Chavrier, Lola Lafon
Commentaire de texte : Chavrier, Lola Lafon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dewy • 28 Octobre 2024 • Commentaire de texte • 1 215 Mots (5 Pages) • 38 Vues
Commentaire composé de Chavrier
À travers son roman Chavrier, Lola Lafon nous invite dans un univers qui illustre le métier du spectacle. Après avoir appris la danse et les techniques théâtrales à New York, l'écrivaine est spécialisée dans le domaine du théâtre. Elle poursuit également une carrière de musicienne, tout en étant écrivaine de romans. Dans cet extrait, l'auteur fait référence à la préparation physique de Cléo ainsi qu'au décor. Nous examinerons d'abord l'incipit du roman, qui présente un univers inattendu, et l'entrée en scène paradoxale du personnage principal, Cléo.
Dans cet extrait, l'auteur nous plonge dans l'univers des décors du théâtre et l’ambiance des coulisses, tout en offrant une description immersive de l'environnement. Les mots choisis permettent de visualiser les différents éléments qui composent ces décors, ajoutant une dimension visuelle à la lecture. Les coulisses, avec leurs couloirs sinueux, sont représentées, où les danseuses se déplacent dans l'enthousiasme et l’angoisse de la prochaine performance. Avec l'accent sur "les murs roses et râpés des loges", on nous démontre un environnement agité, pressé, presque labyrinthique. La citation montre un parallèle entre les coulisses qui essaient de conserver leur apparence mais qui restent tout de même vieux et endommagés. Les miroirs encadrés d'ampoules et les coiffeuses sont des symboles forts de l'univers théâtral, rappelant les rituels de préparation et les secrets et les chuchotements partagés en coulisses. Le calme juste avant le spectacle et la présence des techniciens vérifient les éclairages sur scène créent une ambiance à la fois solennelle et préparatoire. Dans ce passage, l'auteur décrit un environnement calme et paisible, presque silencieux, marqué par la présence des techniciens vérifiant les éclairages sur scène. Cette description crée une atmosphère d'intimité et de préparation avant le début du spectacle; contrastant à la description auparavant, qui se montrait tumultueuse, “les danseuses se bousculaient”. La juxtaposition du silence et des murmures des techniciens renforce l'ambiance sereine et la concentration nécessaire à la transformation de la protagoniste. Cela soutient également l'idée que les coulisses du théâtre sont un monde à part, où un rythme distinct prévaut.
Au-delà du simple décor physique, l'auteur fournit également un aperçu de l'atmosphère et des sensations qui émanent de ces lieux. L’univers de paillettes et d'extravagance est comme même présenté comme un lieu de travail, avec l’anaphore évoquant les horaires, “une demi-heure[...] à 18h[...] à 19h”, qui restent traitées de manière réaliste. Les lecteurs peuvent concevoir 'l'odeur boisée' caractéristique des théâtres, ainsi que ‘la brume de laque’ dans laquelle les danseuses dorment, enveloppées dans un état de transition entre la vie quotidienne et la vie du spectacle. En transportant le lecteur dans les coulisses du théâtre, l'auteur réussit à le plonger dans l'atmosphère intimiste- avec la préparation, le déshabillement des danseuses, le champs lexical du corps(ligne 10-ligne 14 et ligne 19-ligne 21), qui est voire même intrusif(“cicatrice”, “l’appendicite”)- ainsi que l'effervescence, la précipitation et la magie qui y sont dissimulées jusqu'à ce que le rideau se lève.
On ne peut manquer de relever dans cet extrait, l’entrée en scène d’une représentation paradoxale d’une protagoniste. La première description du roman présente une danseuse chevronnée, une habituée des lieux, qui traverse divers décors et mène une vie nocturne de répétitions. Elle est familière avec les créations innovantes et les mystères dissimulés derrière les scènes. L'anaphore "elle" et la citation, "une vie nocturne de recommencement" accentuent la répétition de sa vie quotidienne. L'utilisation de termes "un string crème", un "soutien-gorge semé de perles et de sequins", et les
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