La chevelure de Baudelaire
Dissertation : La chevelure de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Andreea Bolnavu • 29 Novembre 2018 • Dissertation • 532 Mots (3 Pages) • 1 320 Vues
(SA) Vers la moitié du 19e siècle, en France apparaît un nouveau courant littéraire qui s’intitule le symbolisme. Le symbolisme est une opposition de tout ce qu’est le réaliste. Les symboles permettent d’atteindre la réalité supérieure de la sensibilité et inspirent l’imagination poétique, mais le symbolisme ne se limite pas à la poésie, il touche tous les arts : la poésie, la peinture, le théâtre, la musique, etc. Le symbolisme recherche la communication entre les arts. Le symbolisme trouve ses origines dans Les Fleurs du mal qui a été réalisé par Charles Baudelaire (1821-1867). Baudelaire écrit plusieurs poèmes qu’il intègre dans son œuvre Les Fleurs du mal 1857. (SP)L’un de ces poèmes est La chevelure qui est un poème romantique, dans lequel Baudelaire décrit la magnifique chevelure d'une femme et ce qu'elle lui évoque. Tout laisse penser que la figure féminine qui y est décrite est Jeanne Duval, l'une des maitresses de Baudelaire. (SA) Dans cette dissertation, on verra que l’auteur décrite la sensualité produite par la chevelure. D’une parte, il évoque une image exotique et sensuelle de la chevelure et d’autre parte l’écrivant exprime la sensation produite par le parfum de cela.
(IP1) Dans un premier temps, le texte présente la sensualité de la chevelure ressentie par l’auteur.
(IS1) Tout d’abord, le poète attribue à la chevelure de la femme une image exotique, sensuelle. Tout d’abord, il fait référence à deux continents : Afrique et Asie. Par la métaphore "langoureuse Asie et brûlante Afrique” Baudelaire associe la chevelure à des pays lointains exotiques et fascinantes ce qui ajoute à la sensualité. Elle produit également une image des paysages exotiques qui sont attrayants par leur chaleur et qui sont nées de la chevelure parce que cette chevelure évoque l’orient et l’exotisme. De plus, l’adjectif « brulante » donne ici la signification de passionne, de sensualité. Notons aussi, la présence du champ lexical du soleil et de la chaleur qui met l’accent sur l’image exotique et sensuelle « brûlante », « l’ardeur des climats », « de flammes », « l’éternelle chaleur ». Ici, la chaleur donnée par la chevelure est associée au pays qui ont un climat chaud et qui sont considérés comme des lieux exotiques dans lesquelles vit des femmes aussi considérés exotique.
(IS2) Ensuite, le parfum de la chevelure devient une sensation olfactive très intense. En effet, par la métaphore suivante : « forêt aromatique » l’auteur associe le parfume émané par la chevelure avec des parfums exotiques et rares. La chevelure donne l’image d’une forêt dense avec un odeur spécifique, avec un parfum enivrant qu’il fait sentir qu’il nage, qu’il « vit dans (ses) profondeurs ». Puis, le parfume de la chevelure est « chargé de nonchaloir ». Cette personnification donne au parfume un caractère humain en disant qu’il est nonchalant. En d’autres termes, le poète veut dire que le parfum lui donne une sensation de calme, de bien-être. C’est-à-dire, il se sent bien dans la présence de son amant, car c’est sa chevelure qui porte ce parfume qui le rend à l’ « extase ».
Bref, par cette description on voit les sensations reçues par l’auteur au contact avec la chevelure de son amant.
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