Fiche De Lecture: Balzac Et La Petite Tailleuse Chinoise, Dai Sijie
Dissertations Gratuits : Fiche De Lecture: Balzac Et La Petite Tailleuse Chinoise, Dai Sijie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar julou8 • 29 Avril 2015 • 1 920 Mots (8 Pages) • 2 198 Vues
Balzac et la petite tailleuse chinoise, Dai Sijie
Personnages :
Le narrateur (17 ans) : est plutôt réservé. Son père est pneumologue et sa mère spécialiste des maladies parasitaires (à Chengdu proche du Tibet). Il joue du violon, son instrument a une grande importance pour lui et lui permet de s'évader loin de ses soucis. Garçon de la ville, il possède un coq orgueilleux à plume de paon et une horloge. Ils ont 3 chances sur 1000 de sortir.
Luo (18 ans) : meilleur ami du narrateur, Luo était son voisin de palier avant leur départ pour la rééducation. Il est beaucoup moins timide est également issu du milieu médical : son père, dentiste, a soigné les dents de Mao Zedong, de sa femme, et du président de Chine avant le coup d'Etat de Mao. Cela lui coûte, ainsi qu'à toute sa famille, d’être « ennemi du peuple » car il a suggéré que Mao portait un dentier. Luo est un bon conteur. Garçon de la ville, il a peur des hauteurs.
« Le phénix du Ciel » comprend 20 villages. Ils habitent dans une maison dans la porcherie où vivait une grosse truie.
Le chef du village : communiste, trois gouttes de sang dans son œil gauche.
Un coq : orgueilleux à plume de paon, d’une couleur verdâtre triée de raies bleu foncé
La princesse de la montagne du Phénix du Ciel : elle porte une paire de chaussures rose pâle, en toile à la fois souple et solide, à travers laquelle on pouvait suivre les mouvements de ses orteils à chaque coup qu’elle donnait au pédalier se sa machine à coudre. Ces chaussures étaient ordinaires, bon marché, faites à la main, et cependant, dans cette région où presque tout le monde marchait pieds nus, elles sautaient aux yeux, semblaient raffinées et précieuses. Ses chevilles et ses pieds avaient une jolie forme, mise en valeur par des chaussettes en nylon blanc.
Une longue natte, grosse de 3 ou 4 cm, tombait sur sa nuque, longeait son dos, dépassait ses hanches et se terminait par un ruban, rouge, flambant neuf, en satin et soie tressés
Son père : l’unique tailleur de la région, ne reste presque jamais chez lui.
Le Binoclard : peureux, son père est écrivain et sa mère poétesse
Résumé :
Le roman commence par l’inspection du chef du village du violon (c’était le seul objet duquel il pouvait émaner une saveur étrangère, une odeur de civilisation qui pourrait éveiller les soupçons des villageois). Après l’avoir fait passer par toutes les mains des villageois, le chef décida de le brûler. Alors Luo intervint et proposa à son ami de jouer pour leur montrer que c’est un instrument de musique. Sous le pseudonyme de Mozart pense à Mao, le narrateur joua une sonate interdite en Chine comme toutes les musiques Occidentales. Alors tous les villageois se calmèrent pour écouter. Ce fut le premier jour de rééducation de Luo et du narrateur. Ils avaient marché toute la journée dans la montagne et leurs vêtements, leurs cheveux étaient couvert de boue.
La rééducation se déroulait dans la Chine Rouge, à la fin de l’année 68, le grand timonier de la révolution, le président Mao lança un jour une campagne qui changea le pays : les universités furent fermées et les lycéens (les jeunes intellectuels) qui avaient fini leurs études secondaires, furent envoyés à la campagne pour être rééduqués par des paysans (Mao haïssait les intellectuels). Eux, ils étaient arrivés au début de l’année 1971 mais ils n’étaient pas lycéens, ils ont juste fait 3 ans de collège (sans cour de maths, de physique et de chimie).
La montagne s’appelle « le phénix du Ciel ». Luo possède un coq et une horloge la seule du village, ce dernier devint le centre du village, le chef du village réveillait tout le monde à 9 heures. Luo et le narrateur n’aimaient pas aller travailler dans la montagne aux sentiers abrupts, étroits et où le corps humain représente le seul moyen de transport. Ils portaient de la merde sur le dos. Un jour, Luo remonta l’heure d’une heure pour pouvoir dormir encore un peu et ils perdirent la notion du temps à force de répéter l’action.
Souvent, le chef les envoya voir des films pour qu’ils les racontent au village.
Un jour, ils décidèrent d’aller voir le Binoclard et sur la route ils rencontrèrent le Tailleur qui leur cri : Way-ol-in.
Quelques semaines plus tard, ils entrèrent dans la boutique du Tailleur. Elle ne lisait pas beaucoup. Elle plait à Luo mais elle n’est pas très civilisée.
Ensuite ils travaillèrent dans une mine qui pouvait chuter à tout instant. Luo attrapa le paludisme et les vieux le tapèrent au dos pour chasser la maladie. La Petite Tailleuse les invita à raconter une histoire. Mais arrivés au village, la Tailleuse le fit dormir et lui enduisit son poignée avec des plantes. Le soir, elle appela des sorcières qui pendant qu’elles soignaient Luo, écoutaient le narrateur racontant le film mais les sorcières ne pleurèrent pas et au milieu, Luo dans un souffle la phrase de la fin et toutes les souricières pleurèrent.
Le Binoclard possédait une valise secrète. Ils allèrent souvent dans sa maison pour manger. Comme Le binoclard avait cassé ses lunettes, Luo proposa de l’aider à porter son sac de riz en l’échange d’un livre, il accepta et leur donna un livre de Balzac(Ursule Mirouët). Pour garder une trace de la lecture, le narrateur copia une partie du texte sur son blouson en mouton. Luo lui, était allé coucher avec la Tailleuse comme des
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