La princesse de Clèves : arrivée à la cour

La princesse de Cleves : Arrivée à la cours

Madame de Lafayette nait en 1634 dans une famille de la petite noblesse et décède le 25 mai à Paris. A paris, elle anime un salon littéraire et côtoie des homme et des femmes de lettre comme Madame de Sévigné et Larochefoucaud. Elle appartient au classisisme. Elle a écrit plusieurs romans  dont « La princesse de Montespens » et « La contesse de Tendes » La Princesse de Cleves, publié en 1678 remporte un succes immédiat et est considéré comme le premier roman moderne français ainsi que le premier roman psychologique.Il appartient au registre romantique et ua classisisme. Le narrateur est externe et le point de vue omniscient. Les thèmes sont l'opposition entre la vertue et la passion. Le récit s'inscrit dans un cadre historique précis : Celui de la cour d'Henri II. L’œuvre relate les difficultés d'une jeune femme noble à choisir entre sa vertu et son cœur.

Le passage que nous allons étudier se situe dans la première partie du roman . Il s'agit de la première apparition de Mlle de Chartres à la cour et dans le roman. Auparavant Madame de Lafayette nous a  présenté la cour  qui est le cadre dans lequel l'héroine va évoluer : le lecteur est l'attente de l'appartion de celle-ci.

Nous allons voir comment, à travers le portrait initial de Mlle de Chartres, Madame de Lafayette prépare le lecteur à la suite du roman.

Nous verrons dans un premier temps le portait de Mlle de Chartres à travers les yeux de la cour, puis  la présentation de son éducation particulière conduite par sa mère et enfin la vision idéalisé que Madame de Lafayette nous donne de son héroïne.

1. Son apparition à la cour.

Le lecteur découvre l’héroïne du roman à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans. Tout est mis en œuvre pour retarder son apparition et susciter l’intérêt.

a- l'effet d'attente et de mystère

• Les premières phrases = un effet d'attente, de mystère ( formule impersonelle « il parut » = apparition magique comme cendrillon , article indéfini « une beauté » + l'héroine n'est pas nommée.
• Convergence de tous les regards : intérêt de la cour = intérêt du lecteur (champs lexical du regard : attira, les yeux, admiration qui vient du latin miror = voir)

b- un modèle de perfection

• Incarnation de la beauté (métonymie « une beauté »)
• plus que parfaite, statut social exceptionnel (registre épidictique avec hyperboles et superlatifs « beauté parfaite, belle personne «  une des plus grandes héritière », d’autant plus que l’auteure présente la cour comme un vivier de gens beau « si accoutumé à voir de belles personnes ) avec adverbe d’insistance « si »
• pas de détail, pas de description, portrait abstrait = beauté suggérée = faire rêver le lecteur : chacun peut imaginer sa beauté idéale.

A travers cette présentation à la fois mystérieuse et plus que flatteuse attirant déjà tous les regards, on imagine facilement que La princesse de Clèves provoquer l’intérêt et le désir amoureux  à la Cour !

2- Une éducation hors du commun, loin de la cour

Après avoir découvert le personnage de la P de C d’un point de vu physique, nous allons pouvoir la découvrit d’un  point de vue moral à travers l’éducation que lui a donné sa mère dont l’auteure trace un portrait élogieux

Pour aider le lecteur à saisir le personnage, madame de Lafayette effectue une analepse : retour vers le passé (utilisation de l'imparfait et du plus que parfait.) orpheline de père, élevée loin de la cour.

a-Une mère d’exeption

• Qualité morales hors du commun de M de Chartres = mère d’exception : accumulation de substantifs laudatifs « le bien, la vertu, le mérite » mis en valeur par l'adjectif hyperbolique « extraordinaire »
• =pas couvent ou précepteur mais Madame de Chartres elle-même qui va éduquer sa fille (rarissime) : champs lexical de l'implication (donné ses soins », « travailla », « cultiva », « songea aussi à lui donner » adverbe « aussi », sujet de tous les verbes « elle » répété = polysyndète

b- une éducation originale

• Programme éducatif prôner par  Madame de Lafayette à travers le personnage de  Madame de Chartres = critique de l’éducation traditionnelle (utilisation du présent de vérité générale « s'imagine, plongent », « est » et du modélisateur « s’imagine ») + présentation de sa vision de ce que devrait être l’éducation d’une jeune fille :

1- inculquer des valeurs morales (« la vertu » 2 X), le contrôle de soi, une extrême défiance de soi-même » préparer à la vie conjugale

2- ne pas avoir de tabous « opinion opposée » 

3- ne pas contraindre « persuader »

4- s'appuyer sur des exemples concrets (champs lexical de la vue  (lui montrait , lui faisait voir)

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