Baudelaire, Une charogne : Comment Baudelaire parvient-il à embellir l’horreur ?
Analyse sectorielle : Baudelaire, Une charogne : Comment Baudelaire parvient-il à embellir l’horreur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilou.lbnn • 21 Mai 2023 • Analyse sectorielle • 1 198 Mots (5 Pages) • 230 Vues
UNE CHAROGNE :
Une charogne : corps de bête morte ou cadavre en putréfaction
Charles Baudelaire né le 9 avril 1821 à Paris est un célèbre poète français. Il est considéré comme l’un des poètes les plus importants et influent de la littérature française. Il écrit son recueil des fleurs du mal qui marque en parti son succès malgré le fait qu’il soit accueilli par la critique car il était considéré comme scandaleux à l’époque, il sera donc condamné suite à cela.
Une Charogne est un poème de Baudelaire, provenant du recueil des fleurs du mal, il est publié en 1861 et fait partie de la section « spleen et idéal ». Ce poème est composé de 12 quatrains. Il raconte la balade entre Baudelaire et sa bienaimée lorsqu’il croise une charogne sur son chemin
Son but : extraire la beauté de l’horrible
Problématique : Comment Baudelaire parvient-il à embellir l’horreur ?
3 mouvements :
1 : La description de la Charogne -> strophe 1 à 5
2 : Un regard artistique sur la Charogne-> Strophe 6 à 9
3 : Un univers mêlé entre la mort et l’amour strophe 10 à 12
I – La description de la Charogne :
Tout d’abord du vers 1 à 2 Baudelaire commence sa description de cette balade comme un souvenir heureux avec « rappelez-vous » ce qui montre qu’il invite à se remémorer ce souvenir romantique.
On bascule ensuite sur la découverte de la charogne avec une hyperbole montrant le cadre horrible de leur découverte -> décalage entre le souvenir amoureux et la mort qui surgit
Il la compare au vers 5 avec une femme lubrique qui a les jambes en l’air qui est brulante et suant -> comparaison à connotation sexuelle
A partir du vers 9 on se rend compte que Baudelaire associe dans sa description beauté et laideur avec « le soleil rayonnant sur cette pourriture » on a alors ici une antithèse montrant la beauté du début du poème avec le soleil qui rayonne mais nous ramenant à la réalité de la découverte avec le mot pourriture.
Au vers 10 on retrouve une comparaison « Comme afin de la cuire à point » ce qui montre que le corps n’est plus que de la nourriture.
Vers 11-12 on a une personnification de la nature car le mot Nature comporte une majuscule -> cela nous ramène à un phénomène du cycle de la vie qui est alors naturel et on évoque alors le temps.
V13 « carcasse superbe » on retrouve un oxymore qui crée un effet de constate avec la laideur écrite juste avant et maintenant rendue beau avec le mot « superbe »
Comparaison de la carcasse donc d’un ensemble d’os à une fleur qui s’épanouie montre contraste entre la description qui se contredit de Baudelaire.
V15 « si forte » adverbe d’intensité retour vers la laideur.
Le poète fait un rappel de la réalité avec une présence réelle en s’adressant à une personne aimée avec le-vous du vers 1 qui réapparait ici.
Strophe 5 : apparition d’insectes comme la mouche et les larves donnant une image répugnante voire gore, car se sont des insectes provenant de son corps
Baudelaire appuie sur le fait que cette charogne était une femme en mettant en avant l’accouchement : « ventre putride » « sortait de noirs bataillons » « épais liquide » « vivants haillons » Tout en ayant un champs lexical répugnant « putride » « haillon » « larve » « mouche »
Conclusion
La Charogne à l’origine considéré comme objet laid effrayant et macabre étant un élément renvoyant au spleen fait recours dans une première partie à une description de Baudelaire mélangé entre la beauté et le repoussant. Il transforme la laideur en beauté.
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