Question sur le parcours La célébration du monde
Cours : Question sur le parcours La célébration du monde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Catrina LASFARGEAS • 14 Mai 2023 • Cours • 662 Mots (3 Pages) • 232 Vues
Questions : Corpus sur la célébration du monde
- Quelle place la Nature occupe-t-elle dans ces textes ? Quelle part prend-elle dans la célébration du monde ?
Dans ces textes, la nature occupe une place centrale. Dans les Métamorphoses d’Ovide, on retrouve une nature généreuse « « la terre donnait tout » d’elle-même « terre sans labour portait des fruits », « fleuves de lait », « fleuves de nectar », « gouttes de miel ». Ovide célèbre une nature non détruite et qui aide les hommes « Libre, intacte de coups de bêche, blessée d’aucune charrue ». Dans rêverie d’un promeneur solitaire, Rousseau met en avant la nature qui offre quelque moment d’évasion de l’esprit et de calme « bruit des vagues », « l’agitation de l’eau », « le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu », « mouvement continu qui me berçait ». La nature offre au personnage de libérer ses pensées et de les laisser divaguées. Dans Histoire de ma vie de Sand, la nature est dépeinte comme une échappatoire dont le personnage a besoin pour se sentir bien « je sautais par la fenêtre du rez-de-chaussée », « comme un poulain échappé », « j’aimais la société des autres enfants avec une passion égale ». Ces enfants qui gardaient les troupeaux ne se gênaient pas pour manger et s’amuser. Dans Regain de Giono, la nature est vivante « le grand peuplier s’est mis à leur parler », « le ruisseau des Sauneries qui les a accompagnés », « le vent du soir qui les a rejoints , « on entend respirer les herbes ». LA nature prend place de manière évidente dans la célébration du monde puisqu’on cherche à célébrer un monde ou l’homme est en communion avec la nature, on célèbre tout ce qu’elle a à nous offrir.
- Quels autres éléments contribuent au bonheur des personnages (qu’ils soient ou non narrateur) ?
Les autres éléments qui contribuent aux bonheur des personnages sont tout d’abord un monde sans contraintes, ni commandement « sans chef », « sans loi », « ne craignait pas le regard de son juge ». Le respect de la nature était inné « respectait la foi et le droit ». De plus le monde n’est pas marqué par la guerre et les paysages non changés par celle-ci « les fosses en pente raide n’entouraient pas encore les villes », « ni trompette de bronze », « ni corne de bronze courbé », « ni casque », « ni glaive » ; c’est le « calme » et la paix qui régnaient en maitre sur la vie « de bons loisirs » des personnages. Ensuite la liberté de penser et de s’échapper « chassant de mon âme tout autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse », « sentir avec plaisir mon existence sans prendre la peine de penser », « courte réflexion sur l’instabilité des choses de ce monde ». Puis, un autre élément très important est l’entourage. Les amis, la famille « ma grand-mère », « Fanchon, Pierrot, Liline, Rosette, ou Sylvain ». Le plaisir des relations sociales et humaines « nous formions des danses échevelées », « nous goûtions sur l’herbe avec nos galettes », c’est ce monde d’insouciance qui rend heureux les personnages « tout nous était régal ». Enfin, les petits moments et les anecdotes partagées « puis il les a laissés pour de la lavande, puis il est revenu, puis il est reparti avec trois grosses abeilles » ; « Et ça les a amusés » ou encore « Arsule, à côté de lui, fait le pas d’homme pour marcher à la cadence » ; « Et elle rit ».
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