Analyse de Ma Bohème de Rimbaud
Fiche : Analyse de Ma Bohème de Rimbaud. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar fbx30749721 • 24 Février 2025 • Fiche • 1 397 Mots (6 Pages) • 14 Vues
Ma Bohème
Arthur Rimbaud naît le 20 octobre 1854 à Charleville. Vivant dans un milieu familial difficile, Arthur Rimbaud développe assez vite un esprit de révolte et d’errance. En août 1870, en quête de liberté, il fugue et rédige dans son vagabondage, 22 poèmes qui deviendront à la suite « les Cahiers de Douai ». Ce dernier, marqué par la rébellion et l’audace, fut une explosion créative au sein du monde de la poésie. Le poète est ainsi connu pour déjouer les règles de versifications, en installant la poésie moderne. Le poème « Ma bohème » clôture la deuxième partie du recueil « les Cahiers de Douai ». Derrière cet hymne de liberté, le poète en profite pour finir son recueil par un poème à dimension autobiographique, et revendique une liberté tout autant physique que poétique. Ainsi, nous pouvons nous demander, quel aspects Arthur Rimbaud nous donne-t-il de la liberté à travers ce sonnet ? Dans un premier temps, nous analyserons le bonheur de son errance dans les deux premiers quatrains puis ensuite le bonheur de sa création dans les deux tercets.
I. Le bonheur de l’errance.
A. Une soif de liberté.
- Avant de définir sa soif de liberté dans son texte, Rimbaud le définit dans son titre. Bohème qui signifie un mode de vie fait de liberté et à l’encontre des règles établies.
- Précise que le mode de vie bohème lui appartient, car il ajoute le pronom possessif « Ma » devant « Bohème ».
- ( Fantaisie) qui est rajouté au titre mais est mis entre paranthèse. Ce qui nous sous entend que le mot « Fantaisie » décrit le poème et nous amorce à une écriture créative.
- Texte qui commence d’emblée avec une mise en valeurs des pronoms possessifs « Je » v.1, « m’ »v.1, et « mes »v.1.
- Rimbaud évoque la notion du déplacement avec « je m’en allais » v.1.
- « crevées » qui sous entend que ses poches sont troués mais aussi qui exprime la fatigue.
- « idéal »v.2, qui décrit l’état de son manteau. Ses affaires sont usés, le poète est démuni.
- Une habitude transparaît avec les verbes aux temps de l’imparfait « m’en allais » v.1, « devenait » v.2.
B. Un jeune démuni mais portés par la nature…
- « sous le ciel » v.3 qui indique que Rimbaud erre dans la Nature, qu’il n’a pas forcément besoin d’une destination tant qu’il est à l’extérieur.
- « Muse » signifiant inspiratrice, Rimbaud est inspirée par la Nature et la considère comme une personne. Il se voue à elle et le montre avec le mot « féal » indiquant qu’il est rattaché et fidèle.
- « Oh ! Là ! Là ! » v.4 démontrant un jeu de ponctuation avec les points d’exclamations, Rimbaud se laisse emporter par son bonheur.
- « rêvées » v.4, qui décrit les amours de Rimbaud. Le poète nous dit que ses poèmes ont été inspirés de ses rêves et de son imagination que par ses expériences.
- Allitération présente dans tout le quatrain en -m « mes » v.1, « mon » v .2, « Muse »v .3, « d’amours » v.4, qui apporte une douceur au contexte alors que le poète est démuni et en errance.
C….et inspiré.
- « unique » v.5 qui accompagne le mot « culotte » v.5, nous rappelle que Rimbaud est dans un contexte où il est privé de biens. Accentué par « un large trou » v.5, signifiant que le poète est réellement démuni.
- « Petit- Poucet rêveur » v.6, Rimbaud crée une métaphore entre lui-même et le petit poucet, qui ont tout deux le point commun du déplacement. Rêveur qui indique l’imagination et la créativité du poète.
- Rimbaud voyage dans la réalité ET dans ses textes, en soulignant le rejet de « des rimes » au v.7.
- « Mon auberge était à la Grande Ourse » v.7Rimbaud fait de la nature son habitacle, signifiant que le poète profite de sa fugue pour créer un lien avec la Nature qui l’inspire.
- Rimbaud s’approprie la nature en utilisant le pronom possessif « mes » v.8 en parlant des « étoiles » v.8. Rimbaud a ses propres étoiles, qui l’inspire seulement lui.
- « frou-frou » v.8 Le poète décrit les étoiles comme si il pouvait les toucher.
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