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La symbolique du monstre dans la pièce Rhinocéros

Dissertation : La symbolique du monstre dans la pièce Rhinocéros. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2023  •  Dissertation  •  948 Mots (4 Pages)  •  263 Vues

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Dans les années 1940, plusieurs évènements ont marqué le monde entier, tels que : la deuxième guerre mondiale et la nazification. Plusieurs personnes ont été touchées par ces évènements et ce fut le cas d’Ionesco. Eugène de prénom est née en 1909 et il est devenu un des dramaturges les plus populaires grâce à trois œuvres dont : La cantatrice chauve, Les chaises ainsi que Rhinocéros. Créée en Allemagne en 1959, Rhinocéros fût écrite en trois actes. Dans cette pièce, Ionesco représente la rhinocérite, c’est-à-dire, la transformation des personnages en rhinocéros. En écrivant cette œuvre, il y fait un lien précis avec ce qu’il a vécu dans les années 1940, la nazification ainsi que la deuxième guerre mondiale. Dans son œuvre, il expose deux symboliques, deux définitions du monstre. Dans l’analyse qui suivra, il sera question de définir les deux symboliques du monstre. Premièrement, il se voit lui-même comme « le dernier homme dans cette île monstrueuse » et deuxièmement, il vient à ce voir comme « une anomalie, un monstre ».

Tout d’abord , nous avons le premier sens du symbole qu’on peut voir à travers la citation suivante : «le dernier homme dans cette île monstrueuse». Il se définit ainsi, car tous les habitants de son petit village ont décidé d’accepter de se transformer en rhinocéros. Il se définit comme étant le dernier homme, car tous les habitants ont un physique et une mentalité différente de lui. Commençons par constater le physique différent entre Bérenger ainsi que les rhinocéros. Le champ lexical suivant vient démontrer que le physique des rhinocéros est très différent de Bérenger et c’est le pourquoi il se sent comme le dernier homme : corne (p.107), peau dure (p.161), vert sombre (p.161), bosse (p.96), respiration bruyante (p.97). Ces mots mettent en évidence le physique atypique dont disposent les rhinocéros. Cela fait en sorte que Bérenger ne se sent plus à sa place parmi eux. Lorsqu’il parle d’une île monstrueuse, il fait référence aux rhinocéros, car ils n’ont pas le même physique que lui, alors ils les considèrent comme monstrueux. En plus de leur physique, certains personnages commencent à les envier pour leur physique, mais aussi pour ce qu’ils sont devenues, c’est-à-dire, identique à tout le monde, en majorité. Daisy commence à les envier et exprime ce qu’elle ressent à Bérenger face à eux : «Ils ont l’air gais. Ils se sentent bien dans leur peau. Ils n’ont pas l’air d’être fous. Ils sont très naturels. Ils ont eu des raisons.» (p.156). Dans cette anaphore, Daisy met l’accent sur le «Ils» afin de parler des rhinocéros. Elle démontre à Bérenger ce que les habitants du village sont devenues, de majestueux rhinocéros, alors qu’eux sont encore que de simples humains. De plus, le fait que Daisy mettre l’accent sur le «Ils» afin de désigner les rhinocéros, la rend obsessionnel, car elle voudrait être comme eux et elle décide de mettre fin à son humanité et de faire partie des rhinocéros. En bref, Ionesco se voit à travers Béranger et il se décrit comme «le dernier homme dans cette île monstrueuse», car il est encore un humain et il n’a pas le même physique et la même mentalité que les rhinocéros.

Ensuite, nous avons le deuxième symbole qu’on peut voir à travers la citation suivante : « une anomalie, un monstre ». Il se définit maintenant ainsi,

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