Dieu du carnage, lien historique

I- L’œuvre et le monde (posture trans)

Que m’apprend cette œuvre sur le monde réel, sur l’Histoire ? Que révèle-t-elle de la réalité ? Quelles informations donnent-elles sur une époque donnée ? Que m’apprend-elle sur la condition humaine, la société ?

- Liens avec l’Histoire :

L’histoire du Dieu du Carnage m’a fait penser à un évènement historique bien connu, l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc Franz Ferdinand, ce qui a déclenché la Première Guerre Mondiale. Le 28 juin 1914 à Sarajevo, l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc Franz Ferdinand est assassiné par un nationaliste serbe. Suite à cela, l’Autriche-Hongrie réagit en formulant un ultimatum à l’encontre de la Serbie. Cette dernière rejette l’ultimatum, conduisant l’Autriche-Hongrie à lui déclarer la guerre un mois plus tard, le 28 juillet de la même année. L’assassinat est un petit évènement qui en déclenche un autre bien plus grand, la guerre. Ce qui nous offre une similitude avec la pièce de théâtre. La bagarre entre Ferdinand Reille et Bruno Houllié est un petit évènement mais qui par la suite, empire lorsque les parents se rencontrent et que tout dégénère.

Je recopie un passage qui m’a plu/touché/marqué :

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Elle l'accompagne et revient aussitôt.

VÉRONIQUE : Quel cauchemar atroce!

MICHEL : Lui, faudrait pas qu'il me pousse trop.

VÉRONIQUE : Elle est épouvantable elle aussi.

MICHEL : Moins.

VÉRONIQUE : Elle est fausse.

MICHEL : Elle me gêne moins.

VÉRONIQUE : Ils sont épouvantables tous les deux. Pourquoi tu te mets de leur côté? (Elle pulvérise tes tulipes.)

MICHEL : Je ne me mets pas de leur côté, qu'est-ce que ça veut dire ?

VÉRONIQUE : Tu temporises, tu veux ménager la chèvre et le chou.

MICHEL : Pas du tout !

VÉRONIQUE : Si. Tu racontes tes exploits de chef de bande, tu dis qu'ils sont libres faire ce qu'ils veulent avec leur fils alors que le gosse est un danger public, quand un gosse est un danger public c'est l'affaire de tout le monde, c'est dément qu'elle ait dégueule mes livres (Elle pulvérise te Kokoschke.)

MICHEL, indiquant : Les Dolganes...

VERONIQUE : Quand on sent qu'on va gerber, on prend les devants.

MICHEL : ... Le Foujita.

VERONIQUE, elle pulvérise tout : C'est dégueulasse.

MICHEL : J'étais limite avec les mécanismes de chiottes.

VERONIQUE : Tu étais parfait.

MICHEL : J'ai bien répondu, non ?

VERONIQUE : Parfait. Le magasinier était parfait.

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