La maroquinerie de luxe

Maroquinerie

De Luxe

I. Introduction:

Le terme de « maroquinerie » trouve ses origines au 15ème siècle quand fut importé le maroquin ou cuir du Maroc fabriqué avec des peaux de bouc ou de chèvre. Mais la maroquinerie moderne prend ses sources au 19ème siècle avec l'apparition des premiers « touristes », le développement du chemin de fer et l'essor du voyage transatlantique. La fabrication de nouveaux objets en cuir adaptés aux conditions de transport répond à la demande d'une clientèle aisée et à la recherche de plus de confort. C'est à cette époque que les premiers grands maroquiniers comme Hermès (fondé en 1837 par l'harnacheur Thierry Hermès) ou Louis Vuitton (fondé en 1854) s'imposent et que la maroquinerie prend ses lettres de noblesse dans le monde du luxe.

II. Analyse du Marché:

1. Typologie du Marché:

A. Marché Principale du produit :

Sacs: Sac dame, Sac fillette, Sac du soir, Sac homme.

Articles de poche: Portefeuille, Porte-carte, Porte-monnaie, Porte-clefs, Trousse de petite maroquinerie, Divers articles de petite maroquinerie.

Articles de voyage: Valise, Malle, Sac de voyage, Vanity case, Trousse de toilette.

Serviettes - porte documents: Porte-documents, Serviette, Attaché case.

B. Marché Environnant:

Il existe de nombreux produits de remplacement, mais de gamme inférieure. Beaucoup d’entreprises comme Etam, H&M ou Zara cherchent à copier les produits de maroquinerie de luxe avec des prix et une qualité, très largement inférieurs. Cependant, ces produits n’ont pas l’image de marque qui tient une grande place dans ce milieu du luxe. La contrefaçon représente aussi une menace, car les produits sont difficilement différentiables des vrais. Elle fausse l’image et le prestige des grandes marques qui s’adressent à une certaine population puisque tout le monde peut se procurer ces copies à des prix et une qualité dérisoires.

C. Marché Support:

Prêt-à-porter // Chaussures // Accessoires…

D. Différentes catégories de clientèles:

L’élite « les statutaires » : consommateurs très diplômés et aux moyens financiers beaucoup plus importants que la moyenne (CSP les plus élevées). Ils ont généralement des motivations particulières, car il faut répondre à leurs désirs et non à leurs besoins. Ils ont ce besoin de marquer leur statut social, d’où l’importance du prestige, mais aussi de la discrétion de la marque. Ils attendent également toujours plus de qualité, de sécurité ou encore des valeurs écologiques ou environnementales.

Les « ambivalentes » : individu âgé de 15 à 25 ans ayant un statut social élevé (CSP supérieur à la moyenne). En d’autres termes, ce segment de la population souhaite s’identifier aux « riches » puisque la marque doit être chère et se faire remarquer. Généralement, ce sont des personnes qui ont bon goût, mais qui voient le luxe comme un univers qui reflète leurs choix esthétiques et leur personnalité, ils recherchent une marque à la mode, souvent liée à un grand couturier et plutôt française.

Les « hédonistes » : ils représentent une population peu diplômée et souvent de plus de 50 ans. Pour ces individus, le luxe est tout simplement une consommation exceptionnelle. C’est avant tout un cadeau pour soi ou pour les autres. La marque doit rester discrète et plutôt française.

On peut également citer les « réfractaires » qui eux sont des non-consommateurs absolus puisque consommer ce type de produits leur paraît superficiel.

2. Analyse Quantitative du Marché :

A. Taille

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