Analyse linéaire du proloque d'Antigone de Jean Anouilh
Analyse sectorielle : Analyse linéaire du proloque d'Antigone de Jean Anouilh. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar josephine_leoooo • 8 Novembre 2023 • Analyse sectorielle • 1 532 Mots (7 Pages) • 409 Vues
ANALYSE LINÉAIRE ANTIGONE (PROLOGUE) --------- THÉÂTRE
Introduction :
- prologue similaire à celui de JFM
tragédie : mort – silence
- Jean ANOUILH : 1910 - 1987
Antigone 1942 → première en 1945
→ contexte tendu 2eme GM
pendant l’occupation, théâtre de l’atelier, Paris
Problématique : En quoi se prologue est-il une réécriture originale du mythe d’Antigone ?
Mouvements :
1° l. 1 à 28 : une présentation d’une héroïne vouée à la mort
2° l. 29 à 56 : une présentation tragique des différents personnages de la pièce
3° l.57 à la fin : une réflexion sur le théâtre
Développement :
Mouvement 1 :
L.1 : « un décors neutre » → inter-temporalité, texte, liberté metteur en scène
« 3 portes semblables » porte pouvoir – Créon, porte liberté – Antigone, porte coté cour - autres persos → foyer sécurité ou danger insécurité
« tous personnages sont en scène » → scène d’expo
L.2 : « bavardent, tricotent, jouent aux cartes » → gradation jeux, jeu thématique impt représente aussi jeu théâtrale
anachronisme « tricotent » → moderne
L.3 : Le prologue perso avec article + verbes « se détache » et « avance » → contraste montre que perso à part entière
omniscient → connaît la fin
personnification → modernité
mais présence prologue → tradition antique, chorifé, parodos, chœur qui commente
L.5 : « Voilà » → familier, plutôt courant → trait de modernité
perso prologue → à le rôle de scène d’expo → présente cadre et perso / indications pour comprendre la pièce
« voilà » → inter-temporalité
début in médias res
« jouer » → metathéatralité, confusion perso + comédien
L.6 : « petite maigre » → pas impression héros physiquement mais moralement héros +
héros dimension morale → force de position
(répétition ligne 9)
vision entachée héroïsme car crise perso du à crise familiale
« assise » et « ne dit rien » : à l’écart du groupe détaché → héroïne
L.7 : « elle pense », anaphore → insistance + pt de vue omniscient du prologue
+ confusion perso et comédienne
« surgir » + « se dresser » (l.9) → rebelle
« renfermée » → seule
L.9 : « seule en face du monde » : hyperbole → accentue le fait qu’elle soit isolée
insistance de la famille avec champs lexical de la famille → crise familiale
« seule en face de Créon » → s’oppose au roi et à l’autorité
L.10 : « Elle pense » → ici sait qu’elle va mourir
L.11 : « aurait » : conditionnel présent → aurait pu vivre mais déjà perdu, le sait
« Mais il n’y a rien à faire » : négation → fatalité → tragédie
L.12 : « joue son rôle » → double rôle
A. face à destin et comédienne
« jusqu’au bout » métaphore de la mort
« … » → comme un soupir : humanise héroïne
L.13 : « rideau » → renvoie à didascalie initiale, Prologue commente le théâtre → méta-théâtre
« vitesse vertigineuse » : métaphore hyperbolique
Ismène et A. opposé, contraste
Ismène exacte opposé A.
« blonde », « rit » « bavarde »
Anouilh garde cet élément mais Ismène présenté par diégèse de Hémon et A.
Mort d’A. Sans cesse répétée : « mourir » (l.15)
L.14 : « nous tous » → pronom p nous → spectateurs
A. au-delà prologue comédien, perso, spectateurs, au-delà du 4e mur
L.16 : « la blonde, la belle, l’heureuse » → gradation → qualifie d’autant mieux I.
L.17 : « le fiancé d’Antigone » → appelle stupéfaction du spectateur : normalement I.
Goût I. et H. les relit A. exclut
« bien plus que » → supériorité I. sur A.
I. 1er plan, son nom répété même quand on parle de A. → apparaît comme inférieur
L.19 : « et puis un soir » → rupture dans le récit, diégèse comme coup de théâtre incompréhensible, → destin → tragédie
renforcée par « personne n’a jamais compris pourquoi » avec négation
comme question rhétorique pas de réponse → destin
L.22 : «ses bras entourant ses genoux » → renfermée dans la posture → image
L.24 : « petit sourire triste » → oxymore → atténue le « oui » de demande en mariage sensé être joyeux, positif
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