Analyse linéaire Les ponts - Rimbaud
Commentaire de texte : Analyse linéaire Les ponts - Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emmafct • 13 Décembre 2019 • Commentaire de texte • 1 127 Mots (5 Pages) • 7 754 Vues
Les Ponts - Arthur Rimbaud
Extrait de « illumination », recueil de 57 poèmes écrits en prose ou en vers libres, Les ponts de Arthur Rimbaud témoigne d’une réussite relevant ses intérêts pour le cubisme et l’impressionnisme. Le titre révélateur, formé de l’article « les » permet a l’auteur de feindre la réalité. Dans le poème Rimbaud nous révèle toute l'étendue de sa palette, des phrases nominales et courtes qui se succèdent en rompant brutalement avec ce qui précède. Cette technique invite le lecteur à prendre du recul par rapport à ce qui est dit et obtenir par suggestion, une interprétation. Déplus on a donc des le debut une vision d'ensemble, la grisaille d'un paysage urbain avec des reflets lumineux. LECTURE
Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts, ceux-ci droits, ceux-là bombés, d'autres descendant ou obliquant en angles sur les premiers, et ces figures se renouvelant dans les autres circuits éclairés du canal, mais tous tellement longs et légers que les rives, chargées de dômes, s'abaissent et s'amoindrissent. Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de masures. D'autres soutiennent des mâts, des signaux, de frêles parapets. Des accords mineurs se croisent et filent, des cordes montent des berges. On distingue une veste rouge, peut-être d'autres costumes et des instruments de musique. Sont-ce des airs populaires, des bouts de concerts seigneuriaux, des restants d'hymnes publics? L'eau est grise et bleue, large comme un bras de mer. - Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie.
Dans le parcours de la boue et l’or nous nous demandons comment le poème parvient il a construire une harmonie du monde. Ainsi nous verrons tut d’abord une situation d’énonciation floue, le lecteur face à un spectacle incertain, puis un brouillage des frontières entre réalité et rêve et enfin un tableau dynamique, effet de vie propre des elements non vivants et l’enchantement du monde.
Global- effet global d’effacement du narrateur -> laisse le lecteur seul face a ce qui est écrit —> effet de réalisme
Verbes au présent / temps le + neutre possible. Événement immédiat et vérité générale —> tjrs vrai. Effet de temps suspendu qui brouille la frontière entre reve et réalité ( rêve seul moment ou on peut vivre du temps suspendu).
L1- « ciel » évocation terme poétique + lié peinture (champ lexical peinture L2 « dessein », L6 « figure »).
—> Réel d’abord transfiguré en artificiel comme chez Baudelaire
« gris » des debut importance aux couleurs (2 couleurs primaires dans un fond indécis -melange de noir et blanc-)= effet attraction de l’oeil lecteur. L’essentiel de la reconstruction de l’harmonie du monde passe par le visuel mais pas seulement.
Effet oxymorique « gris »/« cristal » -> poème des le debut placé sous signe de l’opposition et de l’incertain.
cristal evoque la transparence et la purete, le gris plutot la salete, l'incertitude et l'aspect terne et opaque :le poeme cherche a faire la lumiere sur un monde opaque.
L2- « bizarre » Apparition indirecte du narrateur par le jugement ernotionnel (modalisation)
L3- Démonstratifs : Ceux-ci/ceux-la/cette : a la fois presence du narrateur de facon indirecte car il ya forcernent un interrnediaire entre le lecteur et le spectacle. + spectacle apparaissant sous les yeux du lecteur// effet de réalisme.
« droit » Droits, bornbes, larges, longs... tout le vocabulaire de la forme qui evoque aussi les lignes d'un tableau, mais aussi l'harmonie des lignes qui s'interpenetrent les unes les autres pour former un tout.Le poete reconstruit une unité du monde.
L4/5- « descendant »/« obliquant »
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