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France médiévale: XII-XVème siècles

Analyse sectorielle : France médiévale: XII-XVème siècles. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  20 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  6 171 Mots (25 Pages)  •  630 Vues

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HDI.

La France : histoire assez ancienne au regard d’autre Etats nation. Histoire assez brève.

Empire romain jusqu’au 18ème.

Histoire de France ne débute pas en tant que telle. Elle débute au 12ème siècle avec un Etat royal qui commence à se constituer.

5eme-12eme : construction lente du royaume de France.

INTRO : Vème-XIème

France médiévale. XII-XV.

France moderne. XV-XVIII

INTRODUCTION.

Chapitre I : De la Gaule Franque à la Francie occidentale.

476 : chute de l’empire romain.

La Gaule avant le Vème, avant la chute de l’empire romain : au départ, la gaule était un territoire non unifié, qui n’existe pas en tant que tel. Un territoire où vivent diverses tribus celtes. Cette gaule crée l’illusion d’être une France d’avant. On est dans un territoire coincé entre un océan Atlantique, deux chaines montagneuses, et une mer. Le Rhin aurait été une limite entre les germains et les gaulois.

La gaule au Vème siècle est intégrée dans l’Empire Romain qui domine tout l’espace méditerranéen, conquise progressivement à partir du II-I avant J-C et intégrée dans l’espace politique et administratif de l’empire.

Une culture romaine, mais deux autres éléments essentiels :

l’élément chrétien, à partir de l’an 380 avec le christianisme comme religion officielle avec l’édit de Thessalonique ;

l’élément « germanique » : une chute progressive de l’empire romain avec plusieurs siècles ou les populations dites « germaniques » se sont installées aux frontières de l’empire puis dans l’empire. Sans invasions, plutôt une installation pacifique progressive. Un déplacement dû à la nature des germains : ce sont des nomades qui ne forment pas une unité, il n’y a pas un Etat germain, mais il existe des regroupements de populations, des populations liées par des structures sociales qui forment les distinctions entre les populations. Certaines tribus se reconnaissent en tant que peuple différents du peuple d’à coté. Les goths comme les wisigoths (s’installant en Espagne), les Ostrogoths (L’Italie), mais aussi burgondes, les francs etc. ces populations qui finissent par s’identifier se sont installés sur l’empire romain pour plusieurs raisons :

poussés par d’autres populations : les Huns.

L’empire romain les a lui même fait venir : un empire pour toute la méditerranée : il faut défendre cet empire et ses frontières. On passe alors des traités. Parfois, l’armée romaine qui manque de soldats intègre directement les soldats dans l’armée romaine. Les ostrogoths sont les premiers à s’installer en Italie après la chute de l’empire. Ils sont alors plus du type « romain » qu’ostrogoths. Ils sont déjà intégrés dans le corps romain. Il se crée alors des embryons d’Etats romain en marge de l’empire romain. Théoriquement, sont soumis à l’empire, dans les faits ce n’est pas le cas : les empereurs romain n’ont plus de pouvoirs. Les wisigoths s’installent vers l’Espagne, les burgondes vers la Bourgogne, les vandales et d’autres ne font que passer pour l’Afrique, vers le début du Vème. L’arrivée des Francs a été un peu plus violente, un peu après les premières installations. Les francs Ripuaires et les francs Saliens conquièrent l’Est et le Nord de la France actuelle milieu du Vème. Le moment décisif pour les francs intervient avec Clovis qui va entre 481 et 511 conquérir toute la Gaule. En 486, la dernière enclave romaine est conquit par Clovis. Clovis va alors se faire baptiser en 498 par l’évêque de Reims. Il repousse les Wisigoths en Espagne, et très rapidement, en 511, Clovis a crée un royaume des francs qui couvre la totalité de la Gaule. Clovis a alors constitué un royaume et devient roi des francs. La gaule est donc unifiée.

Section I : La royauté mérovingienne. 481-751

Le roi mérovingien : un pouvoir personnalisé.

Une prépondérance de la tradition germanique.

Un roi conquérant

Le roi mérovingien est avant tout un guerrier qui détient son pouvoir et le maintien par le prestige militaire et la conquête. L’élément guerrier justifie le pouvoir du roi mérovingien. C’est par son intelligence militaire qu’il a fondé son royaume. Cette œuvre de conquête est poursuivie par ses fils, en ouvrant le royaume vers le sud est. On voit un élément héréditaire. Le pouvoir est transmis au fils dès la mort de Clovis. Un chef militaire n’est pourtant rien sans ses soldats. Et les guerriers prêtent un serment de fidélité au roi. Ce sont les Leudes du roi. C’est le serment du leudesarium. Cela suppose une fidélité totale, et en contre partie, le leude reçoit protection et une partie du butin. On sert moins un royaume qu’un roi. Le royaume appartient au roi. C’est pour cela qu’il va être partagé comme un patrimoine privé entre ses trois fils, à la mort de Clovis. Mais problème : division du royaume va l’affaiblir. Les divisions successives vont former des régions comme l’Austrasie à l’est, la Neustrie, la Bourgogne, l’Aquitaine. Le royaume se divise à chaque décès du souverain, mais théoriquement, ne doit pas affaiblir le royaume. Cette tradition se retrouve dans l’essence du pouvoir royal.

Le pouvoir royal : le Mundium et le Bannum

Le roi dirige son peuple comme il dirige une armée. Le mundium désigne le pouvoir du roi sur les sujets, mais aussi le pouvoir du maitre sur un esclave, c’est une notion d’autorité, de pouvoir sur autrui. C’est un pouvoir très fort qui se reflète dans l’aspect aussi bien public que privé, mais qui suppose aussi une responsabilité de protection et sécurité pour ceux qui détiennent le mund.

Le Bannum est un pouvoir de commandement sans limite, le pouvoir d’ordonner, de contraindre et d’interdire. Le roi mérovingien est un monarque au sens strict, c’est le pouvoir d’un seul. Le roi est donc omnipotent. Il est présent à toutes les étapes, que ce soit dans la création d’une loi que dans son exécution. La désobéissance au roi entraine une punition très

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