La Scène De La Rencontre MANON LESCAUT Abbé Prévost

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La Scène De Rencontre - Manon Lescaut - Abbé Prévost

Mémoire: La Scène De Rencontre - Manon Lescaut - Abbé Prévost

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Soumis par:  Caresse  25 janvier 2012

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Mots: 1887   |   Pages: 8

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Manon Lescaut de l’abbé Prevost

- La scène de rencontre -

Comment la rencontre introduit elle ici la fatalité ?

On connaît l’issue malheureuse… En quoi cette scène l’annonce-t-elle ?

En quoi la voix du narrateur est elle double ?

En quoi ce récit est il contradictoire ?

PLAN :

I- Une scène attendue car c’est un tournant dans la vie de DG

1) La mise en valeur de la rencontre

2) La métamorphose du jeune homme

3) Un tournant dans la vie de Des Grieux

II- Le point de vue double du narrateur

1) Le discours rapporté

2) La superposition du narrateur sur le héros

3) L’ évocation de Manon, éclairée par la suite

III- Une rencontre fatale

1) Des références divines confuses

2) Souffrances : langage hyperbolique

3) L’importance de l’apparence

4) Le regard ironique de l’auteur

INTRO :

Des Grieux raconte son histoire au marquis de Renoncour. Celui ci a déjà vu Manon lors de leur première rencontre. C’est seulement lors de leur 2ème rencontre, à Calais, que le jeune homme effectue son récit. Il met ici en scène la rencontre de Manon, moment décisif de son existence puisque le coup de foudre va en modifier le cours. Cette scène est bien évidemment attendue dans un roman d’amour et correspond bien à ce genre (qques clichés). Ce récit est également éclairé par la distance temporelle puisque c’est un récit rétrospectif du fait que le narrateur ait déjà vécu la scène et nous restitue ses sentiments.

I- Une scène attendue car c’est un tournant dans la vie de DG

1) La mise en valeur de la rencontre

- Contextualisation temporelle précise

+ 1ère phrase simple = un garçon banal ds un journée banale

+ plus que parfait = l’important est ce qui va suivre

- Contextualisation spatiale précise

DG et Tiberge sont de passage, il vont de « cette ville » (Amiens) à « chez mon père » : lieu de stabilité

- Les héros sont disponibles, ils ne font rien donc sont attentifs aux autres

- Manon est isolée ; qques femmes il en resta une = audace car les [***]femmes de condition n’était pas censée rester seule (chaperon)

2) La métamorphose du jeune homme

- le tempérament de DG avant/après

+ AVANT = « nous » (je et Tiberge), « excessivement timide »

+ APRES = juste « je » , imparfait s’oppose au passé simple -> DG commence à prendre les choses en main « j’avais le défaut de…mais je m’avançais vers la maitresse de mon cœur » .

- clichés du coup de foudre, DG découvre le désir

« la maitresse de mon cœur » + personnification de l’ Amour + « la douceur de ses regards » -> DG découvre la féminité.

- DG devient un homme d’action, il devient entreprenant.

3) Un tournant dans la vie de Des Grieux

- « elle me parut si charmante » -> « me » est COI : DG reçoit la vision de M

- « je me trouvais enflammé » -> « je » assiste impuissant à sa propre transformation.

- « je me trouvais » -> il trouve un sens à son existence

⇨ aboutit sur un engagement. DG est loyal « ma vie » (contrairement à Manon)

II- Le point de vue double du narrateur

1) Le discours rapporté

- Le discours indirect de Manon : « elle me dit… » et « elle me confessa… » le narrateur veut faire parler Manon pour la faire revivre + vocab religieux de ce discours (confessa) = forme de respect vis à vis d’une morte

- Le discours narrativisé ET indirect de DG : très banal, paroles habituelles et stéréotypées des étapes de l’engagement.

2) La superposition du narrateur sur le héros.

- le narrateur expérimenté met des mots sur ce qu’il a vécu : « l’amour me rendait déjà si éclairé » -> C’est très classique (du XVIIème) car basé sur la religion et la raison, janséniste « la volonté du ciel ».

- DG tente de justifier sa conduite indigne d’un noble auprès du marquis de Renoncour (qui est aussi noble):

+ l’ Amour est responsable : « une force supérieure à la raison »

+ il était noble en voulant délivrer Manon de « la tyrannie de ses parents »

+ il n’a juste pas eu de chance « hélas !... » (1ère phrase) -> pathétique qui rend Renoncour compréhensif en qques sortes.

3) L’évocation de Manon, éclairée par la suite

- Une évocation floue qui ajoute au charme de Manon et permet le rêve

+ « la belle inconnue »

+ « un air charmant » mais pas de vraie description

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