L’acrosport est une discipline collective de production d’enchaînements

TD ACROSPORT

A/ INTRODUCTION

1. Définition : 

L’acrosport est une discipline collective de production d’enchaînements comprenant des éléments acrobatiques de groupe (pyramides statiques et dynamiques) ainsi et des éléments acrobatiques individuels (élément gymnique, roue, roulade…). Tous ces éléments sont liés entre eux par une chorégraphie destinée à être vus et jugées.

Acrosport : milieu scolaire

Gymnastique acrobatique : milieu fédéral / UNSS

1. Historique :

En 1950, les pays de l’Est organisent leur premier championnat d’acrosport. Puis en 1974, les championnats du monde sont organisés à Moscou et en 1985, l’acrosport est reconnu par le CIO. En 1998, la FIG, intègre l’acrosport. En 1999, l’acrosport est géré par la FFG.

Dans le milieu scolaire, « l’acrogym » est arrivé dans les années 1990 et l’acrosport n’était pas défini. En 2002, cela est apparu dans les épreuves de BAC et il y a eu le 1er championnat d’UNSS. En 2009, l’acrosport entre dans la liste nationale des activités du collège. En 2004, l’acrosport était la 8ème activité la plus enseignée dans le milieu scolaire et en 2014, c’était la 3ème activité la plus enseignée (la 1ère étant l’athlétisme).

1. Caractéristiques :

Il existe 2 sortes de pyramides : les pyramides statiques et les pyramides dynamiques.

Dans une pyramide statique, les partenaires, 2 ou plus, restent en contact durant toute la réalisation de l’élément ; à savoir la pyramide statique doit avoir 3 critères de validation : tenu de 3sec, le montage et le démontage doit être réalisé et les postures doivent être sécuritaires. Il existe 2 familles de figures statique : par empilement et par compensation de masse. On peut classifier les figures de façons différentes : varié, ATR et équerre.

Dans une pyramide dynamique, caractérisé par un envole obligatoire, les contacts entre les partenaires sont brefs. La finalité du travail dynamique est de démontrer des phases aériennes utilisant une variété de direction, de rotation et de vrille. Ces éléments aériens se finissent par des réceptions au sol et par des rattrapes. Critères de validation : posture sécuritaire et réception maîtrisée. Il y a 6 familles de figures : chandelle accompagnée, par redressement, par renversement, prise rigodon (réceptionné par ses porteurs), prise carré (trio ou quatuor), prise alternée 🡪 les porteurs doivent obligatoirement réceptions les voltigeurs sous les bras, les figures par redressement, prise alternée.

Il existe différentes catégories de difficultés (de A à D).

Les rôles du porteur et du voltigeur :

On ne peut pas pratiquer l’acrosport sans porteur et sans voltigeur.

Le porteur porte, projette, équilibre le voltigeur, assure la sécurité du porteur et réceptionne quand il le peut. Il existe la position chaise, la table, sur le dos, debout, en fente genou, assisse ou à genou, à quatre pattes (pour le porteur on préconise toujours la vision du voltigeur, il est toujours responsable de son voltigeur). La puissance est nécessaire chez le porteur.

Le voltigeur monte, descend, il voltige, il se renverse, s’équilibre, il conduit des acrobaties dans l’espace aérien, et il se réceptionne de façon maîtrisée. Il faut être fort, agile, avoir du cran, s’il y a une forme de souplesse c’est mieux mais ce n’est pas très grave. Position : renversé, équerre

B/ LES FONDAMENTAUX

1. Les enjeux de la formation :

Enjeu formation/acrobatique :

Discipline acrobatique = motricité acrobatique d’équilibre, de renversement, de rotation, de placement, posture.

Règle de sécurité = obliger de respecter les règles de sécurité.

Gestion d’une prise de risque = à travers la présentation des pyramides difficiles mais maîtrisés/sécurisées.

Enjeu collectif :

Confiance, Respect, Communication, Organiser un groupe, Contact physique, Mise en place de rôle sociaux (jugés, pareur, spectateur, chorégraphe), Enjeu artistique (notion d’aboutissement esthétique).

Enjeu artistique :

Passe essentiellement par l’exécution = bien réalisé.

Confrontation au regard d’autrui.

• ACTIVITE ACROBATIQUE POUR REALISER UNE PERFORMANCE

1. Ressources biomécaniques :

La biomécanique s’appuie sur des principes physiques et pour les figures statiques, le principe physique est le domaine de l’équilibration.

Principes physiques :

L’équilibration pour les figures statiques (Loi de l’adaptation du polygone de sustentation) sont un corps qui est en équilibre quand il est posé sur un plan horizontal, si la verticale passant par son centre de gravité (CG) se situe à l’intérieur de son polygone de sustentation (plus la surface est importante plus l’équilibre est bon).

Pour les figures dynamiques, on est sur le principe de l’addition des forces du porteur et du voltigeur. Si elles ne sont pas dans le même axes et synchronisées 🡪 ça ne marche pas.

• Coordinations et dissociations segmentaires.

1. Ressources bio informationnelles :

Construire des repères grâce à des prises d’infos (qui peuvent être soit extéroceptive (= à l’extérieur de soi, visuel) / proprioceptive (= avec les pieds, sentir les vibrations) / kinesthésique (= passe par les repères de l’espace, on le sent ; nécessite un apprentissage)).

1. Ressources bioénergétiques :

On va devoir transmettre de l’énergie à notre voltigeur. Il est important de développer une tonicité et un gainage qui vont permettre de transmettre des énergies (Zara spaghetti). Vitesse / dynamisme

1. Ressources émotionnelles :

Si on n’arrive pas à gérer nos émotions on ne pourra pas gérer notre prise de risque, mais aussi pour se produire devant autrui.

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