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Synthèse sur les Lumières

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Par   •  28 Septembre 2022  •  Synthèse  •  1 304 Mots (6 Pages)  •  320 Vues

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Histoire littéraire – Le XVIIIe siècle              Ismael Ben Bachir

  1. Pourquoi parle-t-on du siècle des Lumières quand on évoque le XVIIIe siècle ? Que désigne cette métaphore ? Pourquoi la raison est-elle un principe fondamental chez les philosophes des Lumières ? Développez ces points en expliquant le plus précisément possible.

Au cours du XVIIIe siècle, un mouvement philosophique, littéraire et culturel prônant un libéralisme politique, la libération des mœurs, l’enseignement du peuple, l’égalité… naît en Europe.

Ce mouvement durera de 1715 jusqu’à la Révolution française de 1789.

Il sera nommé « siècle des Lumières », ainsi, une question légitime peut être posée : Quelles sont les raisons de cette appellation ?

Durant toute cette période, la métaphore « Des Lumières » va perdurer.

En effet dans une Europe sortant du Moyen-Age et plongée dans l’obscurantisme religieux, le despotisme de l’Eglise, de l’Aristocratie et de la monarchie absolue sur le peuple, les penseurs et représentants des lumières sont les précurseurs de la sortie de cet « obscurantisme », par conséquent, ces nouveaux penseurs seront considérés comme les lumières éclairant leur époque marquée par ces siècles d’obscurantisme.

Ces penseurs violemment réprimés par l’ordre en place et l’inquisition guident et éclairent vers la voie à suivre pour sortir de l’ignorance et la péremptoirité des sciences régies par l’Eglise.

De ce fait, la recherche, la pensée, les arts et métiers et bien d’autres sujets sont au centre des préoccupations des « Lumières », (et pour continuer cet enthymème, nous savons que ces sujets sont fruits de la raison, raison qui est un principe fondamental du siècle des Lumières que nous analyserons par la suite) donc la métaphore des « Lumières » désigne le renouveau et l’arrivée de nouvelles connaissances technologiques, artisanales et intellectuelles destinées à tous, dominées par un rationalisme et un libéralisme subversif au pouvoir actif (Eglise, Aristocratie...) excluant la religion et mettant l’homme au centre des préoccupations, projetant ainsi la lumière sur ce siècle.

Comme énoncé précédemment, la raison est un principe fondamental et extrêmement important pour les philosophes le siècle des Lumières et ses philosophes.

Ainsi, d’après Kant, les Lumières sont à même de sortir l’homme de son ignorance, permettant à chaque individu de se servir convenablement de son jugement, son intelligence sans avoir besoin d’autrui, le but est de démocratiser la raison en la rendant accessible à tous, en regroupant également un maximum de connaissances.

Pour les philosophes la raison établit le vrai, ce que cherche à faire les lumières. Mais elle regroupe également plusieurs autres points concordant avec la philosophie des lumières, la raison, plus particulièrement le rationalisme s’oppose à la superstition et au culte religieux, jugés obscurantistes. C’est donc un point très important de ce siècle que de se défaire des chaînes forgées au fil des années de gouvernance par l’Eglise.

 Aussi, les philosophes vouent un culte à la raison car elle leur permet d’avancer dans leurs recherches : elle permet d’établir des rapports entre les choses mais encore de trouver des relations de cause à effet, en conclusion la raison est un principe fondamental.

  1. Qu’est-ce que le libertinage ? Indiquez en quoi Fragonard, dont vous avez la reproduction d’une toile à la page 45 de votre manuel (Les Hasards heureux de l’escarpolette), peut représenter cet esprit libertin.

Etymologiquement, libertinage vient du latin libertinus, affranchi par opposition à homme libre, ingenuus.

Au XVIIe siècle, une personne libertine était une personne qui affirmait sa pensée souvent contre la pensée dominante (en l’occurrence dieu) la mettant en doute (exemple : personnage Don Juan pièce de Molière).

Au XVIIIe siècle, ce libertinage va s’étendre aux mœurs, le but final réside dans l’idée que l’homme soit heureux et libre dans sa vie quotidienne mais aussi dans ses pensées.

Le tableau « Les Hasards heureux de l’escarpolette » représente très bien cet esprit car nous pouvons voir une femme dans sa vie quotidienne sur une balançoire nous révélant ses jambes qui auraient dû rester cacher à cette époque, supposant ainsi des sous-entendus érotiques qui, sous le dogme de l’église, sont très mal perçus. Le but de ce tableau était d’offusquer l’Eglise, on raconte que le commanditaire de ce tableau aurait dit « Je désirerais […] que vous peignissiez Madame (en montrant sa maîtresse) sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle »

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