"Manon Lescaut", 1731, Abbé Prévost, La mort de Manon, p. 196-198, lignes 2152-2177
Guide pratique : "Manon Lescaut", 1731, Abbé Prévost, La mort de Manon, p. 196-198, lignes 2152-2177. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 4n701n3 • 17 Janvier 2024 • Guide pratique • 727 Mots (3 Pages) • 240 Vues
"Manon Lescaut", 1731, Abbé Prévost, La mort de Manon, p. 196-198, lignes 2152-2177
Explication linéaire : Introduction
a. Vie de l’abbé Prévost
L’abbé Prévost est un auteur du XVIIIe siècle, né en 1697 à Hesdin (en Artois) et mort en 1763 à Chantilly. Son oeuvre se situe dans la continuité du mouvement du classicisme, mais on peut aussi repérer plusieurs indices d’un certain libertinage. L’abbé Prévost est issu d’une famille bourgeoise aisée de l’Artois.
• Ses années de formation (jeunesse) sont particulièrement instables, car il alterne entre des périodes d’études chez les Jésuites, d’où il se fait plusieurs fois renvoyer, et d’autres où il s’engage dans l’armée, pour déserter quelques mois plus tard.
• En 1726, il est ordonné prêtre.
• En 1728, il rejoint Paris, où il fréquente les salons littéraires, notamment celui de Madame de Tencin. Il commence à publier les premiers tomes des Mémoires d’un homme de qualité. Mais il quitte aussi son monastère sans autorisation, ce qui lui vaut d’être poursuivi par la Justice. Il s’enfuit à Londres.
• En 1729, il devient précepteur du fils de Sir John Eyles (ancien lord-maire de Londres). Mais ayant tenté de séduire et d’épouser la fille, il est chassé.
• En 1731, paraissent en Hollande les derniers tomes des Mémoires d’un homme de qualité. Il rencontre Hélène Eckhardt (dite Lencki) qui devient sa maîtresse.
• En 1733, l’abbé Prévost est très endetté. Il publie séparément à Paris Manon Lescaut (le 7e et dernier roman des Mémoires d’un homme de qualité). Le roman est jugé immoral et est interdit.
• En 1734-1736, il rentre en France et trouve la protection du Prince de Conti dont il est l’aumônier (assure le service et l’enseignement religieux).
• C’est à partir de 1746 qu’il s’installe à Chaillot près de Paris, il acquiert une maison aussi près de Chantilly et mène désormais une vie rangée.
• En 1753, paraît une nouvelle édition de Manon Lescaut, corrigée, enrichie de l’épisode du Prince italien et de gravures de Pasquier et Gravelot. (voir pp. 18, 27, 51, 79, 103, 124, 131, 159, 179 et 197 de votre édition).
• En 1763, l’abbé Prévost s’est retiré à Saint-Firmin, près de Chantilly, où il décède d’une rupture d’anévrisme (AVC).
Œuvre principale :
Malgré une oeuvre assez abondante, on ne retient de l’abbé Prévost que l’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, abrégée en Manon Lescaut ; encore faut-il mentionner que ce roman constitue le 7e et dernier volume des Mémoires d’un homme de qualité qui s’est retiré du monde. Signalons toutefois aussi : Le philosophe anglais ou histoire de M. Cleveland (1731-1739) –
Histoire d’une Grecque moderne (1740) – Histoire de Guillaume le Conquérant (1742).
b. Présentation de l’oeuvre.
Manon Lescaut est le 7e et dernier tome d’un ensemble romanesque intitulé Mémoires d’un homme de qualité qui s’est retiré du monde. Ce roman est publié en Hollande en 1731, c’est-à-dire à l’étranger, parce qu’il est jugé immoral. L’édition définitive est celle de 1753. Le public a été surpris par ce 7e volume, car la parole est donnée, quelques pages après le début, au chevalier des Grieux, et c’est lui aussi qui clôture le roman et la série romanesque, alors qu’on attendait la suite et fin des
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