Dissertation: Quel type de savoir sur l’homme la littérature est-elle en mesure de dispenser ?

Quel type de savoir sur l’homme la littérature est-elle en mesure de dispenser ?

Le but premier de la littérature est de divertir le lecteur. Elle permet au lecteur de s’évader du monde dans lequel il doit vivre. Le but second est de faire réfléchir celui-ci sur ce qu’il est en train de lire. L’auteur y parvient la plupart du temps par le biais d’une histoire ou bien alors directement en faisant des critiques de l’Homme sur sa façon d’être et de vivre. De nombreuses œuvres littéraires dispensent une description subtile et détaillée de l’Homme en lui-même.

La littérature diffuse alors un certain savoir sur le genre humain. Qu’apporte donc la littérature à ses lecteurs ?

Dans un premier temps nous verrons que la littérature enrichit la connaissance de l’Homme par le biais des œuvres littéraires, par la suite nous montrerons que la littérature révèle les grandeurs et les misères de la condition humaine.

La littérature permet au lecteur d’enrichir sa culture et sa connaissance du monde dans lequel il doit vivre et sur lui-même. Effectivement de nombreux auteurs nous présentent la nature de l’Homme avec leurs œuvres littéraires.

La littérature décrit les hommes comme des êtres compliqués mais d’une subtilité rare. Ainsi l’homme peut être bon ou mauvais. Quelque soit sa nature, l’Homme a des sentiments, le plus « courant » étant celui de l’amour. L’Homme est en perpétuelle recherche de sa moitié.

Par exemple, dans la pièce Antigone de Sophocle, on est témoin ici de l’amour fraternel que porte Antigone à Polynice. Son frère est alors privé de sépulture par l’édit de Créon ; Antigone ne peut alors s’empêcher d’enfreindre cette règle imposée par son oncle pour que Polynice repose en paix. En ignorant l’édit, Antigone risque la mort pour sauver la dignité de son frère.

Par ailleurs dans « un long dimanche de fiançailles » de Sébastien Japriset, l’auteur nous décrit une histoire d’amour mise à rude épreuve pendant la Première Guerre Mondiale. C’est l’histoire d’un jeune homme de 19 ans fiancé à Mathilde, il est condamné à mort pour avoir tenté de se mutiler. Tout au long du roman Mathilde va essayer de retracer le parcours de son bien aimé : elle ne perd jamais espoir. L’amour est donc plus fort que la mort.

La littérature nous décrit aussi que l’Homme sait tisser de puissants liens d’amitié et fait preuve d’une grande solidarité.

Ainsi dans « l’Ami retrouvé » de Fred Uhlman, est racontée une véritable histoire d’amitié entre Hans et Conrad. Hans est fils d’un médecin juif et Conrad fait parti d’une famille bourgeoise allemande. Nous sommes en 1930 et la montée du nazisme va bouleverser leur destin. Hans va découvrir que dans la maison de Conrad, plus précisément dans la chambre de sa mère prône un portrait d’Adolf Hitler, Hans va alors s’éloigner de son ami par crainte qu’il soit des leurs. Hans apprendra plus tard que son Ami Conrad a été exécuté pour avoir participé à des actions anti nazi … Ce roman nous montre la solidarité de Conrad envers Hans qui était en danger.

Mais la littérature peut par opposition nous montrer des Hommes mauvais et nous expliquer ce « phénomène » en détails.

On rencontre ce cas de figure dans la pièce de Wajdi Mouawad « Incendies », une réécriture du mythe d’Œdipe dans laquelle Abu Tarek (Œdipe) est un homme mauvais presque sans sentiment, c’est un enfant abandonné à la naissance. Il a une part de lui extrêmement sombre : son rôle de bourreau et une part d’amour : celui

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