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Soleil Couchant Victor Hugo

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Par   •  10 Novembre 2013  •  969 Mots (4 Pages)  •  3 960 Vues

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Le romantisme est un mouvement littéraire né au XVIIIème siècle en Allemagne et en Grande Bretagne puis se développe en France, Italie et Espagne au début du XIXème siècle. Ce mouvement est opposé au classicisme qui privilégie le sentiment à la raison et explore des thèmes comme le fantastique, le rêve, le mystère ou encore la mort. Le romantisme s’ébauche par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles. Parmi les grands auteurs romantiques, on trouve Chateaubriand, Goethe ou encore Hugo.

À cette époque la France connait une grande instabilité sociale et politique. Lorsque la révolution de 1830 fait rage en France, Victor Hugo écrit l’un de ses premiers recueils lyriques, Les feuilles d’automne (1831), composé de six poèmes dont Soleils Couchant (XI). Celui-ci est composé quatre quatrains d’alexandrins. Qu’a voulu nous faire ressentir l’auteur? Nous allons étudier la nature puis le temps et enfin la place du poète dans le poème.

La nature est très présente dans le poème, Hugo nous montre de grands espaces comme des fleuves, des montagnes ou encore des mers. L’auteur évoque dans ces quatre strophes des choix différents concernant les éléments mis en valeur.

Dans la première et la dernière strophe, c’est le ciel qui est mis en valeurs (« soleils, orages, nuées, vapeurs obstruées… »). On peut voir que le ciel change passant de la clarté (« l’aube ») à l’obscurité (« la nuit ») mais on voit aussi que le ciel n’est pas toujours clément (« l’orage »). Dans la deuxième et troisième strophe, c’est la terre (« face des eaux, fronts des montagnes, bois, fleuves des campagnes, flots, mers, forêts… »). On peut voir différents paysages des mers, des forêts où le bois est toujours vert, des montagnes. Pour montrer que la nature est partout. L’auteur personnifie la nature comme pour montrer qu’elle est vivante, « soleils joyeux », « face des mers » et qu’elle peut vivre et vieillir comme les « Hommes » : qu’elle peut voir le temps qui passe.

Le temps qui passe est omniprésent dans le poème (ce soir, demain, la nuit, l’aube, les jours…). Le titre nous montre aussi le temps qui passe Soleils couchants, celui-ci est au pluriel, cela montre la succession des jours qui nous rapprochent chaque jour un peu plus de la fin, de la mort. Dans le premier vers le temps employé est le passé composé qui montre un passé proche puis dans les vers suivant on passe au futur, le temps est donc mobile. Il y a une rapide présence du futur (à partir du deuxième vers), le présent n’a presque pas le temps

d’exister. Dans le premier vers le coucher du soleil est la première étape de mesure de temps : « le soleil s’est couché » puis « demain » puis « soir » puis « nuit » : une journée s’est écoulée en deux vers. « Les nuits », « les jours » en quatre vers de nombreux jours passent et à partir du quatrième vers apparition du pluriel qui accélère encore le temps. On peut aussi voir le mouvement du temps avec les verbes employés : « viendra », « s’enfuit », « passeront », roule » ou encore avec les mots de liaison « puis », « et » … Mais le temps qui passe s’applique qu’aux « Hommes », la nature est éternelle, toujours semblable à elle-même. La nature

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