La Peau de Chagrin/ Balzac

Commentaire

  L’extrait de roman s’appelle La Peau de Chagrin, il est écrit par Balzac en 1830. Cet extrait parle du portrait fantastique d’un mystérieux antiquaire. Nous verrons en quoi cet extrait de roman fait-il le portrait précis d’un personnage inquiétant. Premièrement on parlera du « portrait précis » puis deuxièmement d’un « personnage inquiétant ».

  Pour commencer dans cet extrait il y a un portrait précis, nous avons plusieurs informations comme des informations sur le poids, l’Age etc…La citation « petit vieillard sec et maigre » nous donne alors des informations sur l’âge, le poids et la taille. De plus, nous avons aussi des informations précises sur son visage telles que « …qu’un visage étroit et pale. » ou encore « Son large front ridés, ses joues blêmes et creuses » enfin, « …ses petits yeux verts, dénués de cils et de sourcils ».

  Ensuite on n’y retrouve de nombreuses citations qui nous mettent le doute sur son portrait moral, en effet on le compare à Dieu mais aussi au diable « Vous y auriez lu la tranquillité lucide d’un Dieu qui voit tout … », « … ou le masque ricaneur du Méphistophélès … »  Le fait de le comparer à Dieu nous laisserait penser que cet antiquaire est une bonne personne, en opposition, la comparaison au diable nous laisse penser qu’il faudrait se méfier de cet antiquaire.

  Enfin, nous pouvons remarquer la présence du champ lexical des couleurs « … également noir … », « … cheveux blancs … », « … pale », « … verts … » ce champ lexical nous fait penser à la peinture d’autant plus que nous avons aussi la présence du mot cadre « … sorti de son cadre » puis le mot « pinceau » Aussi dans cet extrait nous avons deux références aux peintres. La première « … que le peseur d’or de Gérard Dow » Gérard Dow étant un peintre et le peseur d’or une de ses œuvres. La deuxième « Un peintre aurait, avec deux expressions et en deux coups de pinceau … »

Pour continuer, il y a également la présence du Conditionnel qui sert à introduire du doute « …on aurait », « Un peintre aurait … », « … aurait paru … » Mais cela ne s’arrête pas là nous avons aussi de nombreuses comparaisons ou encore de métaphores qui persistent à créer le doute par exemple la citation « La robe ensevelissait le corps comme dans un vaste linceul » ou bien la métaphore « … aurait paru suspendu dans les airs »

  Ensuite, nous pouvons remarquer les différentes allusions à la mort « crane », « Sans le bras décharné, qui ressemblait à un bâton » ici le bâton représente un os, « … ses joues blêmes et creuses » qui nous rappellent la forme d’une tête de mort avec la citation « … dénués de cils et de sourcils … » qui nous prouve une fois de plus qu’il s’agit certainement d’un squelette.

  Pour finir, nous avons une incertitude au niveau de son identité, est-ce un Dieu ou bien un homme ? En effet nous avons plusieurs fois la comparaison de cet antiquaire à un Dieu « Vous y auriez lu la tranquillité lucide d’un Dieu qui a voit tout … », « … de tromper cet homme qui semblait avoir le don » l’emploi du mot « don » est réservé aux Dieux seulement. Mais ces comparaisons ne signifient pas forcément que c’est un Dieu du bien, la comparaison au diable qui est l’opposé d’un Dieu du Bien nous permet d’en douter « … ou le masque ricaneur du Méphistophélès »

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