Oscar et la dame Rose, Éric-Emmanuel SCHMITT

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LIPPOT Rachel

Anne de Geoffroy-Manuela Marie Justin                                              Promotion 2022 – 2025

Les éléments signalétiques

Type de document

Le document “Oscar et la dame Rose ”est une monographie épistolaire écrite par Éric-Emmanuel SCHMITT publiée aux éditions Magnard en 2006.ISBN:978-2-210-75490-4, il a 115 pages.

Localisation du document

Le document se trouve dans ma Bibliothèque personnelle à mon domicile, il a été acheté sur Amazon.

Biographie de de l'auteur

Éric Emmanuel Schmitt est né 28 mars 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon de nationalité Française il se naturalise belge en 2008. C'est un normalien, agrégé de philosophie, docteur, écrivain contemporain dont les œuvres sont publiées et traduites en plusieurs langues à travers le monde il est passionné de musique. Il s'est fait connaître dans un premier temps au théâtre avec la nuit des Valognes en 1991 suivi de plusieurs succès tel que : Frederick ou le boulevard du crime avec Monsieur Belmondo, le libertin avec Bernard Giraudeau, il a reçu des récompenses tel que des Molières grâce à ses pièces et le grand prix du théâtre de l'académie française. Ses pièces sont jouées dans plus de cinquante pays et traduites en quarante-huit langues. Il est devenu l’un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Son œuvre Oscar et la dame Rose est publié en 2002, cet ouvrage est bouleversant car il parle de la fin de vie. Cet œuvre fait partie d'une série de huit récits “le cycle de l'invisible” basé sur la spiritualité et l'enfance de cette série nous avons des œuvres comme : “le sumo qui ne pouvait grossir”, “Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran” et bien d'autres encore...

2- Résumé

Mots clés :

-Enfant

-Accompagnement

-Mort

-Spiritualité

Résumé : Oscar et la dame rose est une œuvre littéraire qui nous parle d'un petit garçon de 10 ans qui se nomme Oscar. Il a un cancer et sait (après avoir écouté à la porte du bureau de son médecin, qui annonçait à ses parents) qu’il ne guérirait pas de sa maladie et qu’il ne lui restait plus que quelques jours à vivre. Oscar fait la connaissance d'une dame qu'il surnomme Mamie Rose. Elle appartient à un groupe de dames en blouse rose qui viennent rendre visite aux enfants malades. Le petit garçon tissera des liens d'amitié avec elle. C'est auprès d'elle qu'il pourra parler librement de sa maladie. Oscar se pose beaucoup de questions face à sa maladie mais ne trouve pas vraiment de réponses auprès de ses parents et des soignants qui semblent tous dépassés par la situation. Mamie Rose lui racontera ses aventures de combattante pour l'égayer. Elle lui suggérera de rédiger des lettres à Dieu, une par jour (Une journée correspondra à dix ans de vie), dans ces Lettres Oscar pourra livrer ces émotions, ses questions, raconter ses journées. C'est dans cette spiritualité que Oscar trouvera refuge et fera face à sa maladie jusqu'à la fin de sa vie. Oscar rencontre son premier amour Peggy, hospitalisé dans le même service. Il fera la paix avec sa famille pour qui il ressentait de la colère suite à leur attitude face à sa maladie. Il aura écrit pendant douze jours et décèdera à 120 ans. La dernière lettre sera écrite par Mamie Rose qui remercie dieu d'avoir rencontré Oscar.

Résumé : (260 mots)

1-Analyse critique

Nous référant à l’accompagnement tel que défini par la haute autorité de santé (HAS), il s’agit d’un processus dynamique engageant différents partenaires dans un projet cohérent, au service de la personne, soucieux de son intimité et de ses valeurs propres. Il implique donc un certain nombre de corps de métiers et d’entités (médecins, infirmiers, psychologues, parents, amis et connaissances...) Qui de concert se mettent en action afin d’atteindre un objectif, le "bien-être du patient en occurrence”. Aussi comment malgré l’hétérogénéité d’un tel ensemble pourrons nous mettre en place une cohésion, et les conditions optimales, afin d’atteindre notre objectif (l’accompagnement efficient de nos patients en fin de vie et leurs proches) ? Dans mon analyse je me limiterai à l’accompagnement en institution et afin de répondre à notre problématique, mon analyse portera sur :  L'identification des besoins d’une personne en fin de vie, la mise en place d’un projet d’accompagnement et la cohésion des différents intervenants, les limites de l'accompagnement.

En ouverture de nos propos je citerais Doris Lussier qui, nous invite à méditer sur le sens de la mort : “ ...Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, pourquoi mourir ne serait-elle pas qu’une façon douloureuse de devenir heureux ?”. ^[1] Malgré ces perspectives optimistes, cette citation connote tout de même une profonde idée de douleur lié à la mort. Et donc nous devons prendre en considération le fait que les relations de deuil ont bien souvent été vécues par le patient à différents moments de sa vie (décès de proches, chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, rémission...).

Dans la même veine, la prise en compte des considérations sociales de notre patient ne peut pas être négligée (considérations religieuses, accompagnement familial, considérations culturelles...). Aussi toutes ces dispositions démontrent l’absolue nécessité pour le personnel soignant de développer de solide capacité d’écoute, mais aussi d’empathie afin de cerner de la façon la plus juste les attentes du patient. 

“l’équipe pluridisciplinaire fera preuve de tact et d’empathie pour diffuser l’information et devra s’adapter aux réactions émotionnelles de chaque patient.
Il ne faut pas oublier que chaque personne réagit différemment face à la maladie et peut être plus encore face à la fin de vie qui approche”^[2] Véronique Dauvergne

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