Un hémisphère dans ta chevelure, Baudelaire
Commentaire de texte : Un hémisphère dans ta chevelure, Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leilaass • 14 Octobre 2018 • Commentaire de texte • 564 Mots (3 Pages) • 1 162 Vues
Le champ lexical de l’exotisme domine ce poème :«atmosphère parfumée par les fruits» au vers 8, ou «l’odeur du tabac mêlé à l’opium et au sucre» au vers 16, ou encore «l’azur tropical» au vers 17, et pour finir «odeurs combinées du goudron, du musc et de l’huile de coco» au vers 18.
En outre, on peut remarquer les nombreuses métaphores de la chevelure contenue dans ce poème. En effet, la chevelure est représentée métaphoriquement comme un lieu : «D ans l’océan de ta chevelure» (vers 10) , «Dans les caresses de ta chevelure» (vers 13), « Dans l’ardent foyer de ta chevelure » (vers 16), « dans la nuit de ta chevelure » (au vers 17) , « sur les rivages duvetés de ta chevelure » (vers 17 à 18).
La répétition de compléments circonstanciels de lieux associés aux cheveux renforce cette idée.
Cette nature exotique évoque le voyage dans des îles tropicales.
Par surcroît, le champ lexical maritime est très présent dans le poème :
« plein de voilures et de mâtures » au vers 6, ainsi que « grandes mers» et « où l’espace est plus bleu et plus profond » au vers 7 et 8. Mais encore « navire » au vers 11 (répété encore une fois au vers 14) et « port » au vers 14. Le monde décrit par Charles Baudelaire est un univers idyllique, naïf et paradisiaque. C’est comme si c’était un rêve. D’ailleurs, on retrouve le terme « rêve » au vers 6 :
« Tes cheveux contiennent tout un rêve ».
La chevelure de la jeune femme qui représente le voyage,le lieu contient, selon le poème « tout un rêve ». Le poète fait référence encore une fois aux souvenirs de son voyage.
La chevelure de la femme conduit le poète vers le souvenir de ses voyages
La chevelure de la jeune femme est comme, d’une certaine façon, le point de départ du voyage.
On parle de souvenirs dès le début du poème : « pour secouer des souvenirs dans l’air » (vers 3). Cette métaphore pourrait signifier d’une façon, que le poète révèle ses précieux souvenirs dans la suite du poème.
On remarque que le poète utilise le présent pour raconter ses souvenirs. On peut donc déduire que les souvenirs de son passés sont revécus dans le présent. Autrement dit, c’est comme si les souvenirs du poète sont indéfini et ses sensations sans fin.
« Mon âme voyage » au vers 5, suivis de « Tes cheveux contiennent » au vers 6, ainsi que « j’entrevois », « je retrouve », « je respire » au vers 10 à 16.
De plus, le verbe « retrouve » souligne l’idée de « revécu ».
Enfin, on retrouve le mot « souvenirs » au dernier paragraphe, plus précisément à la dernière phrase de ce dernier. Le fait de commencer le texte et de le finir avec le même terme ( : souvenirs) donne une impression de répétition au lecteur. On retrouve encore une fois la sensation de « revécu » du poète. D’autre part, cela renforce l’idée d’ « infinie » développer plus haut. Effectivement, ce procédé donne au poème une structure circulaire et donc une sensation d’infini encore une fois. C’est le champ lexical de la durée qui renforce cette idée : « longtemps,
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