Valeurs et performances

Dans le cadre de sa feuille de route « Valeurs et Performance », Laura Flessel, Ministre des sports, a placé l’égalité d’accès au sport comme une de ses priorités. Elle s’est engagé à encourager l'ensemble des fédérations sportives à développer la pratique sportive par- delà les clivages politiques et sociaux et à promouvoir le sport de haut niveau.

Elle évoque ainsi les Jeux Olympiques et paralympiques de 2024.

En effet, La capitale française a officiellement été désignée ville-hôte, le mercredi 13 septembre 2017, par le Comité International Olympique.

Les bénéfices des Jeux pour la France, pour Paris et enfin pour les associations sont nombreux :

Les spécialistes prévoient un impact économique de 8,1 milliards d'euros. Outre le secteur de la construction qui devrait gagner 1 à 1,8 milliard d'euros, celui du tourisme devrait profiter de la tenue des Jeux, à hauteur de 1,4 milliard à 3,5 milliards d'euros. 500 000 visiteurs étrangers sont attendus, entre 119 000 et 247 000 emplois pérennes pourraient être créés en Ile-de-France.

"Les Jeux sont un magnifique accélérateur de projets", assure la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo. L'organisation des JO doit accélérer la rénovation de plusieurs infrastructures sportives en Seine-Saint-Denis (gymnases, piste d'athlétisme du complexe de l'Ile-des- Vannes) et l'accessibilité des sites olympiques pour les handicapés doit aussi être améliorée. Les associations seront donc aux premières loges lors des retombées sociales, financières et structurelles des jeux.

Organiser les Jeux, c'est d'abord promouvoir le sport : Populaire, olympique et paralympique (environ 5 milliards de téléspectateurs).

Les associations sportives locales devraient bénéficier d'un "accompagnement" financier à hauteur de 4 millions d'euros grâce aux Jeux, si l'on en croit le plan "Héritage 2024" du Centre national pour le développement du sport (CNDS). Dix millions d'euros seraient également alloués à la construction d'"équipements sportifs de proximité", selon ce plan. Le CNSD promet en outre d'accompagner des projets de développement des fédérations, à hauteur de 1,5 million d'euros, sur la base d'un appel à projets.

Depuis très longtemps, les politiques ont compris l’importance de faire valoir les valeurs du sport dans notre société socialement très hétérogène et encore plus encore aujourd’hui dans ce climat d’insécurité générale.

- Dès 1972, le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) voit le jour. Outre sa fonction de représentation du CIO sur le territoire français, il unit en son sein l’ensemble du mouvement sportif français : aujourd’hui 96 fédérations sportives nationales et 180 000 associations sportives françaises.

- Sont nées en 2010, les directions régionales de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) portant au niveau régional l’ensemble des politiques publiques en matière sociale, sportive, de jeunesse, d’éducation populaire et de vie associative.

- En 2006, le Centre national pour le développement du sport (CNDS) est créé et placé sous la tutelle de la ministre chargée des sports. Il voit ses missions réorientées spécifiquement en 2018 pour se pencher davantage sur l’innovation sociale et environnementale par le sport, le Sport pour tous les publics et le soutien renforcé aux territoires carencés.

Afin d’accompagner la dynamique insufflée par l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le CNDS est doté de 20 M€ pour la mise en place d’un plan Héritage et Société. Celui-ci se décline en trois volets : le soutien aux actions locales (dont "Fête du sport" et "J’apprends à nager"), la construction d’équipements sportifs de proximité et innovants en accès libre, le soutien aux projets en faveur de l’innovation sociale par le sport.

Le CNDS a fait des ZRR (zones de revitalisation rurale) des cibles privilégiées de sa politique d'aide aux associations, aux côtés des QPV (quartiers prioritaires de la politique

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