Analyse littéraire Ronsard
Dissertation : Analyse littéraire Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ARTHUR PERROT • 17 Décembre 2023 • Dissertation • 550 Mots (3 Pages) • 176 Vues
Le poème s'articule autour de deux grands axes d’étude, le premier est “Marie, un amour essentiel à l’amour de Ronsard” qui montre une vision de l’amour plus spécifique de l’auteur, le deuxième est ”L’amour une quête universelle”, qui est une vision plus large de l’amour. Dans chacun de ses axes d’études nous pouvons compter trois sous-parties.
La première, sur l’amour spécifique de Ronsard, se fonde sur un jeu poétique pour séduire Marie. Ce jeu poétique est exprimé à travers un anagramme vers 1 “Marie qui voudrait..y trouverait le mot aimer” ou encore la polyptote vers 2 “Il trouverait aimer : Aimez-moi donc”. Cette anagramme nous montre que Ronsard veut prouver que le prénom de Marie symbolise l'amour. Pour l’inciter de manière plaisante à l’aimer. En parallèle, la polyptote lui permet d’insister sur son désir d’être aimé. De plus, nous pouvons observer que Ronsard veut souligner l’importance du mot “Aimer”, grâce à la mise en place de ce verbe sous plusieurs formes, telles que l'impératif et l’infinitif.
Dans un second temps nous observons la présence d’une prière amoureuse adressée à Marie. Nous le voyons grâce à l’imperatif à valeur de prière “aimez moi donc Marie” vers 2, par la ensuite nous le voyons avec la personnification du prénom Marie auquel ronsard attribue la capacité de prier, il s’agit ici d’une stratégie d’argumentation, comme nous témoigne vers 3 “dont votre nom vous prie”. Pour finir, nous avons un emploi de l’imploration, qui fait écho à la prière déjà effectué, vers 5 “S’il vous plaît”
Dans un troisième temps, nous notons une représentation idéalisée et sensuelle de l’amour. Nous pouvons trouver cette représentation à l’aide de la périphrase évoquant l’amour vers 6 ”nous prendrons les plaisirs de la vie”. Ou encore un emploi du pluriel, et le pronom “nous” qui symbolise l’union amoureuse. De plus nous avons une métaphore amoureuse vers 7 “Pendus l’un l’autre au col”.
Ce poème nous montre différents points de vue de l’amour. Le deuxième axe se fonde sur une comparaison de l'amour à une quête universelle. Cette comparaison est divisé en trois sous partie :
La première est une invitation adressée aux lecteurs, que nous pouvons voir grâce à une formulation impersonnelle qui s’adresse à tous les lecteurs. Nous témoigne vers 9 “Si faut-il bien aimer au monde” ou encore nous avons un emploi du présent de vérité générale et un pronom personnel indéfini “celui”, nous témoigne vers 10-11 “Celui qui n’aime point” (...)celui-là se propose une vie de Scythe,”
Dans un deuxième temps nous avons une conception épicurienne de l’amour, à travers une hyperbole, un superlatif de supériorité et une répétition et allitération en “s”, vers 12 “Sans goûter la douceur des douceurs la meilleur”. De plus, nous avons une modalité interrogative (question rhétorique qui conduit le lecteur à réfléchir) vers 13 “Eh, qu'est il rien de doux sans Vénus”. Pour finir, nous avons une référence mythologique faite ici, avec l'évocation de “Vénus” la déesse romaine de l'amour.
Dans un troisième temps, nous avons une évocation de l’amour comme étant la seule source de bonheur. A travers un emploi d’interjection exprimant le désespoir et le regret ou encore un contre-rejet qui met en relief le désespoir. Nous témoigne vers 13-14 “las ! à l’heure Que je n’aimerai point, puissé-je trépasser !”.
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