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Hugo " Soleils Couchants"

Dissertations Gratuits : Hugo " Soleils Couchants". Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2014  •  716 Mots (3 Pages)  •  1 352 Vues

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Le texte que nous allons étudier est "Soleils Couchants", extrait des Feuilles d'Automne de Victor Hugo, écrit le 22 novembre 1829. C'est une poésie lyrique, écrite en alexandrins. C'est aussi quatre quatrains à rimes croisés. Ce poème parle du temps qui s'écoule et de la place de l'homme et de la nature danc ce temps. Comment apparaît le "moi" romantique ? Dans une première partie nous étudierons la méditation sur le temps puis nous verrons l'adieu de l'auteur.

Le poème est une méditation sur le temps. Dans plusieurs vers et surtout dans les dix premiers, on retrouve une figure d'insistance. En effet, il y a une accumulation de termes : "l'orage, et le soir, et la nuit,/ et ses clartés", "Puis l'aube/puis les nuits, puis les jours", "et la face des eaux, et le front des montagnes", "sur la face des mers,sur la face des monts". Cela provoque un effet d'amplification. Les répétitions des termes "jours" et "nuits" sont très présents : vers 4, vers 5 et vers 13. C'est aussi une figure d'insistance et cela rythme la phrase et souligne l'obsession de l'auteur. Toutes ces figures de style font référence au temps qui s'écoule et imitent la vitesse du temps qui passe.

Le poème est composé de deux parties. En effet, il parle de la nature puis de lui. La poésie commence par une phrase exclamative et se termine par le même type de phrase. Le thème qui domine est celui de la nature car il y a son champ lexical : "mers", "monts", "fleuves", "forêts", "campagnes", "bois". De nombreux adjectifs qualifient la nature : "ridés et non vieilis", "rajeunissant". Il compare les effets, les conséquences du temps sur la nature. Donc il médite sur le temps. Cependant, on peut remarquer qu'il ne se pose pas beaucoup de questions puisqu'il n'y a aucune phrase interrogative. C'est comme s'il était sûr de ce qu'il disait.

Le poème est aussi un adieu que l'auteur fait. Au début du poème, il s'intéresse tout pariculièrement au temps et à la nature ; mais dès le vers 13, il apparaît "Mais moi". Il tente de se définir et d'exprimer son avis. La conjonction de coordination "mais" est une opposition. Il s’oppose donc à tout ce qu'il a dit précédemment : il est différent de la nature et essaye en quelque sorte de se comparer à elle.

En effet, au vers 14, il s'oppose une fois de plus à la nature : "je passe, et, refroidit sous ce soleil joyeux" ; en effet, contrairement à la nature, il vieillit et c'est pour cela qu'il refroidit car normalement quand le soleil est présent, il réchauffe les gens.

L'auteur fait une périphrase puisqu'il ne nous dit pas clairement qu'il va mourir, il nous le laisse entendre au vers 15 : "je m'en vais bientôt, au milieu de la fête". Cela provoque une attente chez le lecteur. Le titre "Soleils Couchants" nous donne aussi une indication sur son état d'âme. Même si le mot "morts" a déjà été utilisé au vers 8, c'est seulement à partir du vers 15 que le lecteur comprend la situation.

La citation "le bonheur d'être triste"

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