Pont Mirabeau Préparation Et Analyse Zone
Dissertations Gratuits : Pont Mirabeau Préparation Et Analyse Zone. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mauuuuuuuu • 26 Avril 2013 • 1 255 Mots (6 Pages) • 2 397 Vues
1STI2D - Préparation pour l’analyse du Pont Mirabeau d’Apollinaire
A faire pour le 13/11
1) En quoi le poème s’apparente-t-il à une chanson ?
2) Analysez les champs lexicaux de la disparition et de la permanence. Qu’en déduisez-vous ?
3) Lecture Analytique : l’eau, symbole de la fuite et du temps : observez le nombre de vers du poème et son rapport au temps.
4) …………………………… : l’échec amoureux : ds le 1er quatrain, à quels vers peut-on rattacher le complément « et nos amours » ? Quelle innovation dans l’écriture observe t- on ?
5) Relevez les autres passages qui établissent un lien entre la fuite de l’eau et la disparition de l’amour ?
6) …………………………… : La permanence du Moi : quelle métaphore dans la description des amants établit une relation visuelle et sémantique avec le pont ? Commentez la scène. Quel désir exprime-t-elle ?
7) Comment les sentiments du poète évoluent-ils ?
8) En quoi est-ce un poème lyrique ?
Bien répondre aux questions peut vous aider à faire une quelconque étude de sujet .
Extrait : « A la fin tu es las…pour la hauteur »
INTRODUCTION : Composé en 1912 est chronologiquement le dernier poème écrit par Apollinaire vat la publication d’Alcools. Il est pourtant placé en tête de recueil, et cette situation témoigne de l’importance que lui portait le poète. Si l’on part de l’étymo du mot (en grec «zoné» signifie la « ceinture »), le sens du titre Zone suggérait ainsi sur le plan de la forme la « composition circulaire », «en boucle», du recueil.
L’extrait de Zone que ns présentons (v. 1 à 41) offrent 2 centres d’intérêt très liés l’un à l’autre : le goût du modernisme, à travers l’évocation de la société contemporaine, et la profondeur du sentiment religieux.
I – L’EXPRESSION DU MODERNISME
(Le goût d’A. pr le monde qui l’entoure se manifeste ici dans une esthétique résolument moderniste du discours poétique : le mélange des personnes des verbes).
A) L’esthétique moderniste
- Le 1er vers du texte exprime clairement une des raisons du choix du poète = la lassitude dvt les formes d’art qui lui paraissent dépassées, le néo-classicisme académique, le symbolisme, et même l’impressionnisme (rappel en cours).
- Les formes modernes de l’architecture fascinent A. : ce sont des constructions industrielles dt la simplicité le séduit (v. 6 « les hangars de Port-Aviation) ; c’est aussi l’esthétique de la ferraille, la tour Eiffel qu’ont peinte si svt Delaunay et Chagall ( faire une recherche sur ces peintres), v. 2 : « Bergère ô tour Eiffel… » = l’image qui se dév. Ds ce vers est plastiquement intéressante : les courbes des arches des ponts de la Seine évoquent les dos de moutons en troupeau. Elles appellent l’assimilation de la tour, forme isolée sur les quais, et verticale, à une bergère. Cette bergère est située sur une berge de la Seine. On notera également le caractère insolite du bêlement des sirènes de péniches.
B) Le champ lexical de la vie quotidienne
- Amoureux de Paris, c’est surtout la ville moderne qu’A. aime décrire. Plutôt que les grands monuments classiques, c’est une rue « industrielle » (v. 23) qui l’intéresse, une rue « neuve ». Elle est située hors des circuits touristiques traditionnels, et il en a oublié le nom. Cette rue est animée par des personnages présentés avec des mots simples, presque techniques (v. 17-18) : « Les directeurs…y passent ».
- La vie moderne, ici, est suscitée par un riche éventail de sons : « clairon » v. 16, « gémit » v. 19, « aboie » v. 20, « criaillent » v. 22. (Cette musique moderne annonce celle d’Honegger)
- Loin de déparer, ce st les éléments concrets de la vie quotidienne qui assurent l’esthétique de la rue (v. 21 à 22) : « Les inscriptions…criaillent ».
- Il est vrai qu’au début du XXè, le développement de la pub s’accompagne, chez les affichistes d’une recherche plastique de + en + affirmée.
- O voit aussi une sorte de poétisation de l’urbanisme (v. 11-12) : « Tu lis les prospectus…
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