La Peau de Chagrin, Balzac
Commentaire de texte : La Peau de Chagrin, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar YoYodu95 • 28 Février 2023 • Commentaire de texte • 1 313 Mots (6 Pages) • 1 097 Vues
Introduction:
Honore de Balzac celebre auteur de la 1er partit du 19e a ecrit au long de sa vie une oeuvre romanesque de plus de 90 roman qu'il nomme "La Comedie Humaine".Son but est de faire concurrence a l'Etat civil grace a une description minutieuse de la societe de son epoque.
La Peau de Chagrin qu'il publie en 1831 fait partit de la comedie humaine c'est un roman cle de Balzac car il y expose sa conception de l'existence humaine,selon lui notre vie disposerait d'un capital d'energie que le desir et la volonté consument et detruisent.On ne peut pas classe l'oeuvre dans un mouvement literaire unique car il est a cheval entre le mouvement fantastiques le compte oriental et le roman realiste.On etudira l'oeuvre selon le parcours les romans de l'energie :creation et destruction.
Dans ce texte Balzac s'ouvre sur la description d'une maison de jeu située, en cette année 1830, au Palais-Royal: le lecteur pénètre dans cet endroit mal famé sur les pas d'un personnage dont on ne sait rien, sinon qu'il ne semble pas y être à sa place. Notre extrait constitue le premier portrait de celui qui sera le personnage principal de La Peau de chagrin: pourtant, loin de satisfaire les attentes du lecteur à son sujet, le romancier joue de sa frustration en renforçant sa dimension énigmatique et inquiétante. De lul, on ne voit que ce que peuvent observer les joueurs,eux-mêmes fascinés, semble-t-il, par son état émotionnel extraordinaire
Problematique:
Nous nous demanderons donc comment Balzac joue des attentes du lecteur pour construire avec efficacité le portrait d'un personnage aussi fascinant qu'étrange. Dans une première partie, nous verrons grâce à quels procédés Balzac brosse un portrait d'un être aussi mystérieux que tourmenté (I. 151-158), avant de montrer, dans une deuxième partie, comment cette apparence résiste à l'interprétation (1. 159-173). Nous montrerons enfin que Balzac présente son personnage au lecteur dans un moment-clé de son existence puisqu'il paraît sur le point de basculer, sans retour possible, dans le vice (I. 174-190).
Analyse lineaire:
1)
A.Dans cet extrait Balzac ne choisit pas un narrateur omniscient pour évoquer son personnage principal mais préfère donner à voir ce portrait à travers le regard des personnes présentes au tripot(Maison de jeu). Le complément circonstanciel de manière «Au premier coup d’œil» associé au sujet «les joueurs» signale que c’est le point de vue de ceux-ci qui servira à décrire le personnage, il s’agit de focalisation externe, ainsi le personnage demeure-t-il énigmatique, comme l’attestent les termes «mystère» et «secret».
B.Dans ces premières lignes, Balzac utilise le champ lexical du corps et des traits du visage: «visage», «traits», «front», «sourire», «plis», «bouche», «yeux» pour decrire le personnage. Les verbes et groupes verbaux «lurent», «étaient empreints», «attestait», «dessinait», «exprimait» traduisent l’idée que le corps parle, et révèle l’intérieur d’une personne. C’est tout un portrait moral et toute une expérience de vie, qui se dessinent à travers les traits du visage de ce personnage: «des efforts trahis», les «espérances trompées», «les fatigues du plaisir» et «la morne impassibilité du suicide».
C.Raphaël apparaît ici comme le type même du jeune romantique «novice», «jeunes traits», plein de délicatesse naturelle «grâce nébuleuse», c’est un être idéaliste «mille espérances» mais malmené.Son mal-être, reflet du mal du siècle de toute cette génération romantique, peut le conduire aux pires extrémités «morne impassibilité du suicide».
2)
A.Trois interprétations au mal-être apparent du jeune homme mystérieux sont suggérées ici:
—La pâleur maladive du jeune homme peut être le résultat visible d’une vie de
débauche, de fêtes, de banquets et de recherche toujours renouvelée des plaisirs, comme le suggère la proposition interrogative directe: «Était-ce la débauche
qui marquait de son sale cachet cette noble figure jadis pure et brûlante, maintenant
dégradée?»;qui est en realite une question retorique.On apprendra plus tard dans le roman, que Raphaël a en effet passé les dernières semaines à s’adonner au vice en compagnie de son ami Rastignac.
—Il peut aussi s’agir de symptômes d’une maladie physique, pathologique du cœur ou
des poumons; C’est en tout cas le diagnostic que pourraient faire les médecins en
examinant «le cercle jaune qui encadrait les paupières, et la rougeur qui marquait les
joues». On verra dans la dernière partie du roman Raphaël consulter, en désespoir des médecins
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