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Plan de dissertation - Le Dieu du carnage

Fiche : Plan de dissertation - Le Dieu du carnage. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Novembre 2022  •  Fiche  •  1 051 Mots (5 Pages)  •  1 125 Vues

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ANALYSE DU SUJET - DIEU DU CARNAGE - YASMINA REZA

Sujet : Faites la preuve que la pièce de Yasmina Reza, Le dieu du carnage, expose des personnages typiquement postmoderne.

  • Exposer : Disposer d’une manière à mettre en vue, placer (des œuvres d’art) dans un lieu de présentation publique.
  • Yasmine Reza expose des personnages typiquement postmoderne dans la pièce Le dieu du carnage.
  • Exposer : Présenter en ordre ce qui est proposé comme vrai.
  • Thématique :
  • Les apparences (le standing social) : leur importance non avouée, leur influence directe sur le jugement des autres, présentées comme un mal nécessaire, un symptôme de l’époque et de la société de surconsommation.
  • L’éducation : la façon d’élever les enfants (la punition, les leçons à donner, les mensonges «blancs») présentée comme variable, exigeante, source de jugements sévères et démesurés.
  • Le couple : ses inégalités, sa communication difficile, son désenchantement au fil du temps ,présenté comme une perte de repères quant aux rôles traditionnels, comme un conflit perpétuel… même si l’amour , la complicité et l’engagement sont présents au cœur des relations mises en scène.
  • L’art de vivre ensemble : les codes de la société occidentale, le civisme, les bonnes manières, la civilisation, présenté comme un idéal (par Véronique), mais en pratique impossible.
  • L’instint (le dieu du carnage) : le naturel de l’homme, sa brutalité primaire, la loi du plus fort. C’est ce qui donne à l’œuvre son titre, présenté comme un constat terrifiant, désillusionné et postmoderne… On voit dans la pièce que le naturel ne peut jamais s’effacer. Les pouvoirs pacificateurs (médiation) et la culture ne le feront jamais disparaître.
  • L’individualisme (et la malveillance) : collectif (Antril) ou individuel (on se moque avec cynisme des gens qui nous entourent), présenté dans un climat typiquement postmoderne lui aussi. Mais il s’agit plutôt d,une atmosphère, d’une tonalité des dialogues et mois d’une critique directe ou d’un thème univoque.
  • Personnages :
  • VÉRONIQUE (écrivain, libraire) : Elle défend la morale et la culture, mais cède à ses pulsions en bondissant sur son mari. Elle est moralisatrice (éducation des enfants, engagement humanitaire, elle « milite pour la civilisation »). Elle paraît démesurément attachée à ses livres d’art rares, épuisés, etc. À l’instar de ce qu’elle affirme au sujet d’Annette, elle est « fausse ». Les apparences comptent beaucoup pour elle et son mari (le clafoutis, les tulipes). À la fin, elle paraît au bord de la crise de nerfs.
  • MICHEL (grossiste en articles ménagers) : Il change complètement de personnalité, devenant de plus en plus désabusé et négatif (disant que sa femme l’a déguisé en mec de gauche) alors que la pièce avance. Il semble détester sa vie de couple comme sa vie de famille. Il passe son temps à inquiéter sa mère (par exemple en lui faisant croire que Bruno souffre encore alors que c’est faux). Il a peur des rongeurs, même de Grignote. Le rhum et les cigares sont ses plaisirs. Lui et sa femme se surnomment Darjeeling (darling): ils ont passé leur voyage de noces en Inde.
  • ALAIN (avocat) : Sans scrupules, il défend une compagnie pharmaceutique qui laisse sur le marché un médicament dont elle connaissait les effets secondaires désastreux depuis deux ans. Il est continuellement sur son portable tout au long du dialogue. C’est lui qui défend le dieu du carnage. Il se présente, d’un point de vue idéologique, comme l’antithèse de Véronique. Sa maîtrise du vocabulaire, de la langue et de ses nuances, est spectaculaire. Il voyage beaucoup. Il a un fils d’un précédent mariage. Sa représentation des femmes s’inscrit dans le processus naturel et primitif de la domination masculine.
  • ANNETTE (conseillère en gestion du patrimoine) : Elle paraît douce et docile, mais devient fine défenseure du comportement de son fils (elle amène l’idée que l’insulte – « balance » – aussi est une forme d’agression). Elle a dû insister beaucoup pour que son mari soit présent. Elle est exaspérée parce qu’il fait passer ses appels téléphoniques avant leur conversation. Elle vomit deux fois. Elle devient une fillette lorsqu’on jette son sac à main par terre et appelle au secours. On voit bien sa vulnérabilité. Lors de cette rencontre, elle boit trop de rhum. Elle gère seule la vie de famille (maison, école, jardin). Elle et son mari se surnomment Toutou : en référence à une chanson de Paolo Conte. Elle aime les hommes virils, forts et indépendants (sans attache à leurs accessoires : que ce soit une mallette ou un téléphone).
  • Littérature postmoderne :
  • Les écrivains font appel à l’ironie, au cynisme, pour dépeindre le monde contemporain. Dans le contexte de cette œuvre théâtrale, il y a un regard tragique et une expression très drôle des misères de la condition humaine. Les siècles suivants, le personnage se complexifie et gagne en réalisme.
  • De nos jours, les personnages ont un nom, une famille, des préoccupations qui ressemblent à celles du public. Surtout, ils ont des failles, des imperfections qui permettent aux spectateurs de les comprendre ou de s’identifier à eux (antihéros).

PLAN - DIEU DU CARNAGE - YASMINA REZA

Sujet : Faites la preuve que la pièce de Yasmina Reza, Le dieu du carnage, expose des personnages typiquement postmoderne.

(INTRODUCTION)

Sujet amené

(Contexte historique, littéraire ou social. :

Genre ou courant littéraire, informations biographiques, titre de l’œuvre et année de publication)

Sujet posé

(Reformulation du sujet donné pour la dissertation)

Sujet divisé

(Présentation des idées principales – secondaires facultatives)

(DÉVELOPPEMENT)

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