la toilette fait partie du rôle propre de l’infirmier comme l’explique l’article R4311-5 du Code de la santé publique, qui stipule que dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier ou l’infirmière accomplit ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle de son entourage.

La situation que j’ai choisie pour cette analyse de situation s’est déroulée lors de ma troisième semaine de stage en SMRG. Afin de pouvoir validé nos compétences en nursing le matin nous sommes avec les aides-soignantes du service. La première semaine elles nous ont expliquer leurs manières de faire qui n’étaient malheureusement jamais les mêmes d’un aide-soignant a un autre. De plus, les recommandations d’hygiènes n’étaient pas tous le temps bien respecté. Les règles d’asepsie et d’hygiène sont pourtant des piliers dans notre métier et permettent de réduire les et prévenir les maladies infectieuses et les contaminations patient soignants.

Cet acte se déroule donc lors de ma troisième semaine de stage, vers 10h dans la chambre 237 où est Mme D, qui est autonome pour son alimentation, elle porte des protections et bénéficie d’une aide partielle à la toilette qui s’effectue généralement au lavabo. Mme D est une des deux patientes que j’ai en responsabilité, c’est donc moi qui effectue sa toilette dès que je suis présente. La patiente ne nécessite pas de précautions complémentaires, les précautions standard suffissent. Elle est capable de se mobiliser un peu dans le lit et de nous aider lorsqu’on la remonte dans le lit. Mme D ne marche pas, elle a l’interdiction de poser et prendre appui sur sa jambe droite. Elle est parfois incontinente mais tout de fois capable de nous appeler pour qu’elle puisse aller aux toilettes bien que des accidents peuvent arriver. ; elle porte donc des protections le jour et la nuit. Le médecin a prescrit les barrières jour et nuit car la patiente a peu de chuter dans son sommeil, ce qui la rassure.

Je me dirige donc dans la chambre de Mme D afin de m’assurer de son état et de lui proposer le soin. Avant de rentrer je remarque que je ne porte pas de masque chirurgical. Je toque à la porte et je réalise une friction au gel hydroalcoolique. Je ne mets pas la présence en me disant que je ressors peu après. Je m’avance vers ma patiente et je m’annonce, j’engage une conversation simple, je lui demande si elle va bien, si elle a bien dormi et si elle a des douleurs, ces questions me permettent d’analyser son état et de prodiguer les soins les plus adaptés. Mme D est une des patientes donc je m’occupe, je suis donc de près l’évaluation de sa mobilité. La toilette de Mme D se fait généralement au lavabo, or ce matin Mme D me dit qu’elle a de grosses douleurs dans sa jambe gauche, qu’elle a mal dormi et qu’elle est fatiguée. Mme D ne pouvant déjà pas s’appuyer sur sa jambe droite un transfert du lit a la chaise percée parait compliqué, de plus je suis seule et je ne peux pas risquer de faire chuter la patiente. Je prends en considération ses remarques et je lui propose une toilette au lit qui est moins fatiguant et ne demande pas d’appui debout sur les jambes. Mme D est d’accord pour une toilette au lit. Je fais donc le tour de la chambre pour voir si le matériel nécessaire est présent, en l’occurrence non. Je préviens Mme D que je sors chercher le nécessaire pour la toilette. En sortant je me frictionne les mains au SHA. Je me dirige ensuite vers le chariot de nursing qui est juste en face de moi dans le couloir. Je n’effectue pas de nouvelle friction au SHA car je n’ai rien touché depuis la dernière que j’ai réalisé quelques secondes auparavant. Je me saisis d’un tablier à usage unique afin de protéger ma tenue, de 2 paires de gants, 3 gants de toilettes en tissus et je prend aussi 2 serviettes et une protection de taille L. Je m’assure d’avoir tout ce dont j’ai besoin car sinon j’aurais besoin de ressortir de la chambre et je risque la propagation de micro-organisme.

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