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Analyse linéaire sur Antigone de Jean Anouilh

Résumé : Analyse linéaire sur Antigone de Jean Anouilh. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2024  •  Résumé  •  990 Mots (4 Pages)  •  91 Vues

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Analyse Linéaire n°9

Antigone, Jean Anouilh

INTRODUCTION

Jean Anouilh est un dramaturge et scénariste français né le 23 juin 1910 à Bordeaux et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne. Son œuvre théâtrale commencée en 1932 est particulièrement abondante et variée : elle est constituée de nombreuses comédies souvent grinçantes et d'œuvres à la tonalité dramatique ou tragique comme sa pièce la plus célèbre, Antigone, réécriture moderne de la pièce de Sophocle. Cette réécriture, inspirée de la mythologie grecque ; parabole avec la Seconde Guerre mondiale ; Antigone est un personnage qui se dresse face aux lois et au pouvoir pour faire triompher la justice en offrant des obsèques dignes à son frère. Dans cet extrait, Antigone tient tête à Créon, roi de Thèbes ; confrontation / face-à-face ; deux visions du bonheur et de la vie qui s’affrontent ; vivacité, fougue et idéaux de la jeunesse incarnés par Antigone face à la tradition et aux valeurs du mariage incarnés par Créon.

(LECTURE DU TEXTE)

PROJET DE LECTURE:

A présent , nous allons étudier notre texte afin d’analyser, Comment Jean Anouilh met-il en scène la confrontation de deux valeurs à travers les personnages d’Antigone et Créon ?

ANNONCE DU PLAN:

Tout d’abord, nous observerons La recherche du bonheur (de la L1 à la L13). Puis, nous proposons d’étudier comment Créon est contre l’illusion de l’amour conjugal (de la L14 à la L20). Enfin, nous nous intéresserons à l’appel à la révolte (de la L21 à L34).

1. La recherche du bonheur (l. 1-13)

L1: Créon ouvre ce dialogue dans la position de quelqu’un qui sait et qui ordonne : l’impératif présent et le présent de l’indicatif ; les répétitions (“vite”, “ferme tes mains”) montrent le sentiment d’urgence de Créon, qui a perdu sa jeunesse.

L2: La métaphore nous fait comprendre que pour Créon, les gens gaspillent la vie comme ils gaspillent l’eau.

L3: La négation restrictive montre que

L4: Il ne suffit que d’un mot d’Antigone pour le déstabiliser, mot repris de la dernière réplique de Créon (“le bonheur”). Ce qui le rempli de honte et l’amène à minimiser ses paroles précédentes

L6: La première réplique cinglante d’Antigone répond à une question (“Un pauvre mot, hein” l. 5) par cinq autres questions. Dans ces questions elle parle de elle à la troisième personne pour prendre du recul sur elle même par rapport à sa vie et à la discussion.

L10: Cette réplique de Créon est la première des suivantes, dans lesquelles il se contentera de demander à Antigone de se taire, sans répondre à ce qu’elle dit, comme si il manquait d’arguments.

De plus, dans la didascalie, il hausse les épaules et on peu donc le considérer comme un petit garçon alors que c’est le roi de Thebes.

L11: La négation adverbiale montre l’opposition explicite à l’ordre de Créon (qui est le roi de Thèbes, c’est donc un affront). Puis Antigone commande à Créon de lui expliquer comment être heureuse. Elle répète à deux reprises « je veux… » et « tout

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