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Fiche de lecture "Oscar et la dame rose", Eric-Emmanuel Schmitt

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Par   •  10 Avril 2019  •  Fiche de lecture  •  1 433 Mots (6 Pages)  •  1 670 Vues

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« Oscar et la dame rose »

D’Éric-Emmanuel Schmitt

[pic 1]

Réflexion personnelle dans le cadre de l’Unité d’Enseignement 4.07. S5 : Soins palliatif et fin de vie

Rendu le 22 Janvier 2018

Formateur : Mme Gremes

Sommaire

Introduction :        3

Réflexions :        3

Conclusion :        6

Introduction :

Dans le cadre de l’UE 4.07. S5 : Soins palliatifs et fin de vie, il nous est demandé un travail de réflexion à partir du livre Oscar et la dame rose d’Eric-Emmannuel Schmitt, ce livre ayant pour objet de réflexion principal différents thèmes, tel que :

  • La Mort
  • La Religion
  • L’Impuissance des proches
  • La Souffrance
  • Le système de soins actuel

Réflexions :

« Oscar et la dame rose » est un roman épistolaire d’Éric-Emmanuel Schmitt paru aux éditions Magnard en 2002 puis adapté au cinéma en 2009. Éric-Emmanuel Schmitt est un dramaturge, réalisateur, romancier franco-belge nous faisant pénétrer dans l’univers du soin palliatif et la capacité de l’humain à accepter la mort avec ce roman troisième volet de cinq récits du « Cycle de l’Invisible ».

Ce roman narre la correspondance fictive entre Oscar un jeune malade atteint d’une leucémie incurable, et Dieu (Chrétien) avec la présence de « Mamie-Rose », une bénévole de l’Hôpital accompagnant les malades. Ce roman, aborde avec une simplicité enfantine, à travers les pensées d’un enfant de 10 ans, les thèmes de la mort, de la religion et des diverses étapes de la vie, mais aussi les questions qu’un Homme peut mettre toute une vie à formuler, dans un laps de temps très court, c’est-à-dire le temps qu’il reste à Oscar avant de mourir.

Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques, ainsi que les autres symptômes, et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le malade comme un être vivant, et la mort comme un processus naturel. Les accompagnants s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil.

Ainsi Oscar est un enfant de dix ans, lucide, espiègle, et authentique qui est atteint d’une leucémie, celui-ci ayant bénéficié d’une greffe de moelle osseuse qui n’a pas marché, il nous le laisse sous-entendre en disant « je sens bien que je ne fais plus plaisir » p12. Il est accompagné par Mamie Rose, une bénévole de l’Hôpital, « une vieille amie » et « catcheuse » imaginaire, qui lui suggère d’écrire à Dieu tous les jours, en ne lui demandant qu’une seule faveur quotidienne, pour se sentir moins seul. Ainsi chaque jour de la vie d’Oscar sera décrit par une lettre adressé à Dieu, racontant ses déceptions liées à ses parents ou encore son amour pour Peggy Blue, une jeune patiente du service. Chaque jour représentant une tranche de vie condensé d’une personne, jusqu’à la mort du jeune garçon.

 Tout au long du livre, Oscar se pose des questions existentielles très pertinentes est intéressantes à exploiter. Ainsi, la phrase qu’il rétorque p17. A Mamie-Rose m’a particulièrement interpellé : « On fait comme si on ne venait à l’Hôpital que pour guérir. Alors qu’on y vient aussi pour mourir ». En France, il existe un certain tropisme de vouloir guérir à tout prix et on oublie que le ‘prendre’ soins s’applique dans la vie comme face à la mort ; comme si celle-ci était tabou. Cet exemple est typique de notre société par rapport à d’autres ethnies (notamment asiatique) qui acceptent la mort comme faisant partie de la vie. Cette phrase soulève un des maux du système hospitalier français et m’a particulièrement interpelé car je l’ai vécu en stage de réanimation, ou il m’a semblé qu’un médecin n’était pas bien formé à l’accompagnement dans la mort pour le patient et pour la famille.

Oscar utilise, ici, des mots crus et est doté d’une certaine clairvoyance pour un enfant de cet Age, « faut pas déconner Mamie-Rose », ou encore « Laisse tomber. Mes parents y sont cons ». Utiliser des jurons renforcés au fait, que le jeune garçon croit aux histoires de catcheuses de Mamie-Rose, crée un décalage qui renforce le côté tragique de la situation.

La situation qui m’a le plus touché c’est lorsque Mamie-Rose s’adresse à Dieu par l’intermédiaire d’une lettre dans le dernier chapitre du livre, tout comme le faisait Oscar. Elle raconte comment il est mort, paisiblement, sans personne car il « voulait les épargner ». L’enfant dans l’imaginaire collectif est une entité intouchable, pur et l’objet d’amour des parents, le mettre en scène dans ce livre et s’imaginer la mort est quelques chose d’assez difficile car ce n’est pas la suite logique des choses, comparé à une personne âgée et ayant vécue sa vie. Après, par rapport à cette situation, bien que fiction, j’ai l’impression et j’aime croire que tout a été fait pour aider dans ses derniers moments le jeune malade.

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