Analyse Vénus anadyomène Rimbaud
Commentaire de texte : Analyse Vénus anadyomène Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pologo • 30 Avril 2019 • Commentaire de texte • 610 Mots (3 Pages) • 3 130 Vues
Venus anadyomène - Rimbaud
Modernité / Projet de RImbaud (laid -> beau) :
« Vous avez volé la vie d’un être ... » (L.1) rapport au religieux, ils ont péché, en voulant accéder au paradis leur projet se retourne contre eux.
Négation : « “Vous n’aurez pas ma haine » (L.2) Rend le projet des terroristes inaboutis et dénonce leur projet qui est de répandre haine, peur et sentiment d’insécurité.
Mythe revisité (le classique) :
Euphémisme :: “Volé la vie ”(l.1) Alors que tuer dénote de son caractère définitif, le verbe voler insiste sur le fait qu'Hélène n’est pas morte aux yeux de son mari et qu’elle continue de vivre que ce soit à travers ses souvenirs ou son fils.
Répétition+Rythme binaire : « “Je ne sais pas et je ne veux pas savoir » (L.2) Répétition du pronom je devant les verbes savoir et vouloir, montrant sa détermination, provocation dans le ton employé.
Description hideuse de Vénus ;
Comparaison :“comme d’un cercueil de fer blanc ” (v1) Compare la baignoire avec un cercueil, renvoyant ainsi à une image de Vénus morte contradictoire avec celle que l’on a d’elle d’habitude. De plus, le cercueil en fer, le matériau bas de gamme utilisé donne un aspect ridicule à la déesse qu’elle incarne normalement.
De par cette comparaison, il transforme le Conque, symbole majestueux de l’apparition de Vénus, à une baignoire bas de gamme.
Vénus ne sort plus des eaux mais plutôt de la baignoire.
“Fortement pommadés ”(v.2) et “mal ravaudés ” (v.4) montre deux choses : premièrement, des imperfections dans la beauté de Vénus, annonçant dès le premier quatrain que ce poème à quelque chose de particulier. De plus, la tentative d’ajuster ces imperfections relèvent d’une beauté non-naturelle, un côté superficiel à son image, qui est contraire au mythe de la beauté absolue naturelle de Vénus tel qu’on la connaît.
Comparaison :“parfeuilles plâtes ” (v.8) suggère la monstruosité de cette femme. La graisse qu’elle porte ne lui donne pas de formes, mais n’est qu’une graisse qui enlève les formes et déforme le corps autrefois parfait en tailles et courbes de Vénus.
“large croupe”(v.13) on a une animalisation de Vénus, car on désigne ses fesses comme s’il s’agissait du derrière d’un animal bovin ou d’un chien. Ce n’est même plus une femme laide, c’est devenu un animal.
“tout ce corps ”(v.13) on a une overdose de la description de son corps, un trop-plein. Appuie sur la disgrâce de cette femme.
Adverbe de liaison :“Puis ” (v.5) suggère la monstruosité de cette femme. La graisse qu’elle porte ne lui donne pas de formes, mais n’est qu’une graisse qui enlève les formes et déforme le corps autrefois parfait en tailles et courbes de Vénus.
Allitération en r :“Puis le col gras et gris, les larges omoplates / ” (v.5 et le reste de la deuxième strophe) sonorité agressive, qui donne un aspect monstrueux à Vénus. On à l’impression d’un monstre qui ronronne et que se lève lentement.
“échine est un peu rouge ”(v.9) Nudité un peu obscène, on a encore une fois l’impression d’imperfections. Le froid peut laisser des marques rouges sur la peau quand il y a beaucoup de graisse. Il souligne donc indirectement sa masse graisseuse encore une fois.
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