Livre XI Confessions Saint Augustin
Fiche : Livre XI Confessions Saint Augustin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Goddam • 24 Octobre 2019 • Fiche • 1 167 Mots (5 Pages) • 737 Vues
Philosophie / Culture Générale
Lecture n°2 Livre XI des « Confessions » de Saint Augustin
Résumé de l’ouvrage :
- La requête des hommes envers dieu :
Le livre XI de Saint Augustin dans le recueil des Confessions ouvre sur la justification de Saint Augustin qui s’adresse directement à Dieu, il se justifie sur ses actions vis à vis du Seigneur.
Celui-ci montre que ses actes se font par Amour du tout puissant, il consacre sa vie à cet être de par les bénéfices que Dieu lui apporte. « Car vous nous appelez à être pauvres d’esprit, à être doux, à verser des larmes, à être affamés et altérés de la justice à être miséricordieux, purs du coeur et pacifiques » (Chapitre I). Ici Saint Augustin prend la parole de tous les hommes.
Ce dernier continue sa requête par un ensemble de question, demandant un rôle de guide, car Dieu est pour lui le précepteur absolu et l’homme malgré ses efforts effectue des interprétations erronés. Il l’implore alors de lui laisser disposer d’un éclairage divin de la connaissance, de la vérité. Il définit d’ailleurs cette connaissance à l'origine des hommes comme le “Verbe éternel”.
Il reconnaît donc les écrits des envoyés de dieu tels Moïse mais ne peut vérifier leurs écrits car il doute sur l’information dérivée, car le seul moyen de transmission est limité, il peut laisser transparaître l’interprétation et donc ne pas révéler cette vérité, ici recherchée. Seulement Dieu, en s’adressant directement à l'âme pourrait lui affirmer ses dires.
Ainsi le Verbe divin est omniprésent, il se dissocie du temps et transcende chaque individu dans ses actions, ses paroles ou encore ses pensées. Quand un homme se retrouve face à une situation il doit comprendre et s’instruire de la volonté du Verbe divin, le poussant à s’approcher infimement de la vérité immuable.
Saint-Augustin demande comment les prophètes connaissent l’avenir alors que normalement cette science est approximative, du fait qu’elle vient d’une interprétation subjective de chacun grâce aux événements présents. Au chapitre XXII il avoue à Dieu son ardeur de connaissance envers cette vision du temps, il vient donc l’implorer de lui transmettre ce savoir. Ce dernier justifie d’ailleurs son avidité de savoir par le serment de n’être corrompue sur sa droiture vis à vis des prophètes.
Lorsqu’il se retrouve sans réponse existentiel, il se rapport à Dieu et retrouve sa demande d’un guide, «Mon dieu, allumez ma lampe, et éclairez mes ténèbres» (Chapitre XXV) avec ténèbres comme ignorance face au temps.
- La création du ciel et de la terre :
Saint Augustin, au cours de l’écrit s’interroge sur la création du ciel et de la terre. « Mais de quelle sorte, mon Dieu, avez-vous créé le ciel et la terre ?» (chapitre III). Il ne comprend pas à partir de quoi Dieu créa le monde. Contrairement aux humains, celui-ci n’avait aucune ressource car ces dernières apparurent après sa création. Il en conclut ainsi par l’analyse de ses écrits que « c’est par votre seule parole qu’elles ont été créées. » (Chapitre III).
En maintenant cette vision de parole créatrice, il explique la naissance du Christ et du ciel, tous deux énoncés par le Tout-Puissant dans un silence éternel.
Dieu alors dans son intention, donne l’expression de la valeur qu’il représente, La sagesse infinie.
Or pour Saint-Augustin, la question de ce qui précède la création est inutile. Car Dieu n’est pas une créature intelligente, c'est d’ailleurs lui qui la créa, « la volonté de Dieu est sa substance même » (chapitre X) Le saint voit chez le Père une entité indescriptible ne présentant aucun attribut physique, mais bien une omniscience divine éternel, créant les lois de l’univers.
...