La Belle Dorothée
Recherche de Documents : La Belle Dorothée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar YACINE • 2 Mai 2013 • 933 Mots (4 Pages) • 2 830 Vues
Commentaire de texte
Baudelaire, poète du XIX ème siècle, mena une vie difficile de parisien. Il s’inspire de ses voyages, de ses relations qu’il a eu avec des femmes, de sa vie pour écrie ses premiers vers qui apparaîtront dans le recueil des Fleurs du Mal. Attaqué en justice pour immoralité, plusieurs poèmes sont retirés du recueil, et Baudelaire est alors affecté par cet échec. Au carrefour de plusieurs mouvements, ses thèmes principaux sont: la corruption de la nature, l’imaginaire, l’artifice… Dans Le Spleen de Paris, qui est une publication posthume, entre 1862-1869, on retrouve les poèmes en prose. Ici dans La Belle Dorothée, qui est une femme noire, se promenant sous une chaleur harassante, est écrit de telle sorte que l’on lise les mouvements de Dorothée, grâce aux détails ce qui nous donne l’impression d’être devant un tableau. En quoi ce poème peut-il être un pamphlet ?
Dans un premier temps nous mettrons en évidence une description vivante. Puis nous mettrons en lumière
I)_ Une description vivante
A) Le cadre spatio-temporel et couleurs
=> Tout d’abord on sait que l’histoire se passe en plein jour, dans une ville, grâce à l’omniprésence de la lumière, et la répetition du mot soleil, « le soleil accable la ville de sa lumière » (l1), « soleil » (l5), « lumière » (l6). Le personnage sort d’une « rue déserté » (l4). La chaleur du soleil est tellement intense que des chiens « gémissent » sous le soleil accablant.
=> Elle est perceptible par ses mouvements grâce au parallélisme et l‘adverbe d‘intensité « balançant mollement son torse si mince sur ses hanches si larges » (l7). Les éléments naturels présentent le personnage avec l’air et le soleil, dont les jeux de lumières créent des contrastes comme la lumière tamisée par son ombrelle qui créent des reflets sur son visage (l10). C’est pourquoi la comparaison « forte et fière comme le soleil » (l5) permet d’insérer Dorothée dans le décor, mais qui toutefois s’en détache. On peut également inscrire « sa petite case » et « le bal de l’Opéra » (l24-32) dans le cadre spatial, mais que l’on peut comme considérer comme des souvenirs.
=> Baudelaire utilise énormément d’adjectifs qualificatifs, qui sont principalement des couleurs pour décrire la scène. En effet le lecteur travaillent sa vue, est principalement son imagination grâce à l’antithèse « éclatante et noir » (l6), la métaphore « les ténèbres de sa peau » (l8), l’utilisation du bleu avec « la mer » qui « miroite » (l2), la métonymie qui désigne le ciel « l’immense azur » (l6) et sa « chevelure presque bleue » (l12). Puis nous avons les teints « clair et rose », « sanglant ». ( Parler des différents sens :ouïe ( réeification « silence de la sieste» « gazouillent« » , toucher« collante», odorat «crabes » et vue)
B) Dorothée
=> Tout d’abord, comme il a été dit, elle est perceptible par son mouvement lourd à cause de l’adverbe d’intensité « mollement », cette lourdeur est intensifié par les phrases complexes juxtaposés, ainsi
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