Etude comparative Aux champs de Guy de Maupassant et Le papa de Simon
Fiche de lecture : Etude comparative Aux champs de Guy de Maupassant et Le papa de Simon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Winnieland57 • 24 Avril 2024 • Fiche de lecture • 1 345 Mots (6 Pages) • 181 Vues
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de Guy de Maupassant[pic 6][pic 7]
- Résumé de la nouvelle
Dans la campagne normande vivent deux familles voisines les Tuvache et les Vallins. Chacune a quatre enfants et il arrive parfois aux parents de les confondre. Ils passent la plupart de leur temps ensemble y compris les repas qui, malgré un travail de dur labeur, n’est jamais très copieux. Un jour, un couple riche, qui ne pouvait pas avoir d’enfant, passe près de leurs champs. La femme, Mme d’Hubières s’approche et s’amourache d’un des petits r alors âgés de quinze mois. Elle prend ensuite l'habitude de venir jouer avec les enfants des deux familles très régulièrement et leur offre des friandises. Un jour, la femme souhaite adopter le cadet de la famille nommé Charles et le couple fait sa demande aux parents Tuvache. Horrifiés par une telle proposition ; ils refusent malgré l'argent qui leur a été offert. Alors M. et Mme d’Hubières s’adressent à la famille Vallin qui a un enfant du même âge. Ces derniers acceptent afin de subvenir aux besoins de leur famille grâce à la rente qu’ils obtiennent. Les Tuvaches sont alors très contrariées, reprochant aux Vallins d'avoir vendu leur enfant et se ventant auprès des gens du village d’avoir gardé le leur. Ils n’ont plus de bonnes relations.
Quelques années plus tard, Jean, le cadet des Vallins, retourne voir ses parents. Il est devenu très riche et a réussi sa vie grâce à ses parents adoptifs. Charlot Tuvache, fou de jalousie, reproche aux siens de ne pas avoir accepté l’offre qui leur avait été faite lorsqu’il était enfant. Dégoûté par sa vie misérable et en colère, il quitte alors sa famille.
- Liens entre la nouvelle et le papa de Simon
C'est Guy de Maupassant qui a écrit ces deux nouvelles. Toutes les deux peuvent nous toucher de la même manière. Dans ces deux livres l’auteur nous fait passer un message et nous questionne sur la notion du bien et du mal. Les deux histoires sont centrées de la même manière sur la parentalité : la famille et les enfants. Maupassant dans ces deux nouvelles nous montre la cruauté du monde (le réalisme) : vendre ou acheter un enfant ; renier ses parents et se moquer du malheur d’autrui (c’est le cas des enfants envers Simon). Il dépeint la cruauté dans ces deux ouvrages de celle des enfants qui harcèlent Simon aussi de la femme qui achète un enfant comme si c’était un objet, de la mère qui blâme sans cesse ces voisins et vocifère à qui veut l’entendre qu'elle est une bonne mère car elle n’a pas vendu son enfant.
Ces deux écrits sont également réalistes car ils nous montrent le monde tel qu’il était à l’époque de l’auteur avec une vive opposition entre la richesse et la pauvreté surtout dans « Aux champs ».
Nous avons affaire à deux récits vivants se déroulant à la campagne, l’un au niveau des champs, l’autre dans une école remplie d’enfants ; décrivant la vie champêtre
On passe d’un récit simple dans les deux nouvelles à une scène dramatique : On peut voir le départ de l’enfant de sa famille et ; Simon, car il n’a plus de père qui a l’idée de mettre fin à ses jours au bord de la rivière.
On remarque que l’auteur déshumanise ses personnages en employant des termes impersonnels pour désigner le groupe d'enfants qui agresse Simon, par exemple il les appelle « le gars », « le fils d’une veuve », « ces polissons » des mots employés pour ne pas être obliges de décrire tout le groupe. Dans aux champs il utilise également des termes impersonnels les enfants sont remplacés par « leurs produits » on trouve également le terme « la mère empâtait elle-même le petit » comme si c’était une oie que l'on gavait. L’enfant vendu apparait comme un objet convoité par la femme riche.
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